Cemac : Alamine Ousmane Mey a porté un pli fermé à Mahamat Idriss Deby Itno

L’envoyé de Paul Biya a été reçu le 10 mars au Palais Toumaî.

Selon le Minepat, le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Envoyé Spécial du Chef de l’Etat camerounais, S.E Paul BIYA, a été reçu en audience le vendredi 10 mars 2023 au Palais TOUMAÏ par le Chef de l’Etat tchadien, S.E Mahamat Idriss Deby Itno.

A en croire Alamine Ousmane Mey, cette mission à Ndjamena rentre de le cadre des concertations régulières au sujet de la situation économique, monétaire et financière de la Cemac. Elle est également l’occasion d’une revue du fonctionnement de l’Institution communautaire afin de répondre de manière concertée, structurée et solidaire aux chocs auxquels les Etats de la sous-région font face.

Cette concertation est justifiée par la conjoncture actuelle marquée par les répercussions néfastes de la pandémie de Covid-19, et la crise russo-ukrainienne sur les économies de la Cemac. Ainsi, comme en 2016, 2019 et 2021, cette initiative a pour objectif de donner un souffle nouveau aux économies de la sous-région.

 

Cameroun-Tchad : la construction du pont sur le Logone accuse un retard

Selon le ministère des travaux publics, les travaux de construction du pont sur le fleuve Logone entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad sont réalisés à 31% en cette fin du mois de novembre 2022.

74 milliards de F vont permettre à construire un pont sur le Logone afin de relier le Cameroun et le Tchad. Le projet bénéficie des financements de la Banque Africaine de Développement (BAD), du Fonds africain de développement (FAD), de l’Union européenne (UE), du Fonds d’assistance technique des pays à revenu intermédiaire et de l’Etat du Cameroun, à hauteur de 74 Milliards F CFA.

Selon les prévisions de l’équipe en charge de la mise en œuvre du projet, il est prévu un taux de réalisation de 60% pour l’année 2023 et l’achèvement des travaux de construction du pont sur le Mayo Boneye.

 Le projet accuse plusieurs mois de retard lié à l’impact de la pandémie à Covid. Il fait partie de la phase 1 du projet régional intégrateur du réseau routier dans le bassin du lac Tchad qui prévoit à cet effet, la construction du pont sur la Logone entre Yagoua et Bongor et des aménagements connexes.

Dans ses composantes, le projet global comprend : les travaux de construction du pont entre Yagoua et Bongor ; les travaux de construction du pont transfrontalier entre Yagoua et Bongor et ses accès ; l’aménagement et l’équipement du poste frontalier et des bâtiments annexes: un bâtiment de services avec infirmerie incorporée; un bâtiment énergie; deux postes de police; deux postes de gendarmerie; un bâtiment pour pèse essieux  et l’aménagement d’un parking pour poids lourds ; la maîtrise d’œuvre complète dans le cadre des travaux d’aménagement et équipement du poste frontalier et des bâtiments annexes ; la formation des services, sensibilisation des acteurs et voyages d’études et l’élaboration d’un manuel de gestion du poste frontière et formation à son l’utilisation.

Les principaux résultats attendus de la mise en œuvre du projet rentrent en droite ligne avec les priorités des bailleurs à la sous-région, notamment à travers : le renforcement et l’accroissement de la libre circulation des biens et des personnes entre les deux Etats, vecteur de l’intégration régionale ; la réduction des durées et des coûts de voyage.

Aussi, l’amélioration des conditions de transport et de la sécurité des usagers et, le renforcement de la résilience des zones inondables avoisinantes face aux changements climatiques. A travers ce pont et ses voies de raccordement vers Bongor et Yagoua, il s’agira de l’ouverture d’un troisième point d’échanges officiels entre le Cameroun et le Tchad qui permettra de redynamiser les échanges commerciaux entre les deux pays.

Cameroun-France: pour le renforcement de la sécurité dans la sous-région

Le sujet a été abordé au cours d’une audience accordée au nouveau commandant des Eléments français au Gabon (EFG) par le chef d’Etat camerounais, jeudi au Palais de l’Unité

Le nouveau commandant des Eléments français au Gabon (EFG), le Général Charles de Kersabiec, a été reçu en audience, jeudi 1er décembre 2016, par le Président de la République du Cameroun Paul Biya. Leurs échanges ont porté sur l’évaluation de la situation sécuritaire dans la sous-région.

Au terme de cet entretien, le Général Charles de Kersabiec s’est dit heureux d’avoir été reçu par le chef de l’Etat camerounais, qui a marqué sa satisfaction pour l’excellence de la coopération militaire entre la France et le Cameroun, orientée vers des actions conjointes futures.

Dans la cadre de la lutte contre Boko Haram notamment, la coopération militaire entre Yaoundé et Paris se manifeste par le biais d’un échange de renseignements, mais également par des formations en faveur des forces spéciales, et l’octroi de matériel militaire divers.

Autre sujet évoqué entre les deux personnalités, la stabilisation de la RCA. Le commandant des Eléments français au Gabon (EFG) a déclaré que les pays voisins ont un rôle majeur à jouer, à la suite du retrait des troupes françaises au titre de l’opération Sangaris. Le Cameroun dont les éléments sont impliqués dans les opérations de maintien de la paix en cours en Centrafrique, peut compter sur l’appui de la France pour l’encourager dans ses efforts.

Au Palais de l’Unité, l’émissaire français était accompagné par l’Ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, tandis que le président Paul Biya était assisté du Général de Brigade Aérienne, Emmanuel Amougou, par ailleurs chef d’état-major particulier du chef de l’Etat.

