Cameroun-assassinat Martinez Zogo : le téléphone d’Amougou Belinga enfin retrouvé

Le téléphone de l’homme d’affaires avait été dissimulé chez son chauffeur. Il pourrait être une pièce à conviction.

Ce téléphone pourrait-il répondre aux questions que se posent encore les enquêteurs sur l’implication ou pas du président directeur général (PDG) du Groupe L’Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga sur l’assassinat de Martinez Zogo.

Si on s’en tient au compte-rendu de notre confrère Guy Zogo d’Equinoxe Télévision, on peut répondre à la question posée par l’affirmative. Car il se trouve que ledit téléphone était recherché par les enquêteurs du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED).

«De nouveaux éléments sont intervenus dans cette enquête relative à l’assassinat de Martinez Zogo avec la découverte du téléphone de l’un des principaux mis en cause, en l’occurrence Jean-Pierre Amougou Belinga. C’est un téléphone qui était recherché depuis son interpellation il y a justement plus de deux semaines ».

Ce qui s’est passé c’est que ce téléphone avait été dissimulé et donc on le recherchait. Les enquêteurs n’arrivaient pas à le retrouver et ce qui est fait maintenant. Ce qu’on raconte au sujet de la découverte ce téléphone c’est que l’épouse du chauffeur de Jean-Pierre Amougou Belinga avait donc récupéré ce téléphone pour le remettre à sa cousine.

« Et les puces avaient été naturellement retirées pour les rendre intraçables. La cousine de l’autre aurait commis la maladresse de remettre les puces dans le téléphone. Et puisqu’il était tracé, cela a donc permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à la détentrice de l’objet ».

« Elle a donc été interpellée depuis lundi et se trouve au Secrétaire d’État à la Défense chargé de la gendarmerie où l’enquête se poursuit. Cela a donc permis cette évolution notable qui en même temps permet d’avoir des informations qui jusqu’ici n’étaient pas à la disposition des enquêteurs», a rapporté hier 22 février notre confrère d’Equinoxe Tv.

Cameroun : pourquoi le téléphone va coûter plus cher dès le 15 octobre prochain

La Douane va taxer de 33% toute nouvelle acquisition de téléphone portable ou de tablette numérique.

Dès le 15 octobre 2020, il ne sera plus possible de contourner la douane pour tout nouvel achat de téléphone ou de tablette.

En effet, ces terminaux numériques seront taxés de 33% de leur valeur de sortie d’usine une fois activés en territoire camerounais.

En clair, que votre téléphone vous ait été envoyé par un proche de l’étranger, ou que vous l’ayez acquis à l’Avenue Kennedy à Yaoundé au noir, il devra payer les frais de douane.

 « Il n’y a pas une nouvelle taxe sur les téléphones portables. C’est que la douane a décidé de déplacer  la frontière physique à la frontière numérique qui devient la puce que vous mettez dans votre téléphone », explique Paul Zambo, PDG d’ARINTECH, la plateforme mandatée par le gouvernement pour prélever cette taxe. Il s’exprimait ainsi le 8 octobre 2020 sur les antennes de la CRTV.

De manière concrète, « à partir du 15 octobre, tous ceux qui  vont se connecter une première fois recevront simplement un message qui  leur indiquera le montant des droits des taxes attendus », explique  Guy Innocent Diffouo, Chef service de la législation à la Douane du Cameroun. Il ajoute : « si le concerné dispose de suffisamment de crédit dans son téléphone, il pourra valider la première option. A contrario, celui qui ne dispose pas de suffisamment de crédit, il pourra simplement valider la seconde option qui est un payement échelonné ».

Le prélèvement de cette taxe est une exigence de l’article 7 de la loi de finances 2020 rappelée dans une communication conjointe ministère des Finances/ministère des Postes et Télécommunications. Dans cette sortie, le gouvernement précise que « les téléphones portables et terminaux ayant déjà été connectés au moins une fois au Cameroun avant le 1er Octobre 2020, sont considérés comme étant dédouanés et ne concernent pas le nouveau dispositif de droits et taxes du gouvernement ».

Portable : ami ou ennemi du couple ?

C’est une question posée à chaque fois que l’on se trouve en face d’un couple en conflit à cause du téléphone

En 1999, avec l’arrivée de la Société Camerounaise de Mobile, plus connue sous le nom de « Mobilis », les Camerounais entrent en contact avec le téléphone portable. A partir de ce moment, le taux de pénétration du mobile sur le territoire national se fera croissant au fil des ans. En 2016, on parlait de 16 millions d’abonnés au téléphone mobile sur les 20 millions qui constituent la population du pays. On peut dire que le téléphone portable a su se faire une place dans le quotidien des camerounais, notamment dans la vie de couple.

En effet, en plus d’être un outil qui nous permet de garder le contact avec nos proches, il est aussi un bon outil de mensonges. Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir un voisin affirmant à sa femme au téléphone être avec des collègues dans une ville lointaine, alors qu’il est très bien installé dans un bar d’Essos à Yaoundé, en charmante compagnie ?

