Initié par deux Camerounais Pedj et Tchiks, la plateforme fonctionne comme un réseau social et permet aux jeunes de valoriser leurs recherches et innovations
Deux Camerounais, Pedj et Tchiks, viennent de lancer la plateforme «Onjoss» qui permet de promouvoir son talent auprès de potentiels investisseurs. Cette plateforme qui fonctionne comme un réseau social est accéssible via l’adresse onjoss.com.
Il suffit de s’inscrire pour avoir la possibilité de vanter ses talents et vendre ses produits grâce à l’option« onjoss market ». L’abonné peut aussi sortir du cadre de sa propre promotion, pour parler des activités et réalités de son environnement. Il est aussi possible de se connecter à des amis pour faire des partages.
L’abonné peut également se livrer à de nombreuses autres activités via la plateforme. Il peut, à titre illustratif, partager la musique et les vidéos grâce aux options prévues sur le site.
L’ancien capitaine de la sélection camerounaise impressionne en ce début de saison. Samedi, son nouveau club s’est imposé pour la troisième fois en quatre matchs face à EskiÅ ehirspor
L’ancien capitaine et buteur de la sélection camerounaise brille en Turquie dans son nouveau club le promu Antalyaspor.
Meilleur buteur de la Süper Lig
Buteur un jour, buteur toujours. Le nouvel attaquant d’Antalyaspor impressionne en ce début de saison. Après quatre journées disputées, le triple vainqueur de la Ligue des champions (2006 et 2009 avec le Barça, 2010 avec l’Inter) et de la CAN 2000 et 2002 avec les Lions Indomptables est tout simplement le meilleur buteur de la Süper Lig. Samedi dernier, son nouveau club, qu’il a rejoint en juillet 2015, s’est imposé pour la troisième fois en quatre matchs face à EskiÅ ehirspor (2-0).
Deux doublé en 4 matchs
Dans cette rencontre, le n°9 et capitaine camerounais Samuel Eto’o a réalisé un nouveau doublé en ouvrant la marque d’une belle frappe extérieur de la surface avant de l’aggraver sur penalty. Le natif de Nkon n’est donc pas en pré-retraite en Turquie comme le pensait certains de ses détracteurs.
Il est encore compétitif et compte bien mener sa nouvelle mission: permettre à cette formation d’être le meilleur club du pays. Encore une fois, Samuel Eto’o a étalé tout son talent en mettant avant l’excellence noire avec ses performances et en apportant une joie indescriptible à ses supporters comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Titulaire à Antalyaspor, à 23 ans, ce nouveau candidat au poste de gardien de but des Lions a eu un parcours semé d’embûches
Convoqué pour la première fois en équipe fanion du Cameroun par Jean Paul Akono, en prélude aux matches a face à l’Ukraine, le 2 juin Kiev en amical, contre le Togo le 9 juin à Lomé et face à la RDC, le 9 juin à Kinshasa, Sammy Ndjock ne peut être qu’un gardien de but heureux. Lui qui a déjà connu beaucoup de galère sur sa trajectoire footballeur. Au Cameroun, mon oncle m’interdisait de jouer au football, il trouvait que c’était trop physique. C’est à Nantes, après mon arrivée en France à l’âge de huit ans que j’ai commencé à jouer, au quartier des Dervallières. Je jouais d’abord attaquant puis, un jour qu’on manquait de gardiens, je me suis mis dans les buts. J’ai été repéré FC Nantes, où je suis resté jusqu’à l’âge de 15 ans. J’ai ensuite passé six mois à Angers, puis je suis parti à Lille, où je suis resté de 2005 à 2009, indique t-il aujourd’hui.