Le Général Charles de Kersabiec en audience avec le président Paul Biya jeudi, 01 décembre 2016, au Palais de l’Unité.
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Plan stratégique du FSC 2015-2020: le Cameroun renouvelle son engagement

C’était au cours d’une rencontre qui a regroupé le 19 novembre 2016 à Brazzaville, les membres du Conseil d’administration pour la bonne gestion des forêts dans la sous-région

Les membres du Conseil d’administration pour la bonne gestion des forêts (FSC) et les parties prenantes du Bassin du Congo, notamment le Cameroun, le Congo, le Gabon et la RD Congo, viennent de renouveler leur engagement en faveur de la mise en uvre du plan stratégique du FSC 2015-2020, avec une meilleure implication des populations autochtones, rapporte mardi, à Brazzaville, la presse locale.

La réunion, qui a regroupé le 19 novembre dernier dans la capitale congolaise, les membres du Conseil d’administration du FSC et les acteurs de la sous-région, notamment les pouvoirs publics, la société civile et les entreprises, a permis aux participants de définir les meilleurs moyens pour protéger les forêts et les populations autochtones qui en dépendent.

Cette rencontre, selon le directeur général du FSC, Kim Carstensen, visait à informer les parties prenantes des prochaines étapes de la mise en uvre du plan stratégique du FSC 2015-2020, et des principales conclusions des précédentes réunions régionales.

En effet, la gestion durable des ressources forestières soulève l’épineuse question de la participation des peuples autochtones et locaux dans ce processus.

Le directeur de programme FSC Bassin du Congo, Mathieu Auger-Schwarzenberg, a estimé que ces discussions avec les parties prenantes du Bassin du Congo ont été une occasion pouvant aider à mieux cerner les challenges et les défis liés au changement climatique afin de trouver les meilleures stratégies nécessaires à la sauvegarde des forêts et des communautés locales.

Parmi les membres du conseil d’administration du FSC – première organisation internationale à avoir développé une certification environnementale crédible des ressources naturelles -, il y a un comité permanent des peuples autochtones en charge de défendre les intérêts de ces minorités.

« On a placé très haute la reconnaissance des droits des peuples autochtones au sein de l’organisation. C’est l’un des défis majeurs qu’est en train de relever notre organisation », a déclaré M. Auger-Schwarzenberg, ajoutant qu’une organisation dispose d’un ensemble d’outils qui permettent aux entreprises privées d’impliquer les peuples autochtones dans l’exploitation forestière.


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La Côte d’Ivoire prévoit une interconnexion électrique avec des pays de la sous-région

Le projet évalué à plus de 205 milliards de F concerne la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée. Objectif, améliorer le système de distribution de l’énergie

Un projet d’interconnexion électrique entre la Côte d’Ivoire et trois de ses voisins, la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée, va devenir bientôt une réalité, a-t-on appris mercredi auprès des responsables du ministère ivoirien en charge de l’Energie.

Selon le directeur du Centre international des métiers d’électricité de Côte d’Ivoire Béhi Togba, des séances de formation ont été initiés dans le cadre de l’amélioration des performances techniques et commerciales des structures en vue de faciliter l’intégration, la mise en service de l’exploitation de la ligne d’interconnexion.

« Des lignes de haute tension sont prévues pour interconnecter les quatre pays que sont la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée. Il s’agit de renforcer les compétences des acteurs pour atteindre de manière efficace les objectifs fixés », a noté M. Togba.

Le ministre ivoirien de l’Energie Adama Toungara a indiqué auparavant que ce projet, d’un coût prévu à plus de 205 milliards de FCFA (plus de 300 millions d’euros), visait à construire une ligne de 1.300 km qui viendrait améliorer le système de distribution de l’énergie électrique dans la sous-région.

De l’avis du ministre, le réseau électrique maillé est une bonne base pour le marché ouest-africain d’échanges d’énergie électrique.
Le projet d’interconnexion devrait assurer un approvisionnement en électricité optimale, fiable et à coût abordable pour les populations.

La Côte d’Ivoire fournit déjà de l’électricité aux autres pays de la région ouest-africaine, le Ghana, le Burkina Faso, le Togo, le Benin et le Mali.

Lors d’un récent conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné a fait état de l’engagement du gouvernement ivoirien à la production et à la distribution d’une énergie abondante, de qualité et compétitive pour la sous-région.


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Le secteur financier de la Cemac  »globalement sain et stable », selon la Beac

L’information est rapportée dans une note rendue publique lundi 25 mai 2015 par la Banque centrale de la sous-région

Le secteur financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) « demeure globalement sain et stable », quant aux risques et vulnérabilités susceptibles de l’affecter négativement, selon une note rendue publique ce lundi par la Banque centrale de la sous-région (Beac).

Cette note est consécutive à la tenue, le 29 avril dernier à Yaoundé, la capitale camerounaise, d’une session ordinaire du Comité de stabilité financière en Afrique centrale (CSF-AC).

Selon la Beac, les risques pesant sur la stabilité financière sont globalement maîtrisés, malgré la chute des cours du pétrole.

Après avoir recommandé la vigilance de la part de l’ensemble de ses membres, le CSF-AC a adopté son plan d’actions pour la période 2015/2016 prévoyant, d’une part, le développement du cadre d’analyse macro prudentielle et d’intervention et, d’autre part, la définition de ses modes d’intervention qui n’ont pas été dévoilés.

Il est également annoncé l’élaboration d’un tableau de bord des indicateurs de stabilité financière ainsi qu’un canevas de la revue sur la stabilité financière en zone Cemac.

Le siège de la Beac à Yaoundé au Cameroun
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