Par ailleurs, il est difficile de compter le nombre de bagarres dans les rues causées par le téléphone. « Je me souviens encore de ce voisin qui avait foutu sa femme nue dehors tard dans la nuit parce que celle-ci avait commis l’impair de prendre son téléphone, à lui, pour envoyer un message à son amant, croyant que son mari dormait. N’eut été l’intervention des voisins ce soir-là, cette dame aurait eu le visage déformé après avoir reçu les coups que son mari comptait lui donner », témoigne un jeune homme.

« Secrétaire » sans salaire du conjoint

Les conjoints ont souvent du mal à assimiler le caractère individuel du téléphone portable. Entre la femme qui se prend pour la « secrétaire » de son mari et décroche tous ses appels comme s’ils lui étaient destinés, et le mari qui exerce ses talents de défectif sur le téléphone de sa femme, à vouloir savoir avec qui elle a échangé au courant de la journée, c’est à qui espionne le mieux son conjoint. Même l’arrivée des téléphones Android avec ses différents  modes de verrouillage du téléphone n’a rien changé, bien au contraire.

En effet, pourquoi manquer de se faire prendre en essayant de fouiller son téléphone alors que je peux y installer une application espionne en moins de cinq minutes. Une fois l’application installée, j’ai accès à partir de mon téléphone à une copie de tous les messages qu’il envoie, reçoit et même à l’historique de ses appels. C’est devenu presque vital aujourd’hui pour des conjoints de vouloir savoir avec qui leur moitié discute via le mobile. La question : « tu parles avec qui ? » est très fréquemment prononcé entre des compagnons.

C’est à se demander si le téléphone portable est à bannir dans le couple. Mais la réponse s’impose bien d’elle-même : non. Sinon comment feraient ces couples qui vivent une relation à distance ? Ou encore ces couples si amoureux l’un de l’autre qu’ils ont constamment besoin d’être en contact pour se sentir vivre ?

Le téléphone portable tient une place de choix dans le couple moderne et ne la perdra pas de sitôt. Il n’appartient donc qu’au couple de trouver le juste équilibre afin de « cohabiter » avec cet appareil considéré comme l’une des plus belles inventions du monde moderne.

 

Vous construisez votre peur

Cas de figure banal mais pas moins répandu. Vous êtes à table avec votre chéri. Dring…Son téléphone, posé près de ses couverts, sonne. Dans un mouvement oculaire oblique et rapide, vous regardez qui appelle. Il s’en rend compte, mais pour ne pas gâcher le moment, il répond avec platitude. « Je suis occupé, je te rappelle ». Voilà qui vous rassure encore moins. Qu’a-t-il à cacher ?

Depuis quelques semaines, vous avez remarqué qu’il se déplace pour répondre à des appels d’un numéro que vous avez déjà mémorisé. Lui, si volubile, ne dit rien sur cet interlocuteur mystérieux. Vous avez peur. C’est peut-être une femme, sa maîtresse… Si c’était le cas, il a l’air heureux de lui parler. Est-ce qu’il l’aime. Qui est-elle ? Comment est-elle?

Vous en perdez le sommeil, rongée par le soupçon et une jalousie qui n’est encore que le fruit de votre imagination. Vous devez absolument savoir. Et puis, si ces appels étaient si sains, il prendrait la peine de vous en parler.

Une nuit, il est rentré saoul. C’est le moment de fouiner. Vous tournez et retournez le téléphone de votre conjoint. Appels, messages, mails, tchat facebook, whatsapp, imo, viber, etc. Malheureusement pour vous, il n’y a aucune trace… C’est à ce moment que vous vous dites que c’est trop beau pour être vrai. Cette absence de preuve est forcément une preuve ! Il y a forcément anguille sous roche. Vous vous acharnez sur les poches de ses vêtements… Rien ! Vous allez jusqu’à humer le parfum qui se dégage de ses vêtements…Toujours rien !

Vous avez mal. Vous remuez ciel et terre pour lui afficher un sourire aussi faux que les fictions d’Hollywood. Le doute s’est installé dans votre esprit. Votre souffle se coupe à chaque fois que son téléphone sonne. Vous disséquez ses moindres faits et gestes. A tort ou à raison, vous avez tué votre bonheur « à coups de pourquoi », comme dit la chanson.

Et le responsable de votre mal-être, le téléphone, restera implacable, sans âme et sans émotion. Jamais il n’essaiera de s’expliquer ou de vous expliquer. Il restera muet à vos jérémiades, se contentant de recevoir et d’envoyer la source de vos malheurs, c’est-à-dire rien du tout. Le temps que vous en rendiez compte, vous êtes divorcée, déprimée, paralysée ou à six pieds sous terre, parce que le chagrin aura eu raison de vous.

Pour ne pas en arriver là, voici une raison pour laquelle vous devez éviter de fouiller le téléphone de votre partenaire : certains secrets valent mieux rester secrets…

P.S : Le cas de figure est aussi valable pour les hommes…

 

 

Vie de couple : chacun sur son téléphone, attention à la brouille!

Dans les foyers aujourd’hui, le téléphone portable semble avoir pris une place bien autre que celle de moyen de communication entraînant ainsi stress, voir le divorce.