Le départ de Claude Puel de Lille pour Lyon fut un moment douloureux dans sa vie. Dommage que Claude Puel soit parti l’année où je devais passer professionnel. Rudi Garcia est arrivé et m’a demandé de reprouver encore un an. Pourtant, j’avais battu tous les records, en jouant neuf matches de suite sans prendre de but et en étant finaliste du Championnat des réserves. On avait battu Bordeaux en demies, mais on perd contre Monaco en finale. C’était une grosse équipe monégasque, avec Nicolas Nkoulou, qui s’affirmait déjà, précise t-il sur le site footafrica365.com. En, 2009, ses performances avec la réserve de Lille n’ont pas échappé au sélectionneur de l’équipe junior du Cameroun qui le convoque pour disputer le tournoi de la Francophonie au Liban. Mais de cette première expérience internationale, il en garde un souvenir amer : J’avais un contrat de stagiaire pro, et je voulais passer professionnel, comme j’étais le troisième gardien du club (avec le numéro 33 que j’ai par la suite gardé, pour rappeler à Lille que je suis toujours là). On m’appelle pour les Jeux de la Francophonie, alors qu’il était prévu que je fasse la Coupe du monde U-20. Je rentre en retard, parce que la Fédération camerounaise ne voulait pas me payer mon billet retour. Je me suis fait licencier. Bonjour la galère.
Sammy Ndjock, la relève de gardiens de but au Camerounen.wikipedia.org)/n
Après six mois de misère à s’entrainer avec Carquefou en Division d’honneur (l’équivalent ailleurs de la septième division), il tombe sur deux agents de joueurs (Zafer Topdemir et Baghdad Sehla) qui vont changer sa vie. J’aurais pu signer quatre ans à Dijon ou à Brest. Mais j’ai choisi la Turquie. J’ai demandé un club moyen pour pouvoir progresser. J’ai été très bien accueilli. J’étais le premier jeune gardien étranger de mon âge à signer à Antalyaspor en Turquie. Ils m’ont fait faire cinq mois d’essai. J’ai signé deux jours avant mon premier match contre Trabzonspor. Les gardiens devant moi avaient 7, 8 ou 15 ans de plus. Depuis que j’ai pris la deuxième place, je ne l’ai plus quittée. Le gardien de but camerounais parle là de la saison 2011-2012. A force de patienter, il a va finir par chiper la première place lors de l’exercice 2012/2013. Pour cette saison qui s’achève, le natif de Yaoundé, né le 25 février 1990, a disputé 25 matches et contribué à maintenir son club parmi l’élite.
Très bon sur sa ligne, il est courtisé par la Turquie et le Qatar : le Qatar fait le forcing pour me naturaliser, avec une grosse somme à la clé. La Turquie aussi veut me naturaliser, clame t-il sa fanfaronnade. En bon patriote, il a toujours repoussé ces offres, en attendant l’appel du sélectionneur camerounais. L’heure de la reconnaissance nationale a enfin sonné. A Sammy Ndjock de savoir saisir sa chance.
Le journaliste sportif camerounais a une expérience professionnelle unique dans son domaine
Samuel Eto’o ne voulait personne d’autre pour réaliser son interview
Englué dans des polémiques au lendemain du match Cameroun vs Sénégal où les lions indomptables ont quasiment perdu tout espoir de qualification, le capitaine des lions veut expliquer aux camerounais un ensemble de faits dont il est tenu pour principal responsable: Avant de réaliser l’interview que nous lui avons faite, Samuel Eto’o m’a avoué qu’on lui a dit que ce n’est que chez moi qu’il pouvait faire cette interview, un choix orienté grâce au professionnalisme et à la crédibilité dont jouit Martin Camus Mimb. Certains l’appellent affectueusement le «pitchitchi du micro» en reconnaissance à son talent, un talent qui prend son encrage alors même que Martin fait encore ses classes du secondaire. Je commence ce métier au lycée bilingue d’Edéa où je suis le président du club journal, en fait une sorte de rédacteur en chef qui devait veiller sur le contenu, écrire des articles.et nous rendions en général compte des activités scolaires telles que les interclasses. J’ai aussi assumé ce rôle au lycée classique d’Edéa et même à l’université de Douala où j’ai continué mes études.
C’est d’ailleurs dans cet établissement académique que ce qui n’était jusque là qu’une simple passion de jeunesse prend une tournure professionnelle: J’arrive à l’université de Douala où je fais sociologie et communication, à priori une filière qui venait d’être inaugurée et qui avait pour vocation de former les communicateurs d’entreprise et des journalistes. A partir de là je suis collaborateur des sports à la Crtv -fm105- et par la suite chef service des sports à Dikalo. La conciliation entre ses activités scolaire et académique avec le journalisme ne semble pourtant pas lui poser de problèmes particuliers. J’ai eu la chance de tomber sur des proviseurs qui aimaient beaucoup les activités culturelles, donc qui encourageaient les jeunes à les pratiquer. En plus nous exercions à des heures de pause. Grâce à cet encadrement Martin Camus crée en 1992 le club journal du lycée bilingue d’Edéa, ce qui coïncide avec le nouveau statut de l’établissement qui autrefois était C.E.S. bilingue. Par contre, au niveau universitaire cet aisance n’est plus la même, les multiples engagements corsent le déploiement du néo-journaliste: En effet il fallait suivre les cours et assurer les engagements que j’avais avec la fm105, par ailleurs les responsables n’aimaient pas ce que nous faisions, certains pensaient que le club journal s’était la préparation d’une révolution, ainsi nous avions été censurés, les parutions étaient parfois interdites, nous avions été traduits au conseil de discipline. Donc la difficulté n’était pas systématiquement au niveau de la conciliation entre les études et la pratique de ce métier mais parce qu’on ne pouvait pas fonctionner sereinement.
Martin Camus Mimb, journaliste sportif Journalducameroun.com)/n
L’équipe type pour se venger de la Crtv
Le véritable contact permanent avec le micro se fait à travers une émission -chaude fréquence- créée par Jacques Logmo à la fm105: Fort de mon statut de correspondant que j’étais à Edéa lorsque j’arrive à Douala, c’est tout naturellement qu’on m’intègre. Il y avait des personnes très ouvertes comme Léonard Châtelain, Léon Bernard Gara, Serges Pouth. Il faut avouer que nous n’étions pas rémunérer et notre salaire c’était de passer à la radio. Jusque là, le pitchitchi du micro ne c’était pas encore spécialisé dans le journalisme sportif, une situation qui se précise lors d’une occasion fortuite: En 1996, j’étais collaborateur de Dikalo et ce canard lors de la finale de la Coupe du Cameroun de football n’avait envoyé personne en couverture. Le rédacteur en chef m’a demandé de regarder le match à la télé et d’en faire le compte rendu. Il a été très satisfait du résultat. L’expérience accumulée permet à Martin Camus de véritablement voler de ses propres ailes notamment à «radio équinoxe» qu’il intègre et devient rédacteur en chef des sports avec des collègues qui composent ce qu’ils appellent «l’équipe type», on retrouve à ses cotés Nana Paul Sabin, Nathalie Wakam, Hervé K, Carole Yemelon. J’avoue que le nom qu’on s’était choisi n’arrangeait pas tout le monde à la radio, encore moins le promoteur, les gens trouvaient qu’on était prétentieux. Notre objectif c’était de faire oublier la fm105 car la plus grosse injustice qu’on a subi là bas était de n’avoir pas été recruté alors qu’il y en avait qui était moins compétent mais intégré. Après six ans d’expérience à la radio puis à la télé équinoxe, Mimb s’en vole vers de nouvelles aventures, la nouvelle cible est Stv: Quand je rentre de la Coupe d’Afrique des Nations 2008, j’ai un projet de démission, mais la radio traverse des déboires et est fermée trois mois après, en plus du comportement du patron j’officialise mon départ.
Le visage camerounais de Canal+
La chaîne de télé privée apparait aussi comme un déclic vers une expérience internationale: 5 mois après mon arrivée à Stv, Mactar Silla l’ancien directeur général m’envoie en stage à Dakar où Canal France Inter (Cfi) forme des journalistes dans le commentaire des meetings d’athlétisme. Là bas je suis l’un des meilleurs et Hédi Hamel le rédacteur en chef de Cfi me dit que je serai bon dans les commentaires du football. Cfi lance par la suite un concours dans les pays francophones pour recruter des commentateurs de football et mon dossier est retenu pour faire un stage à Paris. Parmi les experts qui dirigent le stage on retrouve Philippe Doucet entre autre. Au bout du stage je suis le meilleur et je suis retenu pour aller commenter en 2009 la Coupe des confédérations en Afrique du sud, ensuite la Coupe du monde en 2010 après plusieurs stages à l’issue desquels sur les 200 que nous étions au départ, on n’en a retenu que 4. Ce parcours s’achève par la finale de cette compétition où Martin Camus Mimb assure le commentaire. La belle expérience lui vaut aujourd’hui d’être l’un des correspondants africain de Canal+. Face aux multiples pressions dont il est parfois l’objet, pour lui, seul le professionnalisme est le meilleur gage de protection: Quand tu fais bien ton travail tu inspires du respect, même ton détracteur le plus déterminé ne peut s’en prendre à toi car il a justement du respect pour toi. Celui dont la devise est: Ne rien dire pour nuire ne rien taire pour plaire est né le 5 Octobre 1973 à Mouanko, dans le département de la Sanaga maritime. Marié, Martin Camus Mimb est aussi père de 3 enfants et titulaire d’une licence en sociologie.
