Secteur extractif : le Cameroun suspendu de l’ITIE

L’annonce de suspension a été faite le 1er mars 2024 par l’Initiative pour la Transparence dans le secteur des Industries Extractives (ITIE).

Malgré les efforts déployés par le Cameroun pour améliorer la disponibilité des données sur les paiements des entreprises du secteur extractif et les revenus gouvernementaux, l’ITIE exige une meilleure implication de la société civile.

Selon RFI, le Cameroun obtient un score global « assez faible. Cette organisation internationale veille à ce que les ressources naturelles des pays membres soient exploitées de façon transparente et au bénéfice des citoyens. Son conseil d’administration exprime « sa vive préoccupation » concernant la société civile et rappelle que le Cameroun pour respecter ses engagements dans la mise en œuvre de la norme ITIE « doit protéger les acteurs de la société civile contre des actes de harcèlement, des intimidations, ou des persécutions s’ils expriment leurs opinions sur la gouvernance des secteurs gaziers, pétroliers, miniers ».

« Des faiblesses sont notées dans l’engagement de la société civile dans l’EITI et dans sa capacité à utiliser le processus pour influencer la prise de décision publique. Ces défis sont liés à un manque de responsabilité de la majorité des représentants de la société civile au sein du groupe multipartite (MSG) et à des problèmes de gouvernance plus larges », peut-on lire dans le document de l’ITIE.

La prochaine validation du Cameroun interviendra en avril 2027 et le pays devra apporter des mesures correctives à une vingtaine d’exigences. En plus de cela, il faudra que l’ensemble des acteurs du processus se soient appropriés une compréhension claire de la norme 2023, qui est plus exigeante sur des questions comme la propriété effective ou encore les questions de transition énergétique.

« Je suis très attristé par cette suspension de notre pays de l’ITIE, la deuxième du genre en moins de trois ans. Je suis d’autant plus triste que j’ai modestement contribué avec le Ministre Abah Abah, à l’entrée du Cameroun dans cette initiative (Londres 2007) mais surtout parce que l’affaire GLENCORE fait partie des motifs, alors même que nous avons formulé des propositions qui auraient pu éviter ça. En fin de compte l’opacité dans la gestion de notre industrie extractive n’est que résultante d’une corruption systémique. Espérons qu’avec ceci, ils iront chercher les noms des fossoyeurs de notre pays chez GLENCORE », s’est exprimé Me Akere Muna.

Cameroun : la suspension des exportations du cacao vers le Nigéria reste en vigueur

 

Une réunion de concertation relative aux exportations massives et frauduleuses du cacao camerounais à destination du Nigeria a eu lieu le 24 juillet 2023.

Le Cameroun évalue à 70 milliards de F CFA les pertes dues aux exportations frauduleuses de la fève vers le Nigeria, à partir de la région du Sud-Ouest. Pour y remédier, « les mesures urgentes de sauvegarde à mettre en œuvre, en vue de l’éradication du phénomène préjudiciable des exportations massives et frauduleuses » ont été énumérées dans une circulaire élaborée au sortir de la réunion de crise, du 13 juin 2023 à Yaoundé.

Parmi celles-ci, trois principales mesures : la suspension, à titre conservatoire et jusqu’à nouvel avis, des exportations du cacao camerounais vers le Nigeria, ajoutée à la prescription aux autorités administratives des zones cacaoyères le recensement de tous les points de sortie du cacao, puis la mise en place de check-points.

Il est ressorti de la réunion de concertation du 24 juillet année courante que les mesures de suspension des exportations du cacao vers le Nigéria demeurent jusqu’à nouvel ordre. Cette réunion tenue après celle du 13 juin 2023 s’est déroulée en présence de Bernard Okalia Bilai Gouverneur de la région du Sud –Ouest l’un des importants bassins de production cacaoyère, les différents acteurs ont fait l’état des lieux sur la situation dans le Sud-Ouest.

Michael Ndoping Directeur général de l’Office National du cacao et du café (ONCC) bras séculier de l’Etat a tenu à rassurer le membre du Gouvernement à poursuivre l’application des

Can Cameroun 2021 : la Caf lève la suspension du stade d’Olembé

Le stade d’Olembé accueillera une demie et la finale, après le drame. C’est la substance d’un communiqué de presse de la Confédération africaine de football (Caf) rendu public ce dimanche 30 janvier.

Une demi-finale et la finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football auront bien lieu au Stade d’Olembé, comme c’était prévu avant le début de cette compétition. Ainsi en a décidé la Caf, ce 30 janvier, malgré un mouvement de foule qui avait fait huit morts et 34 blessés, le 24 janvier, en marge du huitième de finale Cameroun-Comores. Ainsi donc le Cameroun jouera sa demi-finale contre l’Egypte au  stade d’Olembé, le jeudi 3 février.

En effet, le communiqué de la Caf annonce que le président de l’instance faitière du football africain, le Dr Patrice Motsepe, a convoqué une réunion de la Commission d’organisation de la Can pour plancher sur le rapport établi par le Département de la sûreté et de la sécurité de la Caf en collaboration avec le Cocan, sur les circonstances de la tragédie survenue au stade d’Olembé.

Le rapport a souligné les nombreuses réunions et séances d’inspection qui se sont tenues sur le site du drame, avec des officiers supérieurs représentants la police, la gendarmerie, l’armée, ainsi qu’avec des ministres camerounais de haut rang, notamment de la défense et de la police, y compris le gouverneur de la région du Centre qui abrite Yaoundé, et d’autres parties prenantes.

Le rapport a analysé les circonstances tragiques qui ont occasionné trente-huit blessés et huit morts. Il a en outre souligné les recommandations et les interventions visant à garantir qu’une tragédie de cette nature ne se reproduise jamais.

Ayant pris note des recommandations et des engagements du Gouvernement concernant des mesures de sécurité supplémentaires en plus de celles qui ont déjà été mises en œuvre avec succès au stade Ahmadou Ahidjo lors du match Maroc-Malawi et au stade Japoma lors du match Gambie-Cameroun, la Commission d’organisation de la CAF a décidé à l’unanimité de lever la suspension imposée au stade d’Olembé et d’autoriser l’une des demi-finales de la Can ainsi que le match de la finale à se dérouler au stade d’Olembé.

En conclusion, la Caf, le Comité local d’organisation et le gouvernement du Cameroun ayant considérablement renforcé la sécurité et les moyens au Stade d’Olembé, sont convaincus que la sûreté et la sécurité des spectateurs et visiteurs seront assurés.

Cameroun : un comptable de la Crtv suspendu pour « distraction de fonds »

La décision signée du directeur général de la Crtv a été lu au journal parlé de 13h ce mardi.

Janvier René Nkaké Nsia est suspendu de ses fonctions suivant une décision rendue publique ce mercredi par le directeur général de la Cameroon radio and television (Crtv).

L’interressé occupait jusqu’à cette suspension le poste de comptable matière à la station régionale de l’Ouest du Cameroun.

Janvier René Nkaké Nsia est accusé de « distraction des biens publics », « détention illégale des biens publics », « violation grave à l’éthique professionnelle » et « refus d’obtempérer à une mission de contrôle ».

Cameroun: Visite de Le Drian et sortie de Paul Biya sur l’affaire Bolloré, timing parfait 

Alors que le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères est au Cameroun depuis hier 23 octobre, le Sgpr demande au Dg du Port autonome de Douala de surseoir à l’attribution du terminal à conteneurs à la société Terminal Investment Limited.

Les résultats de la visite de Yves Le Drian ne se sont pas faits attendre plus longtemps. En tout cas le timing semble parfait. Une correspondance du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République (Sgpr) Ferdinand Ngoh Ngoh datée du 23 octobre, jour d’arrivée du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères instruit le Directeur général du Port autonome de Douala (Pad) de suspendre la finalisation du contrat avec l’entreprise Terminal Investment Limited (TIL). Société, adjudicataire provisoire du terminal à conteneurs de l’espace portuaire.

Le Sgpr invoque les procédures pendantes devant le tribunal administratif du Littoral, entre Bolloré et cette société au sujet du terminal à conteneurs. Une évocation des procédures judiciaires à ce moment alors même Douala International Terminal (Dit), filiale camerounaise de Bolloré, chef de fil du consortium du terminal à conteneurs du Pad depuis 2005, a saisi les tribunaux en début de l’année en cours. Ceci, juste après la publication de la liste des cinq sociétés préqualifiées pour l’exploitation du terminal à conteneurs, le 12 janvier 2019. Bolloré estimait injuste sa disqualification de la short-list des sociétés présélectionnées et espérait alors une annulation du processus de désignation du nouveau concessionnaire

A lire aussi: Terminal Investment Ltd s’empare du terminal à conteneurs du port de Douala

Le vœu de l’entreprise pourrait se réaliser. En août dernier, le tribunal avait pris une ordonnance en suspension du processus de désignation d’un nouveau concessionnaire sur cette place portuaire. Décision à laquelle le Pad a fait appel.