Le refrain d’une des chansons du très populaire artiste camerounais Franco prend tout son sens devant certaines histoires vécues. « Téléphone a gâté les foyers, téléphone a gâté les mariages », répète-t-il.

A bien écouter cette chanson on se demande comment un outil comme le téléphone peut en arriver à détruire un foyer. C’est d’ailleurs ce qui a motivé  la réalisation du présent dossier. Dans nos recherches, on découvrira que le téléphone, ce moyen de communication peut aussi devenir un moyen de rupture de communication dans un foyer. Et la prolifération des téléphones androïd semble avoir amplifié ce phénomène.

Chanelle, en couple avec Christian depuis bientôt neuf ans, nous avouera que depuis qu’elle a un téléphone androïd offert par son partenaire, leur communication s’est détériorée. Lorsqu’ils se retrouvent le soir après le boulot chacun reste connecté à papoter avec ses amis sur whatsapp. Il leur arrive même d’aller au lit avec le téléphone, car la conversation avec un ami n’est pas encore terminée. « Cette situation a commencé à peser sur notre couple, on ne se parlait presque plus. A un moment, mon conjoint s’est senti délaissé », avoue Chanelle. Pour démontrer sa frustration, Christian ira jusqu’à casser le téléphone de sa compagne qu’il jugeait plus important que lui dans leur foyer.  D’après lui, sa femme ne quittait jamais son téléphone. Elle y était accrochée même lorsqu’il lui arrivait de faire la cuisine.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est ce fameux jour où, en pleine conversation avec sa femme au sujet de leur prochain déménagement, celle-ci a trouvé le moyen de l’interrompre pour répondre à un message qu’elle venait de recevoir sur Facebook. Furieux, ce dernier va d’abord casser le téléphone, puis porter main sur sa compagne qu’il trouvait irrespectueuse. « Je n’en pouvais plus. Il fallait que j’exprime mon ras le bol », a justifié Christian.

Désabusée

Chanelle et Christian ne sont pas les seuls à vivre ce genre de crise dans leur foyer à cause du téléphone. Aïcha, une jeune journaliste dans un hebdomadaire, déplore la rupture du dialogue entre elle et son copain à cause du téléphone portable. Elle raconte que depuis que son conjoint a du succès dans son travail, son téléphone est devenu son plus proche partenaire. Il ne le quitte pas et n’hésite pas à sacrifier leurs moments intimes pour répondre au téléphone.

« A chaque fois que je veux lui parler de quelque chose, à peine ai-je commencé qu’on sera interrompu par un appel, c’est devenu tellement fréquent que, moi qui étais si bavarde, j’ai fini par me renfermer sur moi-même », se plaint la journaliste.

Les conversations avec son partenaire sont devenues plus brèves. Pire, elle n’arrive plus à exprimer ce qu’elle ressent. Elle répond, nous dit-elle, par “oui ou non”, sans toutefois argumenter. Le téléphone de son copain semble avoir pris sa place dans le foyer et elle veut bien la lui laisser. Aïcha ne comprend pas comment, même en plein déjeuner, elle peut être abandonnée à cause d’un coup de fil.

Repli sur soi

Pour exprimer son ras le bol, la jeune fille a décidé d’agir. Pendant leurs moments de détente le week-end, elle n’hésite pas à relire tous ses messages reçus en semaine, en s’assurant de toujours afficher un beau sourire. Elle, qui d’habitude reste loin des réseaux sociaux pendant le week-end, a commencé à s’y attarder pour manifester sa frustration. Une décision qui ne semble pas arranger les choses car son copain commence aussi à se plaindre d’être négligé.

« Pour moi, c’est le moyen le plus efficace de lui montrer que je souffre de ses coups de fil. Une fois qu’il arrivera à saturation, je sais qu’il viendra me parler. Et là, on pourra discuter », est-elle persuadée.

Sauf que d’après le Dr Mireille Ndje Ndje, psychologue, l’absence de communication dans un couple, pourrait, en plus du repli sur soi, du stress, de la désinvolture conduire à la rupture.

 

Téléphone portable: source de conflits conjugaux

L’outil censé faciliter la communication dans les couples devient parfois un facteur de paranoïa. Il arrive que l’angoisse cède la place à la violence.

Il est 18h à Mvog Mbi, un quartier de la capitale politique Yaoundé, Sylvie est derrière sa maison. De loin, on aperçoit une petite lumière entre les mains de la jeune femme. Elle tient en main le téléphone de son compagnon qui  prend son bain. Sylvie fouille ainsi les preuves de l’infidélité de son homme.

Jalousie, manque d’assurance, ragots, entre autres, sont des raisons qui poussent de nombreuses personnes à chercher à découvrir ce que cachent les mots de passe des téléphones de leurs partenaires ou à vérifier leurs portables en douce.