Martin Camus et Harry Roselmack Journalducameroun.com)/n
Le comité d’organisation procède actuellement à la sélection des candidatures pour la nouvelle édition
Qui succèdera à Naby ? La question se pose déjà, alors qu’il y a juste quelques mois que le chanteur sénégalais a achevé sa tournée promotionnelle en Afrique, au lendemain de sa victoire au prix Découvertes RFI 2009. Une dotation de 7 000 euros et une bourse d’aide au développement de carrière de 11 000 euros allouée par le ministère français des Affaires étrangères, l’organisation d’un concert dans un pays d’Afrique et à Paris, une tournée africaine, une visibilité et une reconnaissance internationales; Voila le package mis en jeu par Radio France International et qui fait tant courir les jeunes artistes d’Afrique, des Caraïbes et de l’océan indien à qui le concours est ouvert.
Première étape, la sélection
L’édition 2010 est ouverte, mais la réponse à la question de départ ne sera trouvée qu’entre septembre et décembre prochains, période pendant laquelle sera organisée la finale de cette année. Mais avant d’y arriver, il faudra franchir diverses étapes, dont la première est la sélection. C’est à ce niveau que se trouve actuellement le comité d’organisation. Celle-ci consiste pour un comité d’écoute, de prendre connaissance des éléments sonores, visuels et promotionnels des candidats afin de sélectionner les meilleurs qui seront proposés au jury composé d’un nombre pair de membre et disposant chacun d’une voix.
Jusqu’au 26 août, le public aura donc l’occasion de découvrir à travers les antennes et le site Internet de RFI, tous les candidats sélectionnés. Après quoi le jury écoutera les candidatures proposées par le comité d’écoute avant de dévoiler dès le mois de septembre les trois finalistes de cette année. Le Lauréat du concours « Découvertes RFI 2010 – Musiques du Monde » recevra un prix d’un montant global de 7 000 euros, dont la moitié sera versée à l’issue du concert en Afrique et l’autre moitié à l’issue du concert parisien. On se souvient qu’en 2009, la finale avait opposé à Cotonou au Bénin le mauritanien Bakhan, le sénégalais Naby et la camerounaise Kareyce Fotso. Cette année le groupe camerounais Lawal Band avec son premier album Black Nature s’est inscrit, et espère être sélectionné pour faire autant, voire mieux que Kareyce.
Guitariste et chanteur, le jeune mélomane cherche ses marques et mise sur son prodigieux talent
Il chante depuis l’âge de 10 ans; attiré à la musique par les mélodies du chanteur espagnol Julio Iglesias. Je ne comprenais pas ce qu’il chantait, mais j’aimais et j’écoutais tout le temps. Pour le jeune Ikoumou, l’art de la chanson vient combler un manque: sa difficulté à réciter. Moi, j’avais du mal à réciter. Alors, je chantais. Il peine à réciter? Oui, mais il sait chanter, interpellé par sa vocation de musicien. Il chante en solo comme en groupe. Avec son ami Franklin Aleba Mokala, un autre jeune musicien, conquis comme lui par l’aventure musicale. Un jour, il écoute Dony Elwood, un chanteur camerounais et il se décide. Il fera de la musique acoustique. Du rap parfois pour rester dans la tendance jeune. Mais, d’abord et surtout de la musique acoustique.
Mais, pour être un musicien célèbre, il faut bien développer d’autres aptitudes que le chant. Alors, le destin le pousse à la rencontre de Greg Belobo et Kripo Epolè qui lui inculquent des notions de prestation scénique et de communication avec le public. Et, il chante bien. Au point de décrocher le 2ème prix du «cabaret francophone». Un génie est sur le point de naître. Il ne lui manque que la confiance d’un producteur pour laisser éclater l’extraordinaire talent musical qu’il cultive dans le silence de son anonymat.
Dans sa quête de reconnaissance, il croise sur son chemin, un certain Florent Coulon, responsable de la programmation du Centre Culturel Français (CCF) François Villon de Yaoundé. Ce dernier lui donnera une chance. Ce sera à l’occasion d’un concert. Mais en attendant le sien propre, le destin lui sourit en le plaçant sur le chemin d’une autre chanteuse de talent, Charlotte Dipanda. Celle-ci doit donner un concert à Yaoundé le 9 Avril 2010 au CCF de Yaoundé. Florent Coulon propose à Charlotte Dipanda de programmer avant son passage, deux jeunes chanteurs dont un certain Chrsitian Ikoumou. Elle décide de les écouter chanter et sanctionne: il peuvent passer. C’est une occasion qu’il n’avait même pas espéré. Il en profite et fait un carton. Alors qu’il a en face de lui, un public qui ne l’a jamais écouté, il réussit l’exploit de faire reprendre en ch ur le refrain des trois compositions que le protocole lui permettra de chanter. Avec à la clé, un «Yes» d’approbation que lui décoche un public conquis par le génie de sa musique. Le public est pourtant loin d’imaginer qu’il dispose d’une trentaine de titres dans son répertoire. Les uns aussi intéressants que les autres.
Christian Ikoumou, le chanteurJournalducameroun.com)/n
Et pourtant, sa décision de devenir musicien n’est pas du goût de sa famille qui ne voit pas en ce métier, quelque chose avec lequel il peut gagner de l’argent et donc sa vie. Alors même qu’il a un «grand frère artiste dans la famille». Mais, Christian, capté par une tenace vocation, ne veut rien entendre. Il veut faire de la musique. Malgré les difficultés qu’il rencontre en ce moment, envers et contre tous. Je veux me faire connaître nationalement et internationalement. Faire le maximum de spectacles et trouver un producteur et de l’argent pour produire mon album que je prépare depuis longtemps plaide t-il.
En attendant de réaliser ses rêves, il joue chaque fois que l’occasion lui est donnée dans un cabaret à Yaoundé et à l’espace culturel Urban Village. Quel producteur aura le feeling de repérer et donner la chance à ce jeune musicien pétri de talent? Il n’attend que ce ça. Et, pour le moment, se contente d’arranger ses titres déjà composés et d’élargir son répertoire. Parce qu’il est convaincu, pour avoir consacré toute sa jeunesse à faire de la musique que l’heure de gloire arrivera bientôt. Dès qu’il aura reçu le fameux coup de pouce du destin.
Christian Ikoumou attend son heureJournalducameroun.com)/n
«Je donnerai le meilleur de moi à AfricaStar 2010»
Sydney a gagné la première édition, cela signifie que pour les autres pays, je suis le candidat à abattre. Que le peuple camerounais me donne son soutien, et qu’il sache que ce ne sont pas les autres pays qui vont me soutenir, mais ce sont les camerounais d’abord. Que je gagne ou pas, rassurez-vous que je vais donner le meilleur de moi. Votez moi, je compte sur vous.
Guy Michel Kingue
Une confidence, un appel au soutien, prenez cela comme il vous sied. Mais, ces paroles viennent du fond du c ur d’un jeune garçon de 25 ans, qui désormais porte sur ses épaules tout un pays. Guy Michel Kingue, puisqu’il s’agit de lui s’exprimait ainsi quelques heures avant de prendre le vol pour Dakar, la capitale du Sénégal. C’est là que va se dérouler cette année 2010 la deuxième édition du concours panafricain de musique dénommée AfricaStar. Et lui, il a la charge de concourir au nom du Cameroun, son pays. Un peu comme l’a fait en 2008 et avec succès, son compatriote Sydney. C’est là justement que se situe tout son challenge. Le fait qu’il ait gagné la première édition, me donne plus de pression, et en même temps beaucoup de force. A l’entendre, il veut y croire. Tee-shirt, jeans et casquette, rien de prime abord ne le différencie des jeunes de son âge. Pourtant il suffit de l’aborder pour se rendre compte qu’il n’est pas aussi serein que cela puisse paraître. Dans son esprit trottent milles et une questions. Que va-t-il se passer à Dakar? Quel plan Dieu a-t-il prévu pour moi? De Dieu, il en parle sans cesse. C’est ma source d’inspiration et ma raison de vivre confie t-il, lui qui a écumer pendant toute son enfance et jusqu’à très peu, les plus grandes chorales de la ville de Yaoundé.
Son penchant pour le gospel
C’est à Yaoundé, la capitale camerounaise que naît Guy Michel kingue, et c’est là qu’il a toujours vécu. Son père, chef de gare CAMRAIL à Mbandjock et sa mère secrétaire de direction sont tous deux entièrement consacrés au service de Dieu. C’est donc dans un environnement très pieux qu’il est éduqué et se découvre une passion pour la musique, mieux le chant alors qu’il n’a que douze ans. Dans la famille, presque tout le monde fait de la musique. Le grand frère est un excellent guitariste, les s urs sont de bonnes chanteuses rappel t-il. Au CETIC de Ngoa Ekelle qu’il fréquente à cette époque, il monte une chorale, avec l’aide de son encadreur «Monsieur Koukeu». A son palmarès, et il peut s’en ravir, il est l’auteur de la chanson La paix, l’une de ses compositions qui fut adoptée comme l’hymne de l’ensemble des clubs UNESCO du Cameroun, alors qu’il présidait le club UNESCO de son établissement. Par la suite, il intègre la chorale de l’église de la Communauté Missionnaire Chrétienne Internationale (CMCI) du feu Pr. Zacharias Tane Fomun. Partant, Guy Michel se fait très vite remarquer et plusieurs groupes le sollicitent. Tour à tour, il fait entendre sa voix dans Les semeurs juniors, Price, le Gospel Jam (un des concepts musical très solide et très demandé au niveau international), Mukaba, Grace for all et La tente de David. Il prête ensuite sa voix à plusieurs albums de chanteurs professionnels, puis participe et remporte le concours musical Artchristic organisé par la radio Bonne Nouvelle à Yaoundé. C’est la musique chrétienne qui guide ses pas jusqu’à l’obtention de son baccalauréat qui le mène à l’université de Douala où il effectue en ce moment des études de droit à la faculté des sciences juridiques et politiques.
Le chemin vers AfricaStar
Fort heureusement qu’il avait auprès de lui ses parents et son parrain, sinon Guy Michel n’aurait pas participé au casting pour AfricaStar. C’est d’abord une grande s ur qui m’en avait parlé mais, au départ je ne sentais pas le truc au regard de son répertoire entièrement gospel. Après quelques conseils, il se lance «à fond» dans l’aventure comme lui avait prescrit son père. Il passe tout naturellement son casting à Yaoundé et obtient à l’issue la plus grande note à travers le Cameroun. C’est donc avec une grande assurance qu’il se rend en finale, j’avais déjà beaucoup de confiance. Ce qui lui a permis de braver ses challengers, qui selon lui méritaient tous «autant que moi d’aller à Dakar». Il cite entre autres Véronique, Marie Blanche, Marie Ngolison, Thierry Ndam et Marylin Momo. A quelques jours du début de la compétition, Guy Michel Kingue se veut très serein, mais aussi prévoyant. Je ne vais pas au Sénégal en me disant que je suis le meilleur, mais je vais donner le meilleur de moi. Je crois en moi, j’ai envie d’exprimer mon talent, et je vous prie de m’apporter votre soutien. Voila qui est dit, bonne chance Guy Michel!
Il aura fallu la sortie de son album solo « origines » pour la découvrir véritablement
Il aura fallu un peu de patience pour rencontrer cette jeune artiste qui a le vent en poupe en ce moment.
Elle possède un don indiscutable pour la danse
Foly Dirane, présentateur de Délire
C’est le 31 août 1982 que Majoie Ayi voit le jour à Esse dans le département de la mefou et affamba, dans la région du centre. De son vrai nom AYI BEKONO BALBINE SYLVETTE MAJOIE, cette jeune femme est issue d’une famille fortement marquée par la tradition judéo -chrétienne. Dès son bas âge Majoie ayi est attirée par le chant et la danse. En classe de seconde, elle interprète des chansons de certains artistes confirmés et captive le public par ses prestations scéniques. En 1996, elle participe pour la première fois à l’émission télévisée «Délire» un programme présenté par Foly Dirane sur la chaine nationale crtv. L’émission permet aux jeunes artistes d’émerger à travers des interprétations des chansons de certains auteurs compositeurs. La petite Majoie séduit les téléspectateurs au point où le présentateur de cette émission dira qu’elle « possède un don indiscutable pour la danse ». En 1998, année où elle obtient son baccalauréat, elle est sollicitée par la chanteuse Ange Bagnia comme danseuse lors de son passage à l’émission Tam tam weekend sur la CRTV. Majoie démontre à nouveau ses prouesses scéniques et finit par s’imposer comme une véritable « bête de scène ». Des artistes de renom comme RACINE SAGATH, JOSCO L’INQUIETEUR et K TINO et son groupe le POTO POTO vont bénéficier de ses services lors de leurs shows. En 1999, avec K TINO Majoie Ayi se redécouvre en réveillant la talentueuse danseuse qui sommeillait en elle au point de devenir incontournable dans les meilleurs spectacles de la capitale camerounaise.
A force d’accompagner plusieurs chanteurs, Majoie, qui fait toujours plus de show, est tentée par le chant. En 2001, elle fait ses premiers pas au cabaret le CLUB CETO de Yaoundé. Après l’obtention de son baccalauréat, elle s’inscrit à l’université de yaoundé I à la faculté des arts lettres et sciences humaines où elle étudie la linguistique. En 2002 elle participe au festival universitaire des arts et de la culture. L’épis de bronze qu’elle remporte l’encourage et la conduit sur le podium de plusieurs cabarets où elle interprète brillamment des chansons d’Annie Anzouer, Anne Marie Nzié, Marthe Zambo, Nadia Ewandé, Sergeo Polo, Grace Decca, K TINO etc. En 2004, la carrière artistique de Majoie Ayi prend un tournant décisif avec son entrée dans le groupe «Les Maquisards». Sa voix est présente dans le nouvel album de ce groupe dirigé par le bassiste Sylvain Jonathan Effam alias Patou Bass. Majoie Ayi poursuit par ailleurs ses études à l’université de Yaoundé où elle finit par décrocher sa Licence puis la Maitrise en Linguistique. La jeune artiste, à la tête bien faite et au talent indiscutable, est appelée à prester le 8 mars 2006 devant la première dame du Cameroun, madame Chantal Biya. Artiste épanouie et accomplie, Majoie Ayi se retire des Maquisards, et opte pour une carrière solo avec la sortie de son tout premier album «ORIGINES». La présentation officielle de cet opus de 8 titres sera suivie d’un spectacle gratuit offert par cette chanteuse du Bikutsi (rythme local). La sortie de cet album reste jusqu’ici le plus beau souvenir de Majoie. Chanté en français et en ewondo (une langue locale), il a été enrichi par une reprise de « Aicha », une composition de Jean Jacques Goldman. Dans ses chansons l’artiste parle des valeurs comme le respect, l’humilité les relations entre l’homme et son semblable. Elle célèbre aussi les mérites de la femme, dont la valeur ne se limite pas qu’au physique.
Majoie AyiJournalducameroun.com)/n
j’ai un bon physique que j’aime mettre en valeur
Majoie Ayi, chanteuse
Même si son naturel, sa simplicité et ses rapports harmonieux avec ses pairs sont louables, il faut toutefois relever que Majoie Ayi est autoritaire. Célibataire et sans enfant, Majoie aime les balades et les voyages. Ses séjours au Congo Brazzaville, au Gabon ou en Guinée Equatoriale l’illustrent à suffisance. La fille chérie de monsieur Ayi Frederick et de madame Ayi Marie Madeleine, aime manger la sauce gombo à la viande avec du couscous. L’artiste qui a pour signe astral vierge, déteste le mépris des hommes. Pour elle l’homme idéal devrait être respectueux, autonome et avoir un bon moral.
Au plan vestimentaire, elle affirme aimer les vêtements sexy car «j’ai un bon physique que j’aime mettre en valeur» lance t-elle avec un brin de sourire. Si jusqu’ici elle ne se plaint pas, grâce à la bonne marche de son album dont la promotion se poursuit d’ailleurs, elle est par contre préoccupée comme tout artiste, par la piraterie qui mine le secteur musical. Et la solution pour l’éradiquer alors Majoie ? « L’implication forte du gouvernement dans la lutte contre ce fléau ».dit-elle.