La présidence de la République vient donc de rappeler à l’ordre le Pad. Pourtant, le 16 septembre dernier le Pad annonçait dans un communiqué « Terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri: Terminal Investment Limited (TIL) est le nouvel opérateur » et indiquait par ailleurs que « les discussions de finalisation des termes du contrat de concession, ensemble des annexes, vont débuter sans délai, dans la perspective de l’entrée en service du nouvel exploitant dudit terminal le 1er janvier 2020.»

Au vu des tournures, le partenariat entre le Pad et l’entreprise suisse TIL pourrait ne pas aller plus loin. Le contrat avec Bolloré dans le cadre de la rénovation, la modernisation, l’exploitation et la maintenance du terminal à conteneurs du Pad s’achève en fin d’année 2019.

Suspension de la Ligue de foot : «je compte défendre mon mandat par tous les moyens» (Gal Semengue)

Dans un communiqué, signé du 03 septembre, le président de la Ligue professionnel de football, le Général Pierre Semengue réitère son rejet la suspension de la Ligue par la Fécafoot. Il  appelle par ailleurs le personnel à poursuivre leurs activités dans la sérénité.

On en a pas encore fini avec la guéguerre Fécafoot-Lfpc. «En tout état de cause, le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun, le général Pierre Semengue, entend défendre son mandat obtenu lors de la l’Assemblée générale élective du 28 juillet 2016 et ce, jusqu’à son terme le 27 juillet 2020 par tous les moyens», assure-t-il dans un communiqué de presse daté du 03 septembre.

Le Général Pierre Semengue, président de la Ligue professionnel de football (Lfpc) indique par ailleurs dans la note avoir attaqué devant les juridictions compétentes, la décision de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) de suspendre la Lfpc de toutes ses activités.

Une décision purement «illégale», selon Le général, qui vise à le faire taire. En effet, il rappelle que cette suspension intervient alors que la Lfpc avait saisi la chambre de conciliation d’arbitrage et du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). «Sentant qu’elle allait être humiliée par cette instance, [la Fécafoot] a donc réagi par anticipation en suspendant la Lfpc dans le but de lui enlever son statut juridique et ses prérogatives.»

Le président de la Lfpc s’interroge également sur le silence du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Alors même que la décision de la Fécafoot met à mal «l’organisation des Championnats d’Afrique des nations de 2020 et la Coupe d’Afrique des nations de 2021.» Compétitions dont il est le président local d’organisation. Il appelle par ailleurs les employés de la Lfpc à mener sereinement leurs activités.

Le 22 août 2019, le bureau du Comité exécutif de la Fécafoot a suspendu la ligue de toutes activités pour «Violation grave et répétée de ses obligations vis-à-vis de la tutelle.»

Suspension de la ligue de football: le Général Semengue conteste la décision de la Fécafoot

La Fédération camerounaise du football (Fécafoot), en date du 22 août a suspendu la Ligue professionnelle de football de toute activité. Une décision que la ligue dirigée par le Général Pierre Semengue conteste.

La décision de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) relève d’une vendetta selon la Ligue professionnel de football camerounais (Lfpc). Ainsi, le président de la Lfpc, le général Pierre Semengue invite tous les membres de la ligue à poursuivre sereinement leurs activités notamment celles concernant les compétitions de la saison 2019/2020.

«La résolution de suspendre la ligue sonne comme des représailles suite à la saisine, par la ligue, des organes et juridictions compétents pour contester des résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot du 29 juillet dernier», peut-on lire du communiqué signé du général Semengue.

La note du responsable de la ligue datée du 23 août 2019, dénonce le fait que le bureau du comité exécutif de la Fécafoot a pris une telle résolution en l’absence du président de la Lfpc, pourtant membre statutaire de cette instance. En outre, pour la Lfpc, la Fécafoot est en violation de la loi notamment l’article 4, alinéa 1 de la Fifa qui précise: «toute discrimination d’un pays, d’un individu pour des raisons de sexe, de handicap, de religion, de naissance ou autre statut, pour toute autre raison est expressément interdite, sous peine de suspension ou d’exclusion.»

Une citation qui fait référence l’un des motifs évoqués par la Fécafoot à l’endroit de la Lfpc: la fixation de l’âge limite du président de la Lfpc à 75 ans. Alors même que le Général Semengue est âgé de 84 ans.

Le nerf de la guerre est également l’un des points de discorde entre les deux structures. La ligue indique que depuis l’arrivée du nouvel exécutif à la tête de la Fécafoot, la subvention de 410 millions Fcfa devant être octroyée par l’organe faîtière du football camerounais à la Lfpc n’a jamais été versée.

Des vives tensions persistent entre le président de la Fécafoot, Seidou Mbombo Njoya et le général Semengue depuis un moment. La bataille entre les deux personnalités est un secret de polichinelle.

La suspension de la ligue arrive alors que la rentrée de la saison sportive était annoncée pour le 1er septembre.

En rappel, le 22 août, suite à une réunion du bureau du Comité exécutif de la Fécafoot, présidée par Seidou Mbombo Njoya la ligue a été suspendue de toute activité et la reprise du championnat de la ligue 1 et 2 a été programmée dans la moitié de la semaine du mois d’octobre. Les motifs de la suspension: violation grave et réitérée de ses obligations.

Cameroun/football: carton rouge à vie pour Tombi à Roko

La commission d’éthique de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a livré son verdict dans certaines affaires. L’ancien président de la Fécafoot a été suspendu à vie, de toute activité relative au football. Il attend saisir la chambre de recours pour contester cette décision.

Vendredi dernier, la Commission d’éthique de la Fécafoot, dirigée par le magistrat Jean Pierre Soh a, à travers un communiqué, rendue sa sentence, suite à la plainte de l’Union camerounaise de club amateur de football. Une fois que l’audit du cabinet Bekolo and Partners a rendu son rapport, la Fécafoot a annoncé la saisine de la Commission d’éthique de ce dossier. Cette commission a effectivement ouvert une procédure à l’encontre de Tombi A Roko Sidiki et ses collaborateurs. Elle a siégé les 3, 4, 18 et 25 mai 2019, et les 6, 18, 25 et 27 juin 2019 et le 3 juillet 2019 et Tombi à Roko a écopé de la sanction la plus lourde.

Cette commission: « Le suspend à vie de toute activité relative au football; lui inflige une amende de 10 millions de francs Cfa; lui impartit un délai de 06 mois, à compter du 1er juillet 2019, pour s’acquitter de l’amende; recommande au président de la Fécafoot de saisir les autorités judiciaires compétentes pour la réparation du préjudice subi».

Dans la foulée des griefs retenus à l’encontre de Tombi à Roko, la Commission a ainsi motivé sa décision par : « l’octroi de crédits non remboursés et autres avantages indus aux personnels aux membres du Comité exécutif de la Fécafoot ; de mise à disposition de fonds aux personnels et à certains individus pour des missions déterminées et à l’utilisation desquels aucun rapport n’a été produit ; de malversations dans la gestion des projets de construction des stades de Bafia, Sangmélima, Bamenda et Bangangté ; de transformation d’un don de 6000 ballons offert par l’équipementier Puma, en un achat de ballons d’un montant de 79 millions prélevés dans les caisses de la Fécafoot; de conflit d’intérêt dans le cadre d’octroi de certains marchés; d’usurpation de fonction, par la notification d’un marché après la prise de service du Comité de normalisation.»

Par ailleurs, Gilles Abega Nguini, le directeur des affaires financières, pendant la période de gestion de Tombi à Roko a écopé d’une suspension de 05 ans de toute activité relative au football et 10 millions Fcfa d’amende. Gilles Abega Nguini a été reconnu coupable, selon la Commission d’éthique, de : « perception d’avantages indus pour une somme de 131.803.364 Fcfa non justifiée; tenue irrégulière de la comptabilité; participation à certains manquements au code éthique reprochés à monsieur Tombi A Roko»

Un crédit scolaire de 5 millions de Fcfa

Le directeur de cabinet de Tombi à Roko, Faustin Mbida a quant à lui été frappé d’une suspension de 2 ans de toutes activités relatives au football et d’une amende d’un million Fcfa. Il a été reconnu coupable d’avoir : « bénéficié d’un crédit scolaire de cinq millions (5.000.000) de Fcfa, encore non remboursé; fait usage de fausses factures de photographe, pour encaisser la somme de 5.130.000 Fcfa.

Un prestataire de services, Aboussalam Mahaman, a pour sa part été suspendu de toute activité relative au football et d’une amende de deux millions Fcfa. Il a été reconnu coupable de manquements graves aux dispositions du code éthique de la Fécafoot relatives à la : « perception de fonds en espèces d’un montant de 29.000.000 Fcfa sans contrat et sans preuve de livraison de biens et services à la Fécafoot; justification de dépenses d’une valeur de 6.872.740 Fcfa, par des factures d’assurance sans preuve de paiement effectif ».

Le chargé du protocole au cabinet de Tombi à Roko, Hector Ayangma n’est pas en reste. Il a été suspendu d’une durée d’un an de toute activité liée au football et d’une amende de 2 millions Fcfa. Il a été reconnu coupable « de manquements graves aux dispositions du code éthique de la Fécafoot relatives à la justification de dépenses par une facture sans preuve de livraison, d’un montant de deux millions Fcfa ».

Tombi à Roko va se défendre

D’autres personnes citées dans cette procédure ont bénéficié des circonstances atténuantes. Pour les cas Ben Modo, le Pdg de Prime Potomac, et Ismaïla Kolobo, le directeur général de KN Services, la Commission d’éthique s’est déclarée incompétente, puisqu’ils ne font pas partie de la liste des personnes assujetties au code éthique de la Fécafoot. La Commission d’éthique a recommandé ceci à toutes ces personnes : « informe les parties qu’elles disposent d’un délai de 10 jours pour demander par écrit une décision motivée ; (…) qu’elles disposent d’un délai de 10 jours pour faire appel devant la Commission de recours de la Fécafoot».

Tombi à Roko va se défendre. L’ancien président de la Fécafoot a décidé de saisir la chambre de recours afin de faire appel des décisions de la Commission d’éthique. Le conseil de Tombi à Roko devrait déposer son dossier d’appel cette semaine, afin de respecter le délai. Selon eux, les accusations sont fausses. «On a l’impression que ceux qui dirigent la Fécafoot en ce moment font tout pour régler les comptes aux anciens dirigeants. Tombi à Roko ne va pas lésiner sur les moyens pour laver son honneur», précise un proche de l’ancien président de la Fécafoot.

Négligences médicales: le ministre de la Santé annonce une Commission de revue de décès

Le ministre de la Santé publique l’a annoncé dans un communiqué. Note qui suspend par ailleurs, pour une période de trois mois, cinq personnels de l’hôpital régional de Garoua.

Le scandale de l’hôpital régional de Garoua est de trop pour le ministre de la Santé publique. Manaouda Malachie annonce la création d’une Commission de revue de décès au niveau central et dans les services déconcentrés. Instance qui sera chargée d’évaluer les dossiers médicaux des patients dans l’optique d’améliorer les méthodes de travail ou établir les responsabilités en cas de négligences ou de mauvaises pratiques.

Mesure contenue dans un communiqué signé du 10 mai. Note qui suspend par ailleurs pour une période de trois mois «la major de la pédiatrie et des trois personnels soignants en service lors de la survenue de ce drame, pour négligence et manquement grave à l’éthique et à la déontologie professionnelle». Un autre personnel soignant écope de la même sanction pour trafic et vente illicite des médicaments au sein de l’hôpital.

Le drame évoqué dans le communiqué est le décès d’une fillette de 08 mois survenu le 10 mai à l’hôpital régional de Garoua. La sanction fait suite à l’évaluation du dossier médical de ce patient.

A lire aussi: Cameroun: le Minsanté suspend trois infirmières de l’Hôpital de Deido 

Des mesures conservatoires prises en marge de l’ouverture d’une enquête approfondie «instruite pour établir les différentes responsabilités dont les conclusions permettront le cas échéant, d’élargir le spectre des mesures disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur, sans préjudices d’autres poursuites par les instances appropriées».

En rappel, au mois d’avril, le Minsanté a suspendu pour trois mois, trois infirmières de l’hôpital de district de Deido. Elles avaient filmé la séance de réanimation d’un élève qui venait d’être poignardé au Lycée de Deido. Vidéo qui a ensuite fait le tour des réseaux sociaux.

Cameroun-Yaoundé: Jean Claude Tsila débute sa réforme de la police municipale

Le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila dans un communiqué signé du 06 mai a par ailleurs interdit aux conducteurs de moto-taxis de circuler dans plusieurs axes de la ville de Yaoundé.

La police municipale sera désormais identifiable par un uniforme avec la «mention police municipale et ne s’apparentant à aucun point de vue de celle de la gendarmerie et de la police nationale». C’est la substance d’un communiqué du 06 mai du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila. Une identité remarquable pour sans doute éviter les abus perpétrés par ces agents. Ils sont accusés d’outrepasser leurs missions en procédant à des interpellations, à l’identification des individus ou encore en faisant usage de la force contre les citoyens.

Des situations qui ont souvent conduit à des altercations entre agents de la police municipale et des commerçants ou «moto-taximen». On se souvient d’ailleurs qu’en date du 13 février 2019, des affrontements entre un «benskinneur» et la police municipale au marché Elig-Edzoa qui a entraîné plusieurs dégâts matériels. Quelques jours plus tôt, 08 février, le marché central de Yaoundé a également été le théâtre d’une pareille scène. Ce qui fera suite à la suspension de la police municipale de 30 jours (a pris fin le 13 mars 2019).

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Pendant cette période de latence, le préfet va procéder à la sensibilisation des conducteurs de moto-taxi et des agents de la police municipale. En mars 2019, il disait à propos des agents de la police municipale «nous nous sommes réunis au niveau du gouvernement et nous avons reconnu l’importance de cette police. Côté profils, il y aura une minutieuse sélection. Ils vont recevoir une formation de qualité des agents de la police et de la gendarmerie qui maîtrisent mieux le maintien de l’ordre public. Ils seront soumis également à une enquête de moralité».

Dans le communiqué du 06 mai, l’autorité restreint également la circulation des conducteurs de moto-taxis. Dorénavant, ces deniers n’ont plus le droit de circuler dans les axes principaux de ville de Yaoundé. Le document contient des détails sur les quartiers et points à ne pas franchir par ces conducteurs. Ces restrictions marquent également la fin de la suspension de 30 jours formulée par le préfet contre les «moto-taximen».

Pour s’assurer du respect de toutes ces mesures, Jean Claude Tsila ressuscite le Comité national de lutte contre le désordre urbain qu’il présidera. En rappel, la police municipale au Cameroun, ce sont des agents municipaux rémunérés par la Commune ou communauté urbaine, ayant la charge de la lutte contre le désordre urbain.

Mfoundi : les maires appelés à rationaliser la collecte des impôts

Le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, appelle les maires à mieux organiser le processus de collecte des impôts dans le secteur du transport interurbain.

Les élus locaux sont appelés à trouver d’autres moyens pour contrôler le paiement des impôts par les mototaximen en service dans la ville de Yaoundé. Pendant trente jours, renouvelables si nécessaire, les brigades qui assuraient ce service dans les rues de la ville n’exerceront pas. Décision du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila. »Après cette suspension de la police municipale, il y aura une évaluation dans un mois. Si les moto-taxis ne paient pas, nous prendrons une autre décision. D’autre part, nous demandons aux maires de rationaliser les méthodes de recouvrement des impôts »

« La police municipale en elle-même n’est pas une mauvaise chose« , soutient Jean Claude Tsila dont la décision est conséquente à des scènes de violence enregistrées ces derniers jours entre des éléments de ladite police et des opérateurs économiques de la ville.

« Certains se cachent sous le couvert de cette police municipale pour poser des actes qu’on ne peut ne pas sanctionner. C’est vrai qu’il n’y a pas eu mort d’homme hier à Yaoundé, mais nous ne pouvons pas tolérer de tels comportements« , a indiqué le préfet du Mfoundi cité dans la presse publique, édition de ce jeudi 14 février.

Allusion est ainsi faite aux affrontements ayant opposé mercredi les agents de la mairie de Yaoundé Ier à des conducteurs de motos-taxi après des sévices infligés à un chauffeur au Carrefour Elig-Edzoa. Il aura fallu l’intervention de la brigade anti-émeute pour un retour au calme.

La Fedipresse s’insurge contre la suspension des médias au Cameroun

La Fédération des éditeurs de presse du Cameroun a dénoncé la suspension provisoire de cinq médias locaux décidée le 19 décembre par le CNC. Une sanction assimilée à la restriction des libertés.

La Fédipresse juge « disproportionnées » et «  mal ciblées » les suspensions temporaires infligées à Vision 4 (un mois), Ouest Littoral, Première heure, Ades-infos jeunesse en action et Watchdog tribune (deux mois). Selon cette organisation, cette sanction ne vise ni plus ni moins qu’à « réduire au silence les médias ».

«  Il n’y a en effet derrière ces sanctions du CNC [Conseil national de la communication], aucun projet de correction des manquements soulignés, mais une volonté manifeste de sévir. Prompt à condamner et à punir, le CNC est étrangement absent des chantiers d’une viabilisation des entreprises de presse, qui constitue pourtant la voie royale vers un secteur des médias forts, crédibles et indépendants », a souligné la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun (Fedipresse) dans un communiqué rendu publique jeudi.

 

Le Cameroun menacé de suspension si le Tour cycliste n’est pas organisé

L’Union cycliste internationale recommande au Cameroun de réduire les étapes ou même de reporter le tournoi afin de lever tous les obstacles à la tenue du Tour cycliste 2018.

La nouvelle de l’annulation du Tour cycliste international du Cameroun est tombée vendredi, alors que les équipes du Rwanda et d’Algérie était déjà sur place et attendait l’ouverture du tournoi samedi, 10 mars. Des officiels de l’Union cycliste internationale – dont la commissaire de l’Uci, Franco Fernandes Isabel Maria – se trouvaient aussi au pays. Raison de l’annulation: manque de moyens financiers.

Si le Tour cycliste du Cameroun n’avait pas lieu, le Cameroun serait suspendu de toutes les prochaines activités sportives de l’Uci. C’est ce qu’à révélé Isabel Maria Franco Fernandes sur les antennes de  Radio France internationale ce lundi. Elle propose que l’Etat du Cameroun fournisse les 500 millions de Francs CFA nécessaires à l’organisation.

Isabel Maria Franco Fernandes recommande également que la Fédération camerounaise de cyclisme (Fecacyclisme) puisse réduire le nombre d’étapes ou même qu’elle repousse la date d’ouverture de cette course cycliste.

 

 

 

Cameroun: douze fonctionnaires suspendus au Minfi

Selon la décision rendue publique mercredi, les fonctionnaires concernés sont coupables de contrefaçon de documents.

De nouvelles sanctions viennent de tomber contre des personnels du ministère des Finances pour fautes graves. Douze fonctionnaires en service à la Direction des impôts de l’Adamaoua et de Douala sont suspendus pour une durée de quatre mois pour “contrefaçon de documents”, indique une décision du ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey, lue mercredi, 02 août, sur la radio publique.

Les personnes ainsi concernées sont: Tiya Majira Aboubakar, Bantande Babiné, Kingdong Ruth, Mbokouang Sylvie, Faustin Sonkeng Sonkeng, Maurice Etoua, Berthe Mala,Grâce Ze, Germaine yaoge, tekela kebou, et Thomas voula Ondoua. Bomgile Rachelle qui était  aux services de la douane à Douala depuis 2015 a été également déposée provisoirement de ses fonctions.

“Les suspendus seront mis à la disposition de leurs services de ressources humaines respectives pour l’application de ces décisions”, a indiqué le ministre sans préciser la nature exacte de leurs fautes repectives..

Ces sanctions surviennent une semaine après la une décision similaire portée contre cinq autres personnels en service dans les centres régionaux des impôts de l’Extrême Nord, Sa’a, Bafia et Ntui. Les faits qui leur étaient reprochés portaient sur le manquement à l’éthique professionnel et à la déontologie.

Rugby: l’organisation de la Bronze Africa cup retirée au Cameroun

La Fédération camerounaise du Rugby a par ailleurs été suspendue, le 17 mai, pour trois mois suite à des tensions internes et un conflit avec la confédération africaine.

Le Cameroun n’organisera pas et ne participera pas à la Bronze Africa Cup de rugby à XV. Les activités sportives de la Fédération camerounaise (Fécarugby) ont été gelées pour trois mois, suite à des tensions internes et à un conflit avec la confédération africaine (Rugby Afrique). La Fécarugby avait déjà été suspendue par la Fédération internationale en 2013 et en 2014.

Ce devait être une renaissance et une grande fête pour le rugby camerounais, après une longue période de mise au ban du monde de l’ovalie. Cela ressemble finalement à un énorme gâchis pour la Fécarugby et pour sa maison-mère, la Rugby Afrique.

La Bronze Africa Cup, la 3e division de la Coupe d’Afrique des nations de rugby à XV, n’aura en effet pas lieu au pays des «Lions Indomptables», alors qu’elle était prévue début mai à Yaoundé.

Sur Facebook, un post de la Fécarugby datée du 23 mai précise les raisons avancées pour justifier le retrait de ladite compétition. « Le Cameroun vient de se voir retirer l’organisation de cette compétition avec pour motif 1er l’insécurité des équipes et des officiels devant prendre part à la compétition. Une compétition devant se tenir dans la capitale du Cameroun avec un gage du gouvernement, comme ça a été le cas, ne saurait être pris à la légère. La sécurité des tiers a toujours été garantie par l’État en de telles circonstances et nul ne saurait le démentir. Le Cameroun abrite de nombreuses compétitions internationales sans que la sécurité des personnes et des biens ne soit menacée, la dernière coupe d’Afrique de Football Féminine en est un illustre exemple. Parler de sécurité en de telles circonstances pourrait sans aucun doute passé pour injurieux aux yeux de L’État du Cameroun.« 

Le Cameroun disqualifié

« Le Cameroun ne pourra pas participer à la Bronze Africa Cup, précise Abdelaziz Bougja, le président de Rugby Afrique. Les pays qui y participeront seront uniquement le Nigeria et l’Algérie. Ils joueront deux rencontres, soit en Algérie, soit au Nigeria ».

Le Cameroun est donc disqualifié. Une décision prise le 17 mai, à l’issue d’une réunion du Comité exécutif de Rugby Afrique. «Je déplore cette situation, soupire Abdelaziz Bougja. Nous avons donné six mois au Cameroun pour s’organiser. Le tournoi a été reporté à trois reprises. Nous avons accepté ces reports. Mais il y a ensuite eu des disputes internes et des clans se sont formés».

Les activités de la Fédération sont gelées

Le dirigeant marocain assure que c’est cet antagonisme qui a poussé le Comité exécutif à retirer l’organisation de la Bronze Africa Cup au Cameroun. «Il y avait une responsabilité que nous ne voulions pas prendre : faire déplacer des joueurs, des jeunes, alors qu’on ne sait pas qui gère les choses sur place et comment c’est géré».

Les activités de la Fécarugby sont par ailleurs gelées durant les trois prochains mois, même si Abdelaziz Bougja ne veut pas entendre parler d’une suspension ferme pour le moment. «Nous avons demandé à la Fédération camerounaise d’organiser une assemblée générale extraordinaire et de faire le ménage en son sein, avant de venir nous voir.»

Des conflits internes

«Je ne souhaite désigner aucun responsable car je ne maîtrise pas convenablement la situation, lâche-t-il. Je ne sais pas ce qui fait que la Fédération camerounaise de rugby est tout le temps ravagée par des disputes intestines… C’était déjà le cas en 2012 et ça s’était calmé en 2014.»

De fait, depuis plusieurs semaines, plusieurs factions s’opposent au sein de la Fécarugby. L’une est menée par son président, Jean Daniel Likalé. L’autre compte dans ses rangs l’ex-manager général Georges Ngono, licencié en avril après un peu plus d’un an d’activité.

A la Fécarugby, on s’explique

Jean Daniel Likalé accuse justement Rugby Afrique d’avoir pris fait et cause pour Georges Ngono, en continuant à travailler avec lui sur l’organisation de la Bronze Africa Cup, en dépit de son éviction. «Rugby Afrique en fut immédiatement informé. […] Malgré cette communication, le président de Rugby Afrique a continué à entretenir des relations occultes avec ces individus irréguliers et illégitimes.»

Abdelaziz Bougja s’explique sur ce point : «Nous avons eu pour démarche de continuer à avoir Georges Ngono comme interlocuteur. Le président Likalé a alors estimé que nous le soutenions. Loin de là ! Notre but était que cette compétition soit organisée au Cameroun dans de bonnes conditions.»

Les conditions, justement, étaient réunies avant la date butoir (17 mai) fixée par Rugby Afrique, martèle le patron de la Fédération camerounaise : «Le motif principal, ne pas faire courir notamment de risques de sécurité aux équipes et aux officiels, me semble plus que méprisant pour notre pays dont le Premier ministre venait de marquer son avis favorable en vue de l’organisation de ce tournoi au Cameroun, en prenant soin d’informer le Président de la République, Son Excellence Paul Biya.»

Philippe Saint-André s’interroge

Jean Daniel Likalé conclut, furieux : « retirer à notre pays l’organisation de l’Africa Cup Bronze 2017 est inique et mérite révision, si cette institution internationale participe sincèrement au développement du rugby dans toute l’Afrique. A moins que l’on admette aujourd’hui que c’est le Rugby d’une partie de l’Afrique. Le bilan du développement est fort négatif en Afrique Centrale, une sous-région qui regorge pourtant d’un potentiel énorme. »

Des critiques qu’Abdelaziz Bougja avait déjà fermement balayées dans un courrier publié le 26 avril : «Depuis mon élection en 2002 à Yaoundé, le rugby africain est passé de six pays à trente-huit. Notre sport se joue désormais partout en Afrique, y compris les pays les plus pauvres

C’est dans cet esprit de développement que l’ex-sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André, avait accepté de s’occuper de la sélection camerounaise durant la Coupe d’Afrique, offrant ainsi un beau coup de projecteur au rugby local. Face à cet imbroglio politico-juridique, « PSA » ne sait pas quelle suite il va donner à son projet.

 

 

Un proviseur suspendu pour avoir soustrait des frais d’examen

Le ministre de l’Enseignement secondaire suspend pour une période de quatre mois, le proviseur du lycée de Nguelemendouka.

Mathurin Ayek Mvomo, proviseur du lycée de Nguelemendouka, dans la région de l’Est, est suspendu pour une période de quatre mois pour avoir distrait les frais d’inscription des élèves de première et terminale aux examens de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC).

«L’intéressé perd le droit à sa rémunération de base, pendant toute la période de la suspension, mais conserve la totalité de ses allocations familiales», indique le communiqué du ministre des Enseignements secondaires publié ce mercredi, 10 mai 2017.

Mathurin Ayek Mvomo est détenu à Abong Mbang depuis le début du mois suite à un mouvement d’humeur des élèves de troisième, puis de première et terminale, qui avaient soupçonné que le détournement de leurs frais. Le poteau rose est découvert lorsque le sous-préfet de l’arrondissement de Nguelemendouka demande à voir les listes provisoires et se rend compte que les noms de tous les candidats aux examens n’y figurent pas.

Exécution des marchés publics: 334 entreprises menacées de suspension

Il est reproché aux entreprises concernées d’avoir abandonné des ouvrages entre la période 2014, 2015 et 2016.

Le ministre des marchés publics, Abba Sadou, se lève à nouveau contre des entreprises qui n’ont pas livré des chantiers pour lesquels ils étaient adjudicataires de contrats. Il s’agit des structures qui ont présenté des défaillances dans l’exécution des marchés publics durant les années 2014, 2015 et 2016. Pour ne pas tomber sur le coup de cette censure, le ministre les invite à «régulariser leur situation en achevant les ouvrages

Ce problème n’est pas nouveau au  Cameroun, ce même département était entré en lutte contre des entreprises pour des cas similaires en avril 2016. Cent vingt-deux entreprises jugées défaillantes avaient été  exclues de la commande publique pour une durée de deux ans.

En 2015, ce sont 146 structures qui avaient été suspendues de tous les processus d’accès aux marchés publics au motif de «fraude,  la corruption, la filouterie, et le détournement des deniers publics».

 

 

 

 

Le SNJC condamne les mises en garde du CNC aux médias camerounais

Le SNJC demande aux journalistes d’ignorer les menaces que le CNC a fait planer sur les médias qui feraient l’apologie du terrorisme, en lien avec les revendications des anglophones

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) appelle les médias à ne pas tenir compte de la mise en garde «liberticide» qui leur a été adressée par le Conseil national de la Communication (CNC) le 20 janvier 2017.

Le régulateur des médias avait menacé de «suspension provisoire» ou d’ «interdiction définitive d’activités» tout média local qui publierait des propos tendant à faire «l’apologie» de la sécession ou du fédéralisme au Cameroun.

Cette mesure, très critiquée dans le milieu du journalisme camerounais, aura pour conséquence d’empêcher les organes des médias d’informer le public sur les différents points de vue qui sont émis en lien avec les revendications des anglophones des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

«Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) demande à tous les médias et à tous les journalistes d’ignorer les injonctions de Peter Essoka, de considérer lesdites injonctions comme étant nulles et de nul effet», réagit le SNJC dans un communiqué rendu public le 21 janvier.

Pour cette organisation, le président du CNC Peter Essoka outrepasse les fonctions qui sont les siennes. «Le CNC et son président ne se cachent plus pour défendre et implémenter la censure imposée par le régime qui les subventionne», a poursuivi le SNJC.

Plus de sept médias avaient reçu les blâmes du CNC pour avoir publié ou diffusé des «propos anti démocratiques» et «séditieux». A Canal 2 international et au quotidien Le Messager – deux structures concernées par ce blâme – on n’entend pas en rester là. «Le journal réserve sa réponse au CNC dans sa prochaine parution, avec en prime un autre dossier sur la crise anglophone», a déclaré à Radio France international, le directeur de publication du journal Le Messager, Frédéric Boungou.

Le bureau exécutif du SNJC
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Déclaration de l’Adisi sur la violation de liberté de presse au Cameroun

Paul- Joël Kamtchang secrétaire exécutif de l’Adisi-Cameroun

Depuis novembre 2016, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun vivent une crise socio-politique qualifiée désormais de «Problème anglophone». Cette situation qui évolue au fil des jours au gré des protagonistes, n’est sans impact sur le citoyen qui subit les conséquences inhérentes : paralysie de la vie économique, mouvement des hommes interdits (villes mortes), atteinte à l’intégrité physique et morale visant parfois des enfants.

Le Nord-Ouest et le Sud-ouest sont isolés de la toile et du Cameroun en particulier, et du reste du monde en général depuis le 17 janvier 2016 autour de 22h sans raison jusqu’ici. Les autres Camerounais qui fréquentent les réseaux sociaux font désormais l’objet de menaces du ministre des postes et des Télécommunications, donc du gouvernement. Jamais, la Loi N° 2010/013 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun n’a fait l’objet d’autant de sensibilisation par le ministre des Postes et des Télécommunication que depuis l’éclatement de la crise. Une attitude qui cache mal une vive menace à l’endroit des internautes camerounais.

En effet, depuis quelques années, la violation des libertés publiques et individuelles par les sous-préfets a causé une véritable ruée des Camerounais vers les réseaux sociaux qui restent le seul endroit où ils exercent véritablement leur liberté d’opinion, d’expression et d’information. Seulement, depuis plusieurs mois déjà, bloggeurs, web activistes sont la cible du gouvernement camerounais qui dit craindre la déstabilisation du pays par les réseaux sociaux.

Comme pour ne pas rester à la traine dans cette mouvance où tous les dépositaires de l’autorité de l’Etat veulent montrer qu’ils travaillent, c’est autour du président du Conseil national de la communication (CNC) de rappeler son existence et celle de sa structure. Il a fait lire sur les antennes de la radio nationale, le 20 janvier 2017 à 13h, un communiqué qui déclare la guerre aux médias privés. En effet, tout en mettant en garde la presse privée basée aussi bien dans la partie anglophone que francophone du pays, il les menace de fermeture s’ils venaient à parler ou à relayer toute information ayant trait au fédéralisme et à la sécession. Quelques jours auparavant, c’est la radio Hot Cocoa FM basée à Bamenda la capitale de la région du Nord-Ouest, qui a vu ses portes fermées par les autorités locales sous prétexte d’avoir fait l’apologie du fédéralisme et de la sécession.

Le président du CNC se rend ainsi complice de violation grave et flagrante du droit des citoyens à l’information et de la liberté de presse. Par ailleurs, il met ainsi en mal la démocratie qui nous est si chère et conquise de haute lutte sans qu’il n’ait participé que ce soit de façon passive. Il dit en revanche dans ledit communiqué de menaces que parler de la sécession et du fédéralisme est «antidémocratique». Une vraie incongruité qui cache mal le v u de museler les citoyens et la presse, tout en les privant sur ces entrefaites, de l’exercice de leurs opinions sur la marche de leur cité alors que le Cameroun est un Etat décentralisé.

De ce qui précède, l’ADISI-Cameroun condamne avec la dernière énergie:
.Les atteintes à la liberté d’opinions des citoyens ;

.Les atteintes à la liberté d’expression des citoyens ;

.Les atteintes à la liberté de savoir et d’information des citoyens ;

.Les atteintes à la liberté de presse ;

.Les atteintes à la liberté éditoriale et de ton des organes de presse ;

.Le ballonnement de la presse ;

.Le retour à la censure ;

Tous ces droits et libertés étant garantis par la Constitution de l’Etat du Cameroun et par des textes internationaux ratifiés délibérément par notre pays.

Ainsi, de ce qui précède, appelons le gouvernement du Cameroun à:
.Arrêter la manipulation de l’information ;

.Le respect du droit du citoyen à l’information de qualité ;

.Le respect de la liberté de ton des médias privés ;

.Rétablir dans les meilleurs délais et sans condition, les communications électroniques dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ;

.Communiquer sur la crise en cours afin d’édifier les citoyens notamment sur les étapes historiques des deux parties du pays objet de la présente crise et des accords de Foumban;

.Designer un Ombusman (médiateur de la République) dans l’urgence afin de résoudre cette situation et bien d’autres qui prennent des tournures inacceptables et alarmantes ;

.L’adoption dans l’urgence d’une loi sur les libertés d’accès à l’information (FOIA) qui garantirait la gestion transparente de telles crises ;

.Appelle les citoyens à défendre leur droit et attire l’attention des journalistes sur les risques qui pèsent sur leur métier

Fait à Douala le 22 janvier 2017

Pour l’Adisi-Cameroun ;
Paul- Joël Kamtchang
Secrétaire exécutif


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Crise anglophone: mise en garde des médias contre «l’apologie» de la sécession

Le CNC menace les médias des peines de suspension provisoire ou d’interdiction définitive d’activités auxquels ils s’exposent en publiant certains contenus liés à la crise dans les régions anglophones

Le Conseil national de la Communication (CNC) menace de «suspension provisoire» ou d’ «interdiction définitive d’activités» tout média local qui publierait des propos tendant à faire «l’apologie» de la sécession ou du fédéralisme au Cameroun.

Le Messager, the Guardian Post, Cameroon Post, The Times, Equinoxe Tv, Stv, Canal 2, et certaines radios communautaires sont les premiers médias à faire les frais de cette mesure. Dans un communiqué rendu public vendredi 20 janvier 2017, le président du CNC Peter Essoka a adressé un «blâme» à ces organes pour avoir publié ou diffusé des «propos anti démocratiques» et «séditieux.»

«Dans la mouvance des contestations anti-démocratique orchestrées dans la région du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, par des activités socio-politiques, au sujet du retour à la forme fédérale de l’Etat et des appels à la sécession, certains supports médiatiques offrent leurs espaces à la diffusion des informations et des propos séditieux. Il s’agit notamment des organes de presse écrites et audiovisuels dénommés Le Messager, the Guardian Post, Cameroon Post, The Times, Equinoxe TV, STV, Canal 2, ainsi que certaines radios communautaires», a écrit Peter Essoka.

Le CNC est l’organe régulateur des médias locaux. Il est chargé de veiller par ses décisions et avis au respect des lois et règlements en matière de communication sociale, de l’éthique et de la déontologie professionnelle, de la paix sociale, de l’unité et de l’intégration nationale dans tous les médias, de la promotion des idéaux de paix, de démocratie et des droits de l’homme.

Mais l’instance doit aussi s’assurer des liberté et responsabilité des médias, de l’indépendance des services publics et privés de la communication, de la transparence, du pluralisme et de l’équilibre dans les programmes des entreprises de communication.

La décision du CNC communiquée vendredi s’inscrit dans la logique gouvernementale qui est «prêt à tout pour assurer la paix», selon les propos rapportés jeudi par le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary. Elle survient à la suite de la suspension de certaines mouvements anglophones, à savoir le Consortium de la société civile du Cameroun occidental (CRCSC) et le Southern Cameroon national council (SCNC), accusées d’avoir mené des «activités contraires à la Constitution et de nature à porter atteinte à la sécurité de l’Etat, à l’intégrité du territoire, à l’unité nationale et à l’intégration nationale».

Le président du Consortium et son secrétaire général ont été interpellés à la suite de la nullité de leur organisation. Ils font l’objet d’une enquête judiciaire visant à déterminer leur rôle dans les violences qui ont sévit dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest depuis novembre.

Le Consortium est à l’origine des villes mortes qui ont empêché la reprise des cours dans les parties anglophones du pays depuis le 09 janvier. Dans cette zone, l’école a cessé depuis le début de la grève des enseignants violemment réprimée par les forces de l’ordre le 08 décembre.


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Bamenda: les autorités appelées à rouvrir la radio Hot Cocoa

Le Comité pour la protection des journalistes demande que soit annulée immédiatement la suspension de la station de la radio émettant à Bamenda et dont les locaux ont été aussi fermés

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé les autorités camerounaises à annuler immédiatement la mesure de suspension de la station de radio indépendante Hot Cocoa 94 FM, qui émet à Bamenda, dans le Nord-ouest et dont les locaux ont été aussi fermés mardi, 10 janvier 2017.

Selon le communiqué transmis à la PANA, le gouverneur de la région, Adolphe Lele Lafrique, a ordonné aux responsables de Hot Cocoa, la suspension de toute activité jusqu’à nouvel ordre pour des motifs d’incitation à la désobéissance civile, lors d’une émission à lignes ouvertes évoquant la grève des enseignants de la région, a rapporté au CPJ, le responsable de la station, Gédéon Taka.

Le représentant du CPJ pour l’Afrique de l’Ouest, Peter Nkanga, a relevé que cette suspension de la station de radio Hot Cocoa faisait partie intégrante d’une volonté permanente de passer sous silence les manifestations de mécontentement des Camerounais anglophones.

« Les autorités devraient autoriser la reprise immédiate des activités de la station de radio et cesser de censurer les informations », a soutenu M. Nkanga.

Le CPJ souligne que le ministère camerounais de la Communication a adressé, en décembre dernier, aux stations de radios et de télévisions privées, une circulaire interdisant tous débats sur la situation socio-politique ambiante dans la région anglophone.

Selon le CPJ, la suspension de Hot Cocoa est la dernière d’une série de tentatives d’étouffer les reportages et les commentaires sur la crise politique, en rappelant depuis décembre 2016, la suspension d’une douzaine de journaux et de radiodiffuseurs, l’interdiction permanente de parution de trois journaux et l’exercice du métier de journaliste pour les éditeurs et la sanction infligée à une douzaine de journalistes.

La région anglophone du Cameroun a été secouée par des manifestations de colère des habitants dénonçant une marginalisation du pouvoir central. Quatre personnes ont été tuées après la dispersion par la Police d’une manifestation à Bamenda.


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CAN 2017: des Lions indomptables menacés de sanctions

Maxime Poundje, André Onana, Roland Ndy Assembe, Allan Nyom, Ibrahim Amadou, André Zambo Anguissa et Joël Matip risquent la suspension pour avoir déclaré forfait suite à la convocation d’Hugo Broos

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) envisage des sanctions pour sept joueurs ayant déclaré forfait suite à la convocation du sélectionneur national, Hugo Broos, en vue de la Coupe d’Afrique des nations de football qui se tiendra au Gabon du 14 janvier au 05 février 2017.

L’instance faîtière du football local entend engager des actions à l’encontre de ces joueurs auprès de la Fédération internationale de football association (Fifa). Il s’agit de : André Onana (Ajax Amsterdam), Joël Matip (Liverpool), Allan Nyom (WBA), Guy Roland Ndy Assembé (Nancy), Maxime Poundjé (Bordeaux), Franck Zambo Anguissa (OM) et Ibrahim Amadou (LOSC).

Ces derniers avaient saisi le coach des Lions indomptables au téléphone pour lui signifier leur indisponibilité, évoquant comme raison leur désir de rester jouer en club pour «préserver leur place de titulaire». Le contrat de Guy Roland Ndy Assembe arrivant à son terme en juin 2017, il préfère rester en club et préserver sa place de titulaire pour négocier le moment venu, en position de force, un nouveau contrat.

Ils encourent le risque d’être contraint au paiement d’amendes ou des suspensions.

Photo d’illustration
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Cameroun: le Minfof suspend 25 exploitants forestiers

Les motifs liés à cette sanction se rapportent globalement au non-respect des normes de gestion durable telles que la violation des clauses du cahier de charges ou l’exploitation non autorisée

Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), Ngole Philip Ngwese, a suspendu, pour une durée de six mois, 23 entreprises et 2 groupements d’intérêt communautaire (GIC) exerçant dans l’exploitation forestière, au terme d’un communiqué publié mercredi.

Les motifs liés à cette sanction se rapportent globalement au non-respect des normes de gestion durable telles que la violation des clauses du cahier de charges, l’exploitation non autorisée ou encore l’usage frauduleux du marteau forestier.

La suspension, qui implique l’arrêt immédiat des activités, ne sera levée qu’après la clôture du contentieux ouvert à l’encontre des contrevenants, ainsi que le paiement intégral des charges dues et exigibles.

Ngole Philip Ngwese a également menacé de retrait définitif de l’agrément en cas de non levée de la suspension pour cause de poursuite des activités après notification de la mesure, ou de nouvelle infraction au cours des 12 derniers mois suivant l’infraction ayant entraîné la suspension.

En 2012, le Trésor public du Cameroun avait recouvré une somme de 1 milliard FCFA, contre 100 millions FCFA un an auparavant, représentant les amendes infligées aux opérateurs pour infractions à l’exploitation forestière.

Selon le Minfof, le phénomène d’exploitation illégale des produits forestiers et fauniques « n’a pas diminué » au niveau que le souhaitent les autorités.

« J’ai même l’impression que les délinquants sont en embuscade permanente dans la brousse, prêts à reprendre du service si nous baissons la garde », avait alors déclaré Ngole Philip Ngwese, évoquant une réalité locale tentaculaire et aux multiples facettes, des personnes très organisées et jouant sur le temps.

Selon des statistiques officielles, les pertes financières annuelles dues à l’exploitation illégale des forêts, mais aussi au braconnage, avoisinent les 2 milliards FCFA alors que le secteur forestier, avec 10% de contribution au produit intérieur brut (PIB), est le 3ème en termes d’importance sur l’économie camerounaise après les hydrocarbures et l’agriculture.

Le Cameroun compte quelque 700 exploitants forestiers agréés, mais qui ne disposent pas tous de titres d’exploitation légalement attribués.


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Samuel Eto’o réintègre Antalyaspor

Le club turc a levé la suspension de l’attaquant camerounais Samuel Eto’o et l’a invité à rejoindre les rangs de l’équipe avec un avertissement sur sa future conduite

L’ancien capitaine camerounais Eto’o avait été suspendu jusqu’à nouvel ordre le mois dernier, après avoir été soupçonné d’accuser la direction du club de racisme sur les réseaux sociaux.

Ali Safak Ozturk, président du club Antalyaspor, a déclaré qu’Eto’o avait exprimé ses regrets à propos du post publié sur Instagram, et insisté sur le fait qu’il ne visait pas la direction du club.

« Nous espérons qu’il se comportera plus prudemment à l’avenir et apportera une contribution positive à l’équipe », a annoncé Ozturk.

Eto’o, 35 ans, avait écrit un message controversé sur son compte Instagram : « Peut-être que certaines personnes ne me respectent pas car je suis noir, souligne-t-il. Mais je ne vais pas redescendre du niveau que j’ai atteint. Je suis dans ce jeu depuis 18 ans ».

Eto’o avait ensuite posté un deuxième message en précisant qu’il ne visait pas le président du Antalyaspor Ali Safak Ozturk. Celui-ci avait critiqué Eto’o pour ses performances un peu plus tôt dans la saison : « aucun joueur n’est au-dessus des intérêts de Antalyaspor. Tout le monde doit connaître leur place. »

Eto’o a appelé Ozturk son « frère » dans son deuxième message Instagram, ajoutant que le peuple turc l’avait soutenu « sans réserve ».

« Mon message était adressé à une personne qui me critique injustement depuis des années. Alors qu’il continue ses critiques, je continue de gagner des trophées », avait précisé Eto’o.

Le club turc avait indiqué qu’Eto’o aurait un programme de formation distinct jusqu’à ce que son affaire ait été entendue par le conseil exécutif.

Trois fois vainqueur de la Ligue des Champions, Eto’o a déménagé à Antalyaspor en juin 2015.

Sacré quatre fois footballeur africain de l’année, Eto’o a connu une grande partie de son succès au club à Barcelone, où il a joué de 2004 à 2009. Meilleur buteur en Coupe des Nations avec 18 buts, il a joué dans quatre finales de la Coupe du monde et marqué trois buts.

Avec 54 buts pour le Cameroun, il a remporté la Coupe d’Afrique des Nations avec son pays en 2000 et 2002.

Samuel Eto’o.
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Michel Platini annonce sa démission de l’UEFA

Elle sera remise au prochain Congrès, le 18 mai, après que le TAS ait réduit de deux ans, ce lundi, sa peine de six années de suspension infligées par la Fifa

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit de deux ans, ce lundi matin la peine de six années de suspension infligées par la Fifa à Michel Platini. Il s’agissait du dernier recours envisageable pour l’ex-président de l’UEFA qui démissionnera officiellement de ses fonctions le 18 mai.

C’était l’ultime décision attendue dans l’affaire qui oppose le Français Michel Platini à la Fifa. Le Tribunal arbitral du sport, la plus haute juridiction sportive internationale, a réduit ce lundi la peine de six années de suspension, prononcée par la Fifa à l’encontre du dirigeant de l’UEFA, Michel Platini, à une suspension de quatre ans. Il écope également d’une amende revue à la baisse: 54 300 euros (60 000 francs suisses), contre les 72 500 euros (80 000 francs suisses) réclamés par la Fifa. Ses avocats ont annoncé dans la foulée que Michel Platini allait remettre sa démission de président de l’UEFA au prochain Congrès, le 18 mai.

« Une sanction sévère pouvait se justifier en raison des fonctions supérieures exercées par Michel Platini (vice-président de la Fifa et président de l’UEFA), l’absence de repentir et l’impact qu’a eu cette affaire sur la réputation de la Fifa », relève aussi le jugement du TAS.

Il ne sifflera pas le coup d’envoi de l’Euro 2016

Ce dernier est soupçonné de ne pas avoir déclaré par voie écrite un paiement de 1,8 million d’euros, qu’il a reçu en 2011 de Sepp Blatter, alors président de la Fifa, pour ses conseils à son égard. « Les arbitres sont unanimement arrivés à la conclusion que Michel Platini avait obtenu un avantage indu », indique le TAS. Cette affaire avait été révélée en septembre 2015, au moment du plus important scandale de corruption qui touche l’institution du football et a précipité la chute des deux hommes les plus puissants de la planète football.

Michel Platini, ancien numéro 10 et capitaine des Bleus, avait même dû abandonner sa candidature à la présidence de la Fifa, alors ravie par Gianni Infantino. Le Français, qui a désormais épuisé tous ses recours, espérait être blanchi par le TAS, basé à Lausanne, afin de donner lui-même le coup d’envoi du Championnat d’Europe, qui débute le 10 juin en France. C’est raté. Dans un communiqué, il a fait savoir qu’il démissionnait de l’UEFA afin de « poursuivre (son) combat devant les tribunaux suisses ».

Une élection provoquée en urgence
Le 21 décembre, la justice de la Fifa avait suspendu Platini et Blatter, pendant huit ans, les jugeant coupables « d’abus de position », de « conflit d’intérêts » et de « gestion déloyale ». Les deux hommes ont toujours affirmé que ce paiement obscur pour l’instance internationale était lié à un solde de tout compte sur la base d’un contrat oral, un engagement reconnu en Suisse. Un argument qui n’avait pas convaincu la justice interne de la Fifa qui a suspendu le 21 décembre les deux hommes de toute activité liée au football durant huit ans. En appel, cette peine avait été réduite à six ans de suspension.

Le 29 avril dernier, lorsqu’il était sorti de trois heures d’audition par les trois arbitres du TAS chargés de trancher son cas, Michel Platini s’était dit « encore plus optimiste ». La décision du tribunal était décisive pour l’avenir de l’UEFA, qui peut difficilement débuter l’Euro, sa compétition-reine en juin prochain, sans chef à son bord. Elle n’a pas officiellement nommé de président par intérim.

Son comité avait annoncé le 3 mai dernier que l’instance européenne prendra une décisif concernant le sort de Michel Platini, le 18 mai prochain. Plus besoin. Conséquence de la démission annoncée de Platini, l’élection d’un nouveau patron de l’UEFA pourrait, en théorie, être organisée en urgence, sans le délai de trois mois de campagne électorale prévu par les statuts.

Michel Platini
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Cameroun: l’UPC veut exclure le député Robert Bapooh Lipot

La décision a été prise par le bureau du Comité directeur tenu le 13 avril 2016. Toutefois, Robert Bapooh Lipot pourra se défendre devant au conseil de discipline qui l’entendra en mai

Le député Robert Bapooh Lipot, est invité à comparaitre, le 07 mai 2016, devant le comité de discipline de l’Union des populations du Cameroun (UPC) qui va statuer définitivement sur son appartenance ou non au parti politique cité. Il devra donc présenter avant le 30 avril au secrétariat général les noms des deux camarades qui vont assurer sa défense à ces assises. En attendant, il lui est interdit de parler au nom de l’UPC. C’est ce qu’a décidé le bureau du Comité directeur, le 13 avril, au cours d’une réunion extraordinaire entièrement dédié à l’examen de son cas. Et pour cause, il lui est reproché des actes d’indiscipline et d’usurpation de titre, d’incitation à la division, et le non-paiement des cotisations.

La décision du Comité directeur, présidé ce jour par Victor Onana est fondée sur le motif que Robert Bapooh Lipot aurait tenté de faire annuler puis refusé de participer à un congrès visant à doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales du 30 septembre 2016. Il aurait en plus essayé de se faire reconnaitre comme secrétaire général de l’UPC par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, indifféremment aux décisions du congrès du parti politique.

Autre fait reproché au politicien, son obstination à conserver le statut de secrétaire général et à organiser des évènements au nom du parti. Alors même que cette fonction incombe à Basile Louka qui avait été élu secrétaire général lors d’un congrès de l’UPC tenu le 06 et 07 juin 2014 à Yaoundé. Ces rencontres, boycottés par Robert Bapooh Lipot et Bernard Ouendié, avaient également conduit à l’élection de Victor Onana comme président du Comité directeur de L’UPC.

Lire l’intégralité du Communiqué de l’UPC sur la suspension de Robert Bapooh Lipot

Le député Robert Bapooh Lipot
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Communiqué de l’UPC sur la suspension du député Robert Bapooh Lipot

Par Charly Gabriel Mbock, secrétaire national à la Communication de l’UPC

Le bureau du Comité directeur
Vu les articles 15, 16, 17 et 22 des Statuts de l’UPC,

Vu les articles 5 et 6 du Règlement Intérieur de l’UPC,

Vu les résolutions du Congrès de l’UPC tenu les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé,

Considérant la répétition d’actes d’indiscipline caractérisée tels que l’usurpation de fonction, l’incitation à la division,

Considérant notamment que :
1. Désigné comme l’un des membres du Comité Provisoire dûment chargés en 2013 d’organiser un congrès pour doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales, M. Robert Bapooh Lipot, seul contre tous, s’est opposé à la tenue dudit congrès, a activement tenté d’en obtenir l’annulation auprès des Autorités compétentes, pour finalement n’y point participer,

2. S’opposant aux décisions souveraines du congrès, M. Robert Bapooh Lipot a tenté de se faire reconnaître comme Secrétaire Général de l’UPC par M. Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation,

3. Malgré la fin de non-recevoir à lui opposée par le MINATD, M. Robert Bapooh Lipot s’est obstiné à usurper cette fonction auprès des autorités locales et des populations à travers des activités visant à saborder l’unité de l’UPC,

4. Il usurpe constamment cette fonction auprès des medias où il tient un discours propre à semer la haine et à cultiver la division au sein de l’UPC comme l’attestent ses multiples sorties médiatiques à l’occasion du 68eme anniversaire de la création du parti,

5. M. Robert Bapooh Lipot ne paie pas les cotisations qu’il doit au parti en sa qualité de député de l’UPC,

Vu l’urgence,

Vu la nécessité de préserver l’intégrité et la cohésion de l’UPC en cette période particulièrement sensible que vit notre pays,

Décide:
M. Robert Bapooh Lipot est suspendu de toute activité au sein de l’Union des Populations du Cameroun.

Il lui est désormais interdit de parler au nom du parti, jusqu’au réexamen de son appartenance à l’UPC par la prochaine session du Comité Directeur.

M. Robert Bapooh Lipot est convoqué à comparaître devant la Commission de Discipline du Comité Directeur le Samedi 7 mai 2016 à Yaoundé.
Conformément à l’article 6 du Règlement Intérieur de l’UPC, l’intéressé a jusqu’au 30 Avril 2016 pour indiquer au Secrétariat Général le nom de deux Camarades chargés d’assurer sa défense.

Fait à Yaoundé, le 13 Avril 2016
Le Bureau du Comité Directeur a renvoyé l’examen des autres cas à une session ultérieure.
Pour le Bureau du Comité Directeur et p.o
(é) Hon. Charly Gabriel MBOCK
Secrétaire National à la Communication

Le député Robert Bapooh Lipot
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Cameroun: la justice ordonne la réouverture d’Afrique Media

Cette décision du juges de reférés d’heures à heures du Tribunal de grande instance de Yaoundé attendait, mercredi encore, la rédaction de la grosse en vue de son execution

Le juge de référés d’heure à heure du tribunal de première instance de Yaoundé, a ordonné la réouverture de la chaîne de télévision privée Afrique Media dont les portes avaient été scellées en août 2015 par le Conseil national de la communication (CNC)

Cette décision, prononcée dans l’après-midi de mardi, 01er mars 2016, attendait encore le lendemain en mi-journée la rédaction de la « grosse » par le plumitif en vue de son exécution.

Afrique Media était sous le coup d’une mesure de suspension provisoire d’un mois datant du 4 juin 2015 pour « récurrence des dérapages professionnels », ses panélistes ayant régulièrement « proféré des accusations non justifiées et des appels à la haine susceptibles de porter atteinte à l’image et à l’honneur de personnalités, d’institutions et pays étrangers ».

Dans le même temps, deux de ses journalistes avaient écopé de six mois de suspension pour « défaillance de tous les principes du journalisme ».

Ayant continué d’émettre à travers le satellite, cette pratique de la « chaîne panafricaine » a été considérée comme un acte de défiance par le CNC qui exigeait l’application complète de sa sanction.

Face à cet imbroglio, et se disant « victimes des forces impérialistes occidentales ayant instrumentalisé les autorités camerounaises », ses responsables avaient annoncé que celle-ci émettrait désormais à partir de N’Djamena (Tchad) et Malabo (Guinée Equatoriale).

Sur décision du CNC, Afrique Media avit été suspendu le 04 juin 2015.
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La CDC suspend la commercialisation de la banane au Cameroun

Selon un communiqué du Dg de l’entreprise public publié mercredi, cet arrêt temporaire est dû à la restructuration en cours dans la structure

Le directeur général de la Cameroon development corporation (CDC), Franklin Ngoni Njié, a annoncé mercredi, 13 janvier 2016, la suspension de la commercialisation de la banane hors standard durant l’année financière 2016. Une mesure qui pourrait affecter non seulement les chiffres d’affaires mais aussi la disponibilité de la denrée sur le territoire national.

Au Cameroun, la CDC est une entreprise publique qui exploite le palmier à huile, l’hévéa et la banane dessert dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. L’entreprise exporte chaque année près de 60.000 tonnes de banane sur le marché européen. Grâce à sa forte production de cette denrée, elle approvisionne également les consommateurs locaux.

Selon Franklin Ngoni Njié la suspension temporaire de cette activité est due à la restructuration en cours dans la structure citée. Il indique également que la CDC reprendra son activité de commercialisation de la banane vers le milieu de l’année 2016. Cela pour le compte de l’exercice financier 2017.


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Afrique media: la suspension du CNC demeure

Malgré la rencontre tenue jeudi entre les membres du Conseil national de la communicaion et un représentant de cette chaîne panafricaine, la situation reste inchangée

Plus de quatre heures d’échanges à huis clos entre les membres du Conseil national de la communication (CNC) et un représentant de la chaîne panafricaine Afrique Média.

Ce premier face à face entre les deux parties depuis la suspension de cette chaîne de télévision a eu lieu jeudi, 03 décembre 2015, à Yaoundé. Des sources bien introduites indiquent qu’après des échanges nourris à distance, les responsables de cette télévision ont approché le président du CNC. Ce dernier leur a fait savoir que la décision ne dépend pas seulement de lui. Mais de tous les membres du Conseil. C’est ainsi qu’un représentant de la chaîne a été convié à la session extraordinaire de l’instance de régulation des médias tenue hier à Yaoundé. Mais au sortir des quatre murs, le représentant d’Afrique Média a refusé de révéler ce qui s’est dit à l’intérieur.

C’est du côté du président du CNC que l’on apprendra qu’ils « ont demandé à nous rencontrer pour une sorte de réconciliation. Nous leur avons donné la conduite à tenir. Nous attendions certaines excuses pour le dérapage constaté. Le représentant d’Afrique Média qui est venu a fait des déclarations. Mais le Conseil a trouvé qu’il ne pouvait prendre aucun engagement. On lui a conseillé d’aller rendre compte à son directeur général, afin qu’ils s’organisent avant de revenir au Conseil. En attendant, la suspension reste maintenue », a conclu Peter Essoka.

C’est donc un autre rebondissement que prend ce feuilleton dont le premier épisode s’est déroulé le 4 juin 2015. Date de la suspension par le CNC, de cette chaîne de télévision pour un mois. Motif : « Diffusion d’accusations non-justifiées, de nature à porter atteinte à l’image et à l’honneur de personnalités, d’institutions et de pays étrangers et de ce fait, constitutive d’atteinte à l’éthique et à la déontologie professionnelle, en matière de communication sociale », entre autres. Une fois la sanction prononcée, les responsables de ladite chaîne n’ont pas obtempéré et ont continué à diffuser. Elle fonctionne d’ailleurs toujours, d’après les abonnés du petit écran. Ce qui n’est pas vu d’un bon il par le CNC.

Le cas de cette télévision n’était pas le seul abordé. L’instance a également planché sur ceux de l’Anecdote, La Nouvelle presse. Ces assises étaient, en effet, les premières, depuis la nomination par le chef de l’Etat, Paul Biya, du président du CNC, Peter Essoka et de son vice-président, Joseph Janvier René Mvoto Obounou.


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