Le téléphone portable est devenu une vraie terreur pour certains couples. A un point où, à chaque fois que le téléphone d’un des partenaires sonne, l’autre est tenté de guetter le nom ou le numéro qui s’affiche. Mais qu’est-ce qui traduit une telle angoisse ? Tout dépend de chacun. Il y a des personnes qui n’ont pas confiance en elles et qui pensent qu’elles ne sont pas assez belles, intelligentes pour leur partenaire qui finira forcément par aller voir ailleurs.

C’est le cas du couple de David et Flavie. Titulaire d’une licence professionnelle en banque et finance, Flavie est en couple avec David depuis 4 ans. Son compagnon, lui, après l’obtention de son Probatoire, s’est lancé dans la vie active. La jeune femme travaille dans une banque et son partenaire tient une petite boutique de pièces d’autos au marché central de Yaoundé. Mais, le quotidien du couple n’est pas le même depuis que Flavie a trouvé du travail.  « Il y a des jours où tout va bien et des autres où ça finit par des cris », confirme la jeune femme. Elle nous raconte qu’un jour, à cause d’un Sms tendancieux reçu par erreur, David, qui ne voulait rien entendre, a endommagé son mobile.

Après chaque coup de fil reçu, la jeune femme a droit à un interrogatoire. « C’était qui ? Elle t’appelle pourquoi ? Le travail n’est pas fini pour aujourd’hui? Et d’ailleurs qu’est ce qui prouve que c’est elle qui t’appelle ? Donne-moi ton téléphone», somme David. Ces questions sont suffisantes pour découler sur de violentes disputes entre les deux tourtereaux. « Il vérifie mon téléphone tous les jours. Parfois, il lit certains de mes messages avant moi. Aucun de mes contacts ne doit être tendre avec moi et moi non plus, sinon ça créée un problème. Je suis stressée à chaque fois que mon téléphone sonne », s’indigne Flavie. Elle sourit pour dissimuler son mal-être.

Violation d’intimité

Chez  d’autres, cette attitude d’espionnage à travers le téléphone portable, vient du changement de comportement des conjoints. Aude, 28 ans, trouve que  son mari n’est plus le même depuis quelques mois. « Je consulte le téléphone de mon mari en cachette lorsqu’il prend sa douche, quand il est endormi ou après que j’ai passé un appel avec son téléphone », avoue Aude. « Un soir, alors qu’il dormait, j’ai regardé dans son portable. Il avait un code mais je le connaissais, je l’avais vu faire. Je suis tombée sur des messages où une personne qui n’avait pas de nom enregistré, juste des initiales, lui disait qu’elle pensait à lui toute la journée. Aucune trace de messages qu’il avait pu envoyer en réponse. J’étais abasourdie. Quand je lui ai fait part de ma découverte, il m’a pris le téléphone des mains sans rien dire. Le lendemain, il avait effacé tous les messages », témoigne Aude. Elle trouve sa conduite justifiée.

Aude se souvient aussi d’avoir surpris son mari dans une conversation téléphonique, et l’avait suivi lorsqu’il se rendait au rendez-vous avec sa maitresse avec qui il discutait au téléphone. Ce qui a engendré un problème sérieux dans ce ménage car cette maitresse n’était que la coiffeuse installée en face de leur domicile.

Si pour certaines personnes consulter le téléphone portable de leur moitié est un travail à plein temps, d’autres finissent par qualifier cette attitude de « paranoïaque ». C’est ce que pense Nathalie « Je  regardais le téléphone de mon homme tout le temps. Je ne pensais qu’à ça. J’ai fini par trouver ça malsain et ridicule. Surtout je n’aimais pas la personne que je devenais, j’ai donc arrêté », avoue Nathalie.

Quand le téléphone raccourcit la distance

Si cet outil de communication est responsable de biens de désagréments dans certains couples, dans d’autres, il permet de maintenir allumée la flamme de l’amour. Voici le témoignage de deux couples rencontrés par Journalducameroun.com

C’est connu. Le téléphone portable est de plus en plus cité comme pièce à conviction lors des procès de divorce, parce que contenant des messages ou autres éléments compromettants. Mais, au-delà des conflits que peut engendrer cet outil de communication dans le foyer, certains couples affirment avoir trouvé le bon équilibre, même si ce n’est pas la perfection. C’est le cas d’Abel et Vivianne, mais aussi de Tyron et de Mireilla.

Jamais deux sans… Téléphone

Abel et Vivianne sont fiancés et vivent depuis bientôt un an dans la même maison. Le téléphone portable pour ce jeune couple permet de garder le contact. « On s’appelle pratiquement toute la journée, puisqu’Abel est en permanence en mission de travail hors de la ville : le matin pour savoir comment était la nuit, en journée pour savoir si tout va bien et en soirée pour se raconter nos journées. Et là on passe vraiment beaucoup de temps en ligne », affirme Vivianne. « Même quand il est de retour, on maintient cette habitude de prendre les nouvelles l’un de l’autre en journée. Pis encore quand on est en froid ! On se parle par sms ou par Whatsapp pour que les voisins ne soient pas au courant de nos disputes », ajoute la compagne d’Abel, pour qui « il est plus facile de dire ce qu’on ressent par écrit que de l’exprimer oralement ».

Heureusement pour Vivianne, Abel son conjoint, a adopté cette stratégique. Pour lui « C’est mieux de la flatter d’abord par les messages. Puis quand elle peut m’adresser de nouveau la parole, on parle comme des personnes civilisées, sans éclats de voix ou des casses », raconte Abel. Cette tendance du couple à communiquer par sms ou message whatsapp ne se fait pas uniquement en roucouleries sentimentales ou en règlement de conflits. D’après Vivianne, son conjoint et elle échangent aussi par message quand ils sont entourés de personnes et que l’un d’eux ressent un malaise ou veut simplement exprimer un besoin. Ils sont arrivés au point où personne n’envisage la relation sans le précieux outil de communication.

Loin des yeux, mais pas trop…

Chez Tyron et Mireilla le téléphone occupe également une place essentielle. La raison est simple. Les deux amoureux ne vivent pas dans la même ville. « Chaque matin, je lui envoie une nouvelle photo de moi. Si je fais à manger ou autre chose et qu’il veut des preuves, je peux aussi lui envoyer des photos. Et quand le temps nous le permet, on s’appelle », lance Mireilla. « Avec le téléphone, on a vraiment l’impression de passer nos journées ensemble ! Le seul problème, c’est que Tyron préfère les appels, tandis que moi je préfère faire un sms ou un message Whatsapp », avoue Mireilla avec gêne.

La jeune dame affirme, en effet, que ce sujet fâche : « Même quand nous sommes ensemble, il est en permanence au téléphone. Et si je lui suggère de faire des messages à ses interlocuteurs pour qu’on profite l’un de l’autre, il refuse, tout en lançant que c’est le téléphone qui lui donne de l’argent ! ».

On le voit bien, pour Tyron et Mireilla, le dialogue en tête en tête est presqu’inexistant lors des retrouvailles. La flamme est visiblement moins ardente sans le téléphone portable.

Franko de retour avec un nouveau single, «Téléphone»

Le vidéogramme de cette nouvelle production de l’artiste camerounais est disponible sur youtube depuis le 26 juin 2016

Après avoir connu un succès planétaire avec son single « Coller la petite », Franko vient de sortir un nouveau single intitulé « Téléphone ». Dans cette chanson, l’artiste camerounais évoque le danger que représente le téléphone portable pour les couples.

Il invite les conjoints à ne pas se fouiller les téléphones tout en rappelant que c’est un objet « personnel ».

« Même si c’est toi qui le lui a acheté, ça ne te donne pas le droit de le fouiller. Oh mon ami écoute ! Le téléphone est devenu un véritable danger pour les couples », chante-t-il.

« Dans la vie faut savoir éviter les problèmes », conseil l’auteur de la chanson « Le filles d’aujourd’hui » avant d’ajouter : « la clé d’une bonne relation c’est la confiance (.) le manque de confiance dans un couple est souvent à l’origine des guerres, ça cause des bagarres, ça cause des dégâts. Parfois il suffit d’un message suspect pour qu’un couple se sépare ».

Dans cette nouvelle production, Franko se donne les airs de sociologue de la musique qui peut poser des problématiques qui polluent la société. Ici, il s’est éloigné sans doute de l’originalité qui a bâti son succès dans « Coller la petite ». Un single dans lequel les textes célèbrent les vertus de la fête avec comme un air d’indécence.

Ce qui avait échaudé des critiques au point d’être sanctionné par le préfet de la Mifi, Joseph Tangwa Fover. Ce dernier avait alors interdit sa diffusion dans son département.

On peut s’imaginer que cette sanction, couplée à d’autres critiques, a poussé Franko à « changer de couloir ». Un couloir où il devra difficilement s’en sortir vu le contexte camerounais où presque seule la scénarisation empruntée d’un peu de comique fait désormais le succès.

Franko.
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3e licence du mobile au Cameroun: Nouvelles avancées dans la sélection

Le comité de pilotage du projet a sorti une short liste de 4 candidats ce 12 novembre. La Commission d’analyse dispose de 7 jours pour étudier ces offres

Ultime étape
Ce 12 novembre 2012, la dixième session du Comité de pilotage du projet d’ouverture du marché de la téléphonie mobile s’est tenue à Yaoundé, sous les auspices du ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel). Deux principaux points étaient à l’ordre du jour de ces travaux, si l’on s’en tient au communiqué final signé par Jean Pierre Biyiti Bi Essam. L’ouverture des offres reçues suite à l’appel d’offres international restreint N°00000066/Mpt/Cab/2012 du 28 août 2012 pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles au Cameroun et la mise en place d’une commission d’analyse de ces offres. D’après Jean Pierre Biyiti Bi Essam, sur les sept investisseurs pré qualifiés lors de la première phase, quatre ont effectivement déposé leurs offres, synonyme de qualification pour l’ultime étape qui va permettre de retenir un seul opérateur. Il s’agit de Bharti Airtel (Kenya), Maroc Telecom (Maroc), Technologie et Système d’information/Korea Telecom (Cameroun) et Viettel Cameroun Sarl/Viettel Group (Cameroun). Trois opérateurs ont jeté l’éponge à l’étape des demi-finales. Detecon/Deutsche Telecom (Allemagne), Monaco Telecom/Cable And Wireless Communications (Monaco) et Porturgal Telecom Sgps (Portugal). Les trois postulants n’ont pas pu remplir les conditions exigées par le gouvernement par rapport à cette 3e licence qui est très convoitée. Le gouvernement camerounais exige, entre autres, au moins 200 millions de dollars américains de fonds propres au 31 décembre 2011. Soit plus de 100 milliards de Fcfa. L’opérateur à qui sera cédée cette licence pourra officiellement déployer la 3G. Ce qui n’est le cas pour aucun des opérateurs en service actuellement. Cet opérateur sera connu dans une semaine, si l’on s’en tient au communiqué de presse de Biyiti Bi Essam.

Le 3e opérateur avant janvier 2013
« La Commission d’analyse dispose de sept jours pour étudier ces offres et apprêter son rapport », écrit le Minpostel. C’est le 28 mai 2012 que le Minpostel a lancé un appel d’offres pour l’attribution d’une troisième licence de téléphonie mobile au Cameroun. Un précédent travail de sélection apprend-on, avait déjà été effectué par le cabinet privé Mass Télécom. Une procédure pilotée par le premier ministre Philémon Yang. Les conditions de suspension de ce processus restent à ce jour inconnues. Pour certains commentateurs, les choix du cabinet d’expertise Mass Télécom n’auraient pas avantagé les favoris de quelques hauts placés du régime. Le gouvernement est déterminé à divulguer le nom de l’heureux élu avant la fin de l’année. Jean Pïerre Biyiti Bi Essam l’a d’ailleurs affirmé il y a deux semaines à Douala. « Le 3e opérateur sera connu avant la fin de cette année », a-t-il indiqué confiant. Mais, pour le démarrage des activités, c’est encore une autre équation. « La licence acquise, il faut encore que l’entreprise mobilise les capitaux d’investissement, procède à l’installation des infrastructures d’exploitation et tout cela peut prendre au bas mot une année », pense un expert. En tout cas, le processus a connu une grande évolution. De neuf candidats à la première étape, sept ont été qualifiés pour la suite, avant d’aboutir à ce quatuor. Le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun reste contrôlé par deux opérateurs qui gèrent paisiblement leur duopole. Orange Cameroun, filiale du groupe français France Telecom et Mtn Cameroun, filiale du géant sud-africain Mtn group. Pour l’instant, les deux opérateurs se neutralisent en termes de nombre d’abonnés, avec pratiquement 7 millions d’abonnés actifs chacun. Plusieurs abonnés pensent vivement que c’est un 3e opérateur qui viendra casser ce duopole vieux déjà de dix ans. Même le Minpostel est de cet avis. Mais, les uns et autres pourront déchanter le moment venu, car la réduction des tarifs de téléphone est tributaire de plusieurs facteurs qui ne sont pas encore vulgarisés au Cameroun. Comme le partage d’infrastructures.

3e licence du mobile au Cameroun, deux opérateurs camerounais qualifiés pour la finale
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Cameroun: L’université de Buéa a signé un partenariat au goût Orange vendredi 8 avril 2011

La convention de coopération signée avec l’opérateur des télécoms va faire du bien aussi bien aux étudiants qu’au staff administratif

Partenariat à deux volets
Ce partenariat, apprend-on, comprend deux volets. Le premier concerne les étudiants C’est Orange S’cool, avec un sous volet orienté vers le staff administratif, bref toute l’université dans l’ensemble. «C’est une offre destinée à la communauté universitaire, c’est-à-dire les étudiants et l’administration. On leur propose des tarifs exceptionnels, de l’illimité dans la journée, une abondance des Sms, l’Internet à des prix très attractifs. En même temps Orange propose un partenariat à l’Université », décrit Mamadou Mbengue, le directeur de marketing d’Orange Cameroun. Le second volet porte sur la gestion des ressources issues des différentes consommations. C’est d’ailleurs ce dernier volet qui est très intéressant à la fois pour les étudiants que pour l’université dans l’ensemble. D’après le descriptif des deux parties, c’est un partenariat gagnant-gagnant. Même si la courbe penche le plus vers l’Université de Buéa (UB). En réalité, c’est elle qui va le plus tirer profit de ce mariage avec Orange Cameroun. Car une partie des consommations effectuées dans la communauté universitaire sera mise à sa disposition. Cet argent va ainsi servir à financer plusieurs projets sociaux, à la fois au bénéfice des étudiants qu’à celui du staff administratif, bref de l’UB tout court. Concrètement, le partenariat paraphé ce 8 avril oblige l’UB à créer une communauté, dans le cadre de l’offre Orange S’cool. Cette communauté est à la fois constituée d’étudiants et du staff administratif.

Centre multimédia de l’UB
« Ce partenariat parle de la possibilité pour les étudiants de s’inscrire à l’UB. A la fin d’année, on regarde l’ensemble des consommations effectuées par la communauté et une partie de ces consommations sera partagée entre l’université et les associations d’étudiants. Bref on va financer les projets des étudiants », synthétise le directeur de marketing d’Orange Cameroun. D’après Mamadou Mbengue, l’autre volet du partenariat pourra concerner le centre multimédia tel que souhaité par le vice-chancellor de l’UB. Du côté d’Orange Cameroun, en dehors des frais de consommation issus de la communauté, l’autre profit portera sans doute sur le choix des meilleurs produits de l’UB. Les documents y relatifs ont été paraphés à l’amphithéâtre 750 de l’UB. Avec dans les rôles principaux, Jean Bardet, le directeur général d’Orange Cameroun et le professeur Vincent Titanji, le vice-chancellor de l’Université de Buéa (UB).

Une vue de l’amphi 750, vendredi 8 avril à Buéa
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Avantages Orange S’cool
Vincent Titanji a profité de son intervention pour implorer l’aide de l’opérateur des télécoms dans le cadre de l’équipement de son centre multimédia. Intervenant à sa suite, Jean Bardet, dans un anglais aseptisé, explique au patron de l’UB et au millier d’étudiants qui assiste à la cérémonie l’objet de sa présence. Il s’agit, dit-il, de la présentation de la nouvelle trouvaille d’Orange Cameroun à l’attention des jeunes, Orange S’cool et de la signature de la convention de partenariat. Après ces explications, les deux acteurs principaux de la journée scellent justement ce partenariat, à travers la signature des documents. «C’est une offre destinée à la communauté universitaire, c’est-à-dire les étudiants et l’administration. On leur propose des tarifs exceptionnels, de l’illimité dans la journée, une abondance des Sms, l’Internet à des prix très attractifs. En même temps Orange propose un partenariat à l’Université », déroule Mamadou Mbengue.

Orange S’cool est la nouvelle offre d’Orange Cameroun destinée aux jeunes de 29 ans maxi. L’offre est entrée en vigueur dès ce samedi 2 avril et concerne les clients Joker classique, Joker chrono et Orange jeune. Orange S’cool est fertile en avantages. Comme les appels gratuits après la première minute dans l’après midi, l’Internet à 5F la seconde soit 300F l’heure de navigation, 18 Sms offerts chaque jour vers Orange, après les deux premiers Sms Orange de la journée. Etc.

La convention de coopération signée avec l’opérateur des télécoms va faire du bien aussi bien aux étudiants qu’au staff administratif
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Téléphonie: Orange Cameroun a une nouvelle grille tarifaire pour les jeunes

Baptisée «Orange S’cool», la nouvelle offre permet d’effectuer des appels illimités après la 1ère minute vers le réseau Orange entre 14h et 17h

L’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun a présenté sa nouvelle offre à ses employés il y’a quelques jours à Douala. Le nouveau né est baptisé « Orange S’cool » avec « des tarifs cool pour enjoy avec ses potes ». « Nous avons voulu répondre aux attentes des jeunes qui veulent communiquer à moindre coût avec leurs potes, leurs parents, des jeunes qui veulent être à la pointe de la technologie. Voilà, nous leur offrons Orange S’cool pour satisfaire toutes ces attentes. Orange S’cool c’est une marque jeune, proche de sa cible, avec des animations permanentes du marché », a indiqué Jean Bardet, Directeur Général d’Orange Cameroun, qui a présidé la conférence de lancement ce vendredi 1er avril 2011 dans la salle de spectacle Douala Bercy au quartier Akwa. La nouvelle offre de la société de téléphonie mobile est donc uniquement destinée aux jeunes.

C’est une nouvelle stratégie de communication d’Orange Cameroun, déployée à l’endroit de son public jeune pour sa communication vers le réseau Orange. Les futurs clients d’Orange S’cool, bénéficieront de plusieurs avantages, car la nouvelle offre permettra de communiquer de manière plus facile tout en faisant des économies sur le budget téléphonie : accès aux réseaux sociaux, sms, téléchargements, Internet, multimédia et autres seront de mises dans cette nouvelle offre. Ainsi, Orange S’cool c’est d’abord des tarifs craquants vers la communauté Orange S’cool avec des appels facturés à 1,5 frs par seconde, soit 90 frs la minute. Ils sont illimités entre 14h et 17h après la première minute. La minute d’Internet via le téléphone est à 5 frs, soit 300 frs l’heure. 18 Sms gratuits par jour après les deux premiers de la journée vers Orange. Quatre plages horaires caractérisent la nouvelle offre qui permet aux clients de l’opérateur de téléphonie de correspondre avec leurs amis et leurs familles en journée. « Les jeunes pourront désormais se reposer dans la nuit et bien bûcher », conclut Mamadou Mbengue, directeur commercial de l’entreprise. Le directeur général d’Orange Cameroun, Jean Bardet a donné la même assurance vendredi dernier, lors d’un point de presse à la direction générale de l’entreprise. Il précise que vers les autres réseaux de téléphonie mobile, les appels sont à 2,5 frs la seconde, soit 150 frs la minute.

Pour bénéficier de ce service, trois conditions doivent être remplies: être identifié comme abonné Orange, avoir au maximum 29 ans et au minimum 15 ans, et avoir au moins 500 frs de crédit de communication lors de l’inscription. L’inscription et la désinscription sont gratuites et se font via le #141# ou en appelant le 950. « Les clients qui souscrivent à Orange S’cool sont immédiatement connectés à notre de base de données. C’est donc après vérification de l’âge du client enregistré dans les bases de données grâce à l’identification, qu’il peut avoir accès à Orange S’cool », explique Mamadou Mbengue, directeur Marketing d’Orange Cameroun. Les clients Joker Classique, Joker Chrono, Orange Jeune et Y’or peuvent également migrer vers cette nouvelle offre. La désinscription d’Orange S’cool est gratuite.

Nouvelle grille tarifaire d’Orange Cameroun pour les jeunes
Orange)/n

Téléphonie: Le twitter par sms à nouveau accessible au Cameroun

Cette technologie avait été suspendue par MTN mobile à la demande des autorités camerounaises

Menaces écartées ?
La nouvelle avait été annoncée par des responsables de Mtn qui disaient avoir reçu ordre du gouvernement de suspendre le twitter « pour des raisons de sécurité ». Le fait s’était produit dans un contexte marqué par la mobilisation des populations des pays magrébins qui a abouti au départ des présidents tunisien Ben Ali et Egyptien Hosni Moubarak. Beaucoup avaient alors reconnu l’efficacité du twitter qui y avait été utilisé comme un instrument capable de mobiliser en un temps record un maximum de personnes, le twitter serait aussi responsable des appels au soulèvement en Algérie, en Libye, au Yémen. Interrogé par les médias publics, le ministre des postes et télécommunications avait confirmé la suspension provisoire du twitter pour les raisons évoqués ci-dessus. Jean Pierre Biyiti Bi Essam était soutenu par son collègue de la communication Issa Tchiroma Bakary. Aujourd’hui l’opinion s’interroge sur la levée de la suspension, car il serait juste que les autorités précisent le type de menaces qui pesaient sur le Cameroun à travers le twitter mais surtout si désormais le danger est écarté ?

Coup de pub assuré
En rappel le twitter est un outil de réseau social et de microblogging qui permet à l’utilisateur d’envoyer de brefs messages contenant un texte de 140 caractères maximum à sa communauté, ces textes sont appelés tweets. Au Cameroun Mtn souffle une grosse bouffée d’oxygène, il avait récemment activé cette technologie nouvellement introduite pour accroitre les ventes, d’ailleurs des campagnes publicitaires autour de ce produit sont en cours. Il faut dire que plus de la moitié du marché de la téléphonie mobile dans notre pays est entre les mains de ces deux opérateurs, mais reconnaissons aussi que la suspension décidée par les pouvoirs publics vis-à-vis de ce produit a été un véritable coup de pub car très peu de camerounais ignoraient jusqu’ici cette avancée dans les options offertes par cet opérateur.

twitter par sms à nouveau autorisé

Solution d’appel Pay4Me: Le produit d’Orange-Cameroun primé

L’opérateur de téléphonie a été récompensé pour la mise en service de son dernier produit d’appel

Le staff satisfait de la récompense
Le service d’appel « Pay for Me » de l’opérateur Orange cameroun a récemment reçu un prix pour son innovation technologique et tarifaire dans la fourniture des services de téléphonie mobile. Une récompense qui est intervenu dans le cadre de la conférence « the Growth Product Sharing Summit » qui réunit les filiales du Groupe Orange situées en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie (AMEA) pendant deux jours, et porte sur le marketing et les ventes. Au cours de cette rencontre, elles passent en revue les dernières innovations mobiles et se penchent sur leurs plans d’action et partagent leurs meilleures pratiques. Lors de la dernière conférence, qui s’est déroulée du 31 mai au 1 Juin derniers, dix-huit pays dans lesquels la compagnie est présente ont présenté une campagne réussie, ne disposant que de 10 minutes pour convaincre de ce que leur dernière innovation méritait d’être récompensée. Le service « Pay4Me a été récompensé parce qu’il ne se réduit pas seulement à une innovation technologique; il s’agit également d’une innovation tarifaire adaptée à notre marché, qui constitue une source directe de revenus. Des fonctionnalités telles que l’option Liste Blanche, permettant au destinataire de l’appel d’être connecté sans avoir à accepter chacun des appels en PCV, sont considérées comme de vrais atouts car elles facilitent l’utilisation du service et le rendent plus efficace a déclaré Yves Happi, responsable du service clientèle chez Orange Cameroun.

Une innovation certaine au Cameroun
En fin d’année dernière, l’entreprise opérant dans la téléphonie mobile au cameroun a introduit ce nouveau produit. Un service qui en soit n’est pas une nouveauté. Le service avait été initié dans sa forme améliorée en France grâce à France Telecom. Et il est aussi très utilisé dans certains pays anglo-saxons. Certains consommateurs n’avaient pas très bien compris au moment de son lancement, pourquoi Orange-Cameroun lançait un produit qui dans le fond n’était pas différent d’un autre et dont l’efficacité ne semblait pas avoir été totalement évaluée. Comme le service « