L’annonce du président de la Fécafoot a été faite en marge de l’atelier de recyclage des journalistes de sport, ce lundi 27 juin.
«Samuel Eto’o n’est pas seulement la clé, il est un trousseau de clés». Pour reprendre une expression chère à Jean Lambert Nang. Ce qui confirme qu’il est capable d’ouvrir plusieurs portes, le président de la Fecafoot, a annoncé hier avoir conclu un accord de financement à hauteur de 9 milliards de F.
«J’ai le plaisir de vous annoncer que j’ai négocié et obtenu un accord de principe pour un emprunt de 9 milliards de F avec une banque de la place. Alors mes prérogatives de président m’accordent le pouvoir d’engager la fédération. Je souhaite néanmoins consulter l’Assemblée Générale de la Fecafoot avant de signer. La convention sera officialisée lorsque cette Instance en aura validé le principe. Ces fonds serviront à financer la construction des stades de proximité et à achever l’immeuble siège de la fédération », a-t-il annoncé avec un brin de fierté.
Dans son ambitieux projet de redonner au football camerounais sa grandeur d’antan, le président de l’instance faitière du football camerounais veut également améliorer les conditions de vie et de travail des employés de la Fédération. C’est dans cette optique qu’il envisage également avec cet argent achever l’immeuble siège de la Fécafoot. Un bâtiment en chantier entamé en 2012 sous l’ère de la présidence de Iya Mohamed, situé en face du Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, à Warda.
Au moment où la Covid-19 dévaste plusieurs sélections en pleine préparation de la Can, la Confédération africaine de football fixe le taux de remplissage des stades.
La Caf est obstinée à réduire le risque de condamnation dans les stades pendant la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations que le Cameroun accueille du 9 janvier au 6 février 2022. Mais, elle s‘y déploie mal. Alors que les autorités camerounaises n’avaient pas souhaité fixer des jauges d’affluence dans les stades, la Caf via une note à toutes ses fédérations membres envoyée le 31 décembre 2021 précise :
– A titre volontaire, et en complément des mesures préventives déjà adoptées, soit la vaccination et les tests obligatoires pour tout supporter qui veut entrer dans un stade, les jauges suivantes sont appliquées jusqu’à nouvel avis:
1- 80% de la capacité des stades lors des matches de l’équipe du Cameroun (48 000 spectateurs au stade d’Olembe)
2- 60% de la capacité des stades lors des matchs des autres équipes
Est-ce que les billets ont donc été tirés dans cette perspective? Si non, qui assume le manque à gagner de la différence?
A quoi servent toutes ces restrictions à partir du moment où il faudra être vacciné contre la Covid-19 et possédé un test négatif pour avoir accès dans les stades ? Avec toutes ces mesures limitatives, la Caf n’est-elle pas en train de tuer l’engouement qu’il y aurait pu avoir chez les fans du football africain ?
En rappel, le dernier Euro s’est déroulé l’été dernier, dans des stades bondés, à travers 10 pays, dans un continent européen très affecté par le coronavirus…
Ceci, justifie-elle, dans un souci d’objectivité et de neutralité. Un laboratoire indépendant internationalement reconnu sera sollicité.
Pendant la Coupe d’Afrique des nations 2021, les tests Covid-19 des joueurs des équipes nationales se feront par un laboratoire indépendant internationalement reconnu. « Dans un souci d’objectivité et de neutralité, en vue de garantir les mesures de confiance de part et d’autre », justifie la CAF.
la mesure a été annoncée au cours d’une concertation qui a réuni ce 16 novembre à Yaoundé, le ministre des Sports et de l’Education Physique, président du Comité local d’organisation, Narcisse Mouelle Kombi ; Le Ministre de la Santé Publique, Manaouda Malachie ; Le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba ; et la 1″ Vice-Présidente de la Fécafoot, Céline Eko Mendomo.
Il a été arrêté que les supporters ne pourront accéder aux stades dans lesquels se joueront les matches de la CAN 2021, que s’ils sont entièrement vaccinés ou présentent des tests PCR négatifs datant d’au moins de 72h, ou encore d’un TDR anti-génique négatif de moins de 24h.
Enfin, il est demandé aux autorités sanitaires compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter la vaccination et la réalisation des tests Covid-19 sur l’ensemble des sites de la compétition.
Rappelons que CAN va se disputer au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2021.
Le Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR) et sa suite entament ce 16 et jusqu’au 23 octobre, une visite de tous les sites retenus pour abriter la compétition.
La mission est composée de journalistes des medias étrangers, de ministres, gloires du football et autres personnalités de la République.
Comme anciens sportifs, on retrouve notamment : S.E. Roger Milla, Samuel Eto’o, Patrick Mboma, Rigobert Song, Alioum Boukar et S.E. El Hadj Diouf.
Parmi les médias on retrouve entre autres : Eurosport, BBC, RFI, Africanews et Canal +.
La mission conduite par le SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh du 16 au 23 octobre, vise à confirmer que les infrastructures retenues pour la Can répondent aux normes, et peuvent même accueillir une édition de Coupe du monde des moins de 20 ans.
La tournée démarré par les villes de Douala au littoral et Bafoussam à l’Ouest.
Plus de détails dans ce communiqué radio lu sur les ondes du Poste national de la CRTV.
Dans le cadre des préparatifs de la CAN que le pays de Paul Biya abritera du 9 janvier au 6 février 2022, une importante délégation de 22 personnes séjourne au Cameroun. La FIFA, qui a acquis l’intégralité des droits Tv et marketing des fédérations africaines de football, travaille pour une meilleure rentabilité de la CAN.
La Fédération internationale de football association (Fifa) a décidé de prendre le contrôle de la Confédération africaine de football (Caf). Le simple fait que l’actuel secrétariat général de la Caf, est désormais dirigé par un ancien de la Fifa (Véron Mosengo-Omba) en dit long sur les visées expansionnistes de l’instance faitière du football mondial. En effet, pour la première fois, une mission d’inspection de la Caf est accompagnée d’une forte délégation de la Fifa.
Le profil des responsables de la Fifa qui arrive au Cameroun laisse présager des objectifs visés par cette mission. La délégation de la FIFA est constituée de neuf personnes. Parmi ces derniers, des noms bien connus et des cadres dont la présence, de par leur fonction au sein de l’institution, n’est pas hasardeuse. C’est le cas de Jaime Yarza Gonzalez, directeur des Compétitions, Colin Smith, responsable des Tournois et officier des Evènements ou Gary David Moretti, responsable de la Gestion des Compétitions.
La Fifa, qui a acquis l’intégralité des droits Tv et marketing des fédérations africaines de football, vient avec ses experts dans l’organisation des grands événements footballistiques pour mieux contrôler le business. Ainsi, Frank de Redelijkheid; (FIFA HEAD OF SPECIAL EVENT) fait partie de la délégation. Il va servir de courroie de transmission pour la gestion du côté événementiel de la CAN. Marco Güntensperger, dont la société BULLIT PRODUCTION va gérer toutes les opérations événementielles de la CAN est également du voyage de Yaoundé.
Ils auront été précédés par l’ensemble de la délégation de la CAF, attendue en mi-journée à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Elle viendra retrouver au Cameroun : Alexandre Aimé Siewe, directeur de la Communication, et Dr Sidiki Boubakary, membre de la Commission médicale de la CAF. Les deux cadres de l’instance faîtière du football africain séjournent depuis quelques jours déjà dans leur pays d’origine.
Anthony Baffoe, le Secrétaire général adjoint, en charge du développement du football, est à la tête de la délégation CAF. Le Ghanéen a devancé ses collaborateurs. Il est arrivé à Yaoundé à la mi-journée du 20 mai. Du 22 au 28 mai 2021, la mission FIFA/CAF procèdera à l’inspection des infrastructures sportives et hôtelières pressenties pour abriter la CAN «Cameroun 2021» dans les villes de Yaoundé, Douala, Limbe-Buea, Bafoussam et Garoua, villes devant accueillir la phase final.
La préparation de la cérémonie du tirage au sort constitue l’un des points d’ancrage de la visite mixte FIFA/CAF au Cameroun. Celle-ci débutera d’ailleurs par une visite du site retenu pour la cérémonie et du lieu des réunions CAF/COCAN pour le tirage au sort. Le défi de la CAF étant de voir le Cameroun faire aussi bien, si ce n’est mieux, que l’Egypte, pays hôte de l’édition 2019.
Pose des pieds sur les accoudoirs et les dossiers, occupation anarchique des places et dépôt d’ordures sur des emplacements inappropriés. Tels sont les actes pour lesquels le ministre des Sports et de l’éducation physique vient de siffler la fin de la récréation.
Le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi fustige les actes de déviance dans les stades depuis l’ouverture, samedi dernier, du sixième championnat d’Afrique des nations. « Il s’agit par exemple du piétinement des sièges, de la pose des pieds sur les accoudoirs et les dossiers, de l’occupation anarchique des places et du dépôt d’ordures sur des emplacements inappropriés », condamne le président du Comité local d’organisation dans un communiqué publié ce 18 janvier 2021.
Il rappelle à l’ensemble des spectateurs, « la nécessité de sauvegarder la qualité, l’intégrité et la propreté des infrastructures sportives, qui constituent de belles et prestigieuses réalisations du Président de la République, S.E. Paul BIYA, en faveur de la jeunesse camerounaise ».
Le patron du Cochan invite les volontaires et les stadiers commis aux tâches de surveillance et de maintien de la discipline au sein des stades, afin qu’ils soient davantage vigilants, attentifs et rigoureux en la matière. Narcisse Mouelle Kombi rappelle enfin l’impérieuse nécessité de respecter les mesures barrières contre le Covid-19, notamment le port du masque et la distanciation physique.
En plus des lieux traditionnels, le Comité local d’organisation du Championnat d’Afrique des nations annonce que les billets seront aussi vendus dans les stations-service Total.
Les quatre points de vente des billets d’entrée dans les stades durant le Chan sont : l’Institut nationale de la jeunesse et des sports (INJS) ; la fédération camerounaise de football (Fécafoot) ; les guichets des stades concernés par le tournoi et les stations Total.
Eric Binfon, le président de la commission billetterie du Cochan, interviewé par le quotidien national Cameroun Tribune du 7 janvier 2020 annonce que : «tout est prêt. Les tickets d’accès austade seront en vente le moment venu, bien avant le début de la compétition».
Les prix des tickets oscillent entre 1000 et 50 000 FCFA pour les stades de Limbe dans le Nord-Ouest, Réunification de Douala, et Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Par contre, l’entrée dans la cuvette de 50 000 places de Japoma à Douala coûtera entre 1500 et 50 000 FCFA.
En accord avec la CAF, le taux de remplissage des stades a été fixé à 25% dans le but de lutter contre la propagation de la Covid-19. Ce barème pourrait être revu à la hausse à l’étape des éliminatoires, si le public observe scrupuleusement les mesures barrières.
En rappel, la compétition va démarrer le 16 janvier 2021 à Yaoundé par un choc d’ouverture entre le Cameroun et le Zimbabwe.
La CAF et le COCAN ont présenté les différents montants des tickets d’entrée aux stades lors du Championnat d’Afrique des nations 2021 prévu au Cameroun du 16 janvier au 7 février prochain.
Les prix varient entre 1000 et 50 000 FCFA. Ils ont été arrêtés par la CAF et le Comité local d’organisation (Cochan) du sixième championnat d’Afrique des nations.
Les quatre stades retenus pour la compétition sont basés dans trois villes à savoir le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé (40 000), le complexe de Japoma (50 000), le stade omnisports de Bepanda (40 000) à Douala et le stade omnisports de Limbé (20 000).
En visite sur le site de Douala début décembre, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a laissé entendre que les stades pourraient entre remplis entre 30 et 50% en vue du respect des mesures de lutte contre la pandémie de la Covid-19
Trouvez -dessous les coûts d’accès aux différentes zones des stades retenus.
Les émissaires de l’instance faîtière du football africain, au Cameroun du 11 au 20 janvier 2018, ont attiré l’attention des autorités sur des travaux supplémentaires à effectuer sur les stades de la compétition et sur ceux réservés aux entraînements.
Du site de construction du stade d’Olembé à celui de Bafoussam, l’état actuel des infrastructures sportives de la Coupe d’Afrique des nations (Cameroun 2019) ne satisfait pas encore aux attentes de la Confédération africaine de football. De nombreux travaux doivent encore être entrepris dans les stades de la compétition et d’entraînement.
Au sujet du stade Paul Biya d’Olembé, dont la livraison de la première phase est attendue en décembre 2018, les experts de la Caf trouvent le planning des travaux qui leur a été présenté « très ambitieux ». Ils appellent les autorités à procéder à l’évaluation hebdomadaire du chantier et au respect des délais. Il en est de même du stade annexe d’Olembé. Les vestiaires du stade de Melen, deuxième infrastructure d’entraînement du complexe Paul Biya, doivent être remis aux normes de la Caf.
Le Cameroun doit par ailleurs : entamer urgemment les travaux de rénovation, notamment la construction des aires de jeu du stade omnisports de Japoma et ses deux annexes ; ramener les vestiaires sous les loges, isoler les stades à la vue des logements adjacents et sécuriser les sites (stade de Bépanda) …
Bien que réaménagé pour la Can féminine tenue au Cameroun en 2016, le stade Ahmadou Ahidjo (Yaoundé) devra de nouveau rentrer en chantier. L’aménagement d’une salle de contrôle pour la surveillance, d’un système de canalisation des eaux dans les douches… sont quelques-uns des travaux à y mener.
Le Stade omnisports de Limbé n’est pas en reste. Les émissaires de la Caf ont demandé que l’aménagement des voies d’accès soit achevé, que l’état de la pelouse soit amélioré, que la peinture soit refaite, entre autres. Ledit stade a été homologué le 5 février 2016 alors que, certains ouvrages restaient encore à faire, notamment la construction des voies d’accès. Les inspecteurs de la Caf avaient, au terme d’une mission, donner leur approbation que des évènements sportifs d’envergure nationale et internationale y soient organisés. La Can féminine de football s’y est tenu de décembre 2016 à janvier 2017.
Sept pays étrangers sont engagés dans la construction et la réhabilitation de stades devant servir pour abriter les activités de la Coupe d’Afrique des nations 2019.
Le Cameroun s’active dans la préparation de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019) dont elle espère toujours recevoir l’organisation malgré les points de vue négatifs de l’actuel président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad.
Le principal défi du Cameroun reste lié à la disponibilité des infrastructures exigées pour une Can à 24 équipes. Ce sont des stades de compétition et d’entrainement, des infrastructures hospitalières et aéroportuaires, des hôtels…
S’agissant des stades, objet de la dispute entre le pays et le successeur du Camerounais Issa Hayatou, deux des six retenus pour les matchs de pouls sont en construction. Les autres sont en cours de réhabilitation. Le Cameroun en a confié la responsabilité à ses partenaires étrangers que sont les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Unis, la France, la Turquie et la Chine.
«l’Italie, par la société Piccini, construit le complexe sportif d’Olembe (plus de 160 milliards de F CFA) ; la Turquie, par la société Yenigun, construit le complexe sportif de Japoma (166 milliards de F CFA) ; le Canada, par la société Sodevi, est chargé de la réhabilitation du Stade de la Réunification et d’un stade annexe, ainsi que de quatre terrains d’entraînement à Bafoussam ; la France, par la société Alcor, est chargé de la réhabilitation des Stades de Mbappe Lepe et de Bonamoussadi ; le Royaume-Uni, par la société Mota Engil, est chargé de la réhabilitation du Stade Roumde Adjia de Garoua, ainsi que la construction d’un stade annexe et d’un hôtel quatre étoiles de soixante-dix chambres ; les Etats-Unis d’Amérique, par la société Prime Potomac, est chargé de la réhabilitation de quatre stades d’entraînement, de l’Hôtel La Bénoué et la construction d’un hôtel quatre étoiles de soixante-dix chambres», avait souligné, lundi, le président de la Fecafoot, Tombi A Roko Sidiki, dans un communiqué publié en guise de réponse aux récentes déclarations d’Ahmad Ahmad.
La Chine, un autre partenaire du Cameroun, s’était occupé de la construction des stades omnisports de Limbé et de Bafoussam. Ceux-ci avaient déjà été homologués par la Caf.
À 38 jours de la compétition qu’abrite le Cameroun, les travaux sont en phase terminale sur les différents stades en chantier
Depuis quelques jours, le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé présente un nouveau visage. Une nouvelle attraction architecturale s’offre aux passants de la capitale camerounaise. Sa toiture métallique déjà posée fait également des curieux.
De jour comme de nuit, ouvriers et ingénieurs mettent les bouchées doubles pour effectuer les dernières touches de maçonnerie, de peinture, de renouvellement des atours de la clôture. Des sources indiquent également que les vestiaires sont achevés, les pylônes des projecteurs dressés, le parking marqué et les lampadaires en place pour l’éclairage.
Mutations similaires aux stades annexes n°1 et 2. L’inquiétude d’il y a quelques mois laisse désormais place à un sentiment de sérénité. En effet, les pelouses, régulièrement tondues, ont fière allure. Au stade annexe n°1, les vestiaires sont en cours d’équipements et les douches prêtes. Grâce à l’énergie solaire, l’eau chaude y sera fournie. Le béton de propreté pour les gradins a aussi été posé. Nous sommes entre 80 et 85% de taux d’exécution. Il est prévu que les vestiaires ici soient livrés le 15 octobre prochain », a confié René Tabi, responsable du chantier pour Djeumo Btp, au quotidien national Cameroon Tribune.
La mascotte de la Can féminine 2016.Droits réservés)/n
Pendant sept jours, la délégation de la CAF va, entre autres, visiter et inspecter les stades de la ville de Yaoundé et quatre hôtels de la place
Une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) conduite par Mohamed Ahmed est arrivé au Cameroun dans la soirée du lundi 25 juillet 2016. Au programme de cette mission, l’inspection des stades et autres infrastructures en vue du bon déroulement de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football féminine qu’accueille le pays en novembre prochain.
Pendant sept jours, la délégation de la CAF va visiter et inspecter, les stades de la ville de Yaoundé à savoir le stade omnisports Amadou Ahidjo, le stade militaire, ainsi que quatre hôtels de la place.
La délégation se rendra ensuite à Buea et Limbe dans la région du Sud-Ouest pour inspecter Molyko Stadium, le Centenary Stadium de Limbe, le Stade Omnisports de Limbe et le Middle Farm Stadium. Il en sera de même pour les quatre hôtels des villes retenues pour accueillir les délégations lors de la CAN féminine.
En marge de cette visite, la délégation va travailler avec le comité d’organisation local de la CAN sur les aspects logistiques – transport local, IT – la production TV et aspects marketing, ainsi que la communication.
Cette visite de travail de la CAF survient après la descente sur le terrain, la semaine dernière, du Premier ministre Philemon Yang qui appréciait alors l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures.
L’expert CAF et les autorités (Photo archive)Droits réservés )/n
L’attaquant franco-camerounais du football club toujours handicapé par sa fracture de fatigue au tibia gauche, envisage de se faire opérer pour mieux retrouver les stades de foot
Handicapé par plusieurs blessures depuis le début de la saison, le natif de Douala Paul-Georges Ntep n’a disputé que 920 minutes en 14 apparitions et affiche un bilan de deux buts et trois passes décisives, un apport bien loin de ce que Rennes espère de son attaquant international.
Le footballeur souffre de grave fracture au tibia gauche et s’il est finalement opéré pour soulager ses douleurs, il signerait la fin de ses espoirs d’être retenu avec l’équipe de France pour l’Euro-2016 qui se joue du 10 juin-10 juillet en France.
Paul-Georges Ntep, né le 29 juillet 1992 à Douala, métropole économique camerounaise, immigre en France à l’âge de huit ans pour aller vivre avec sa tante installée dans la commune de Grigny au sud de Paris.
Malgré une demande à jouer avec l’équipe du Cameroun, le footballeur international a finalement choisit l’équipe de France après avoir acquis la nationalité française. Agé de 23 ans seulement, Paul-Georges Ntep a encore sa carrière devant lui.
Elles sont en course pour l’engazonnement synthétique des stades en construction dans sept communes du Cameroun
La Fédération camerounaise de football ( Fécafoot) a publié, mardi 02 mars 2016, les résultats d’un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation des travaux de construction des terrains de football en gazon synthétique.
L’avis lancé le 08 janvier dernier visait à présélectionner des entreprises pour l’aménagement des terrains des villes de Bafang, Bafia, Banganté, Bamenda, Ngaoundéré, Ngoumou et Sangmélima.
Sept stades avec des pelouses en gazon synthétique doivent être livrés. Six entreprises ont été sélectionnées pour décrocher ce marché. Il s’agit de Polytan, Groupement Jut, Top Modular, Groupement Edga et Greenfield, Prime Protomac global et Sae International.
C’est le 23 novembre 2015 que la Fécafoot a signé des accords avec les communes sus évoquées. Les conventions portaient sur la conception, la construction, l’exploitation et l’entretien des terrains de football en gazon synthétique, ainsi que leurs annexes. Les gradins et les vestiaires étant aux frais des communes. Le projet est entièrement supporté par l’association qui avait pris l’engagement de doter les communes de ces aires de jeu.
Selon le président de la Fécafoot, Tombi à Roko Sidiki, « il est incontestable que des terrains de football de bonne qualité sont d’une importance capitale non seulement pour la formation des jeunes joueurs mais aussi pour pour la qualité du spectacle produit par les joueurs d’élite. Toutes choses susceptibles de ramener les spectateurs aux stades et donner une visibilité aux matchs en championnats professionels en quête d’éventuels sponsors ».
D’un coût initial de 18 milliards, le stade de Limbé en a déjà englouti 20. Et ce n’est pas fini ! Il a été baptisé » Stade Omnisports »…Une absurdité ! Il a fallu parer au plus pressé. Après le coup de blues de la délégation interministérielle, inquiète de l’avancement poussif des travaux en vue de la Can féminine 2016, prévue en novembre prochain, suite à un report de quatre mois à la demande du Cameroun, le gouvernement était dans la quasi-obligation de faire quelque chose.
La raison ? Une visite officielle de M. Espoir Assogbavi, l’émissaire de la Confédération Africaine de Football (CAF), en séjour au pays d’Enganamouit, le temps d’inspecter les infrastructures sportives, hôtelières et hospitalières devant abriter la CAN de football féminin du 19 Novembre au 3 Décembre 2016.
L’idée toute trouvée, était une cérémonie de baptême. Pas d’inauguration ! Pas question d’en rajouter dirait-on. 44 ans après la Can 1972, ce serait un comble d’inaugurer un stade assez commun dans des villes africaines, le premier de l’ère du Renouveau, 33 ans après son avènement. Lequel ne dispose pas encore d’une alimentation en eau et en électricité, reste dépourvue de barrière, exige encore de nombreuses finitions et d’aménager l’entrée. Et pourquoi pas un toit, comme de nombreux stades modernes en portent, y compris sur le continent
Du beau monde est donc venu à Nguémé, à huit kilomètres de la ville de Limbé, longeant la desserte de la Sonara. Un rappel des troupes, des hautes personnalités de l’Etat aux militants du Rdpc, spectateurs des deux rencontres du jour opposant outre des formations locales, mais aussi une sélection junior des Lionnes Indomptables à des talents du coin.
A la fin, toujours ce goût amer des symboles. Alors que l’on s’attendait à un nom de baptême emblématique, original, traduisant notre aspiration commune à célébrer et honorer figures, héros et talents d’exception, le ministre Bidoung Mpkatt a mis fin aux espoirs : «après moult tractations, il a été décidé que le stade va s’appeler »stade omnisports de Limbe »», a tranché le patron des Sports.
C’est ainsi chez Mbappé Léppé, Eugène Njo Léa, Docteur Abéga, Thomas Nkono, Roger Milla, Joseph Antoine Bell ou Samuel Eto’o. Dans leur pays, quand on ne peut donner le nom de Paul ou Chantal Biya à une bâtisse, un événement ou un prix, on décide de baptiser un stade d’un terme abscons comme on l’a longtemps fait pour la cuvette de Mfandena, désignée Stade Omnisports alors qu’elle portait le nom de Stade Ahmadou Ahidjo. Banni depuis 1984, cette appellation est revenue cahin-caha dans les m urs et documents officiels.
Manque t-on dans le domaine du football et du sport de ces génies et talents d’exception qui ont fait rayonner le Cameroun et raffermi la cohésion nationale ? Manquons-nous de héros dont le souvenir peut rehausser notre quête de dignité et de développement ? Faudra-t-il définitivement désespérer de voir disparaître une culture du dévoiement de l’histoire de nos résistants depuis 1957, au profit du lustre de l’aventure coloniale ?
La mémoire est rangée dans les placards officiels. Et ceux qui militent pour cette cause donnent l’impression de courir dans un vieux sac de jute. Un kouta dans lequel on s’enferme au pays de Bernard Fonlon, chantre du bilinguisme à travers la célèbre revue Abbia, ministre emblématique, originaire de cette partie anglophone du Cameroun. Comme d’autres du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, acteurs de l’Histoire, si on avait pris le temps de travailler sérieusement, avec une générosité d’âme et un sens élevé des symboles et des valeurs, il aurait mérité de voir son nom adossé à une bâtisse, une infrastructure ou…un stade.
C’est le défi des générations actuelles. Et, ce combat n’est pas vain. Il faut le mener !
Les deux parties ont signé lundi, à Yaoundé, des conventions de partenariat pour la construction de terrains en gazon synthétique dans sept municipalités du Cameroun
La mise en uvre du programme quadriennal du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Tombi à Roko Sidiki, fait ses premiers pas.
Lundi, 23 novembre 2015, à Yaoundé, la Fécafoot a procédé à la signature de conventions de partenariat avec les communes de Bafia, Bafang, Bangangté, Bamenda, Ngaoundéré, Ngoumou et Sangmélima, pour la conception, le financement et la construction de terrains de football en gazon synthétique, des gradins et des vestiaires. Objectif, pallier la désuétude et l’inexistence d’aires de jeu de qualité au Cameroun. Parmi les quatre membres du gouvernement ayant pris part à la cérémonie de lundi, le ministre des Sports et de l’Education physique.
Pour le président de la Fécafoot, il s’agit de « contribuer au développement des infrastructures sportives », afin d’améliorer la qualité du spectacle dans les compétitions nationales, de ramener le public dans les gradins et donner davantage de visibilité aux compétitions en quête de sponsors.
D’après lesdits accords, la Fécafoot va s’occuper entre autres, de la conception, du financement et de la réalisation des travaux des terrains et des accessoires, tandis que les municipalités auront à charge les vestiaires et les gradins. Elles s’occuperont également de l’entretien des ouvrages réalisés, même si la Fécafoot mettra à disposition un tracteur pour la conservation du gazon synthétique.
Les deux parties devront se mettre d’accord pour désigner un régisseur pour la gestion des terrains et les revenus seront partagés à parts égales. « D’ici peu, nous allons effectuer un appel d’offres auprès des entreprises agréées en pose de gazon synthétique à la Fifa. Les travaux devraient débuter en janvier 2016 et les premiers terrains livrés en juin 2016 », a indiqué Tombi à Roko Sidiki.
Tombi A Roko Sidiki et des maires, lundi 23 novembre 2015, à Yaoundé.Droits réservés)/n
Des prestations y relatives ont été attribuées à plusieurs entreprises locales et étrangères, par le ministère camerounais en charge des Marchés publics. Durée des travaux, huit mois
Le ministère camerounais en charge des Marchés publics vient d’attribuer des prestations à plusieurs entreprises locales et étrangères pour un montant total de plus de 24,4 milliards FCFA.
C’est en vue de la réfection du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, la capitale politique, et de finalisation du stade Ngueme de Limbe, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, appelés à accueillir les rencontres de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dames de football prévue du 19 novembre au 3 décembre 2016.
Sur le premier site cité, d’une capacité de 39.000 places et construit en 1972, il s’agit de réhabiliter la pelouse et la piste d’athlétisme, d’équiper les gradins de nouveaux sièges et d’aménager trois terrains d’entraînement.
La nouvelle arène de Limbe, pour sa part, avec ses 20.000 places, devrait subir des travaux connexes pour ses voies d’accès et de contournement, ses parkings et d’aménagement d’espaces verts pour quelque 16,9 milliards FCFA. Les travaux sur l’un et l’autre site sont prévus pour durer 8 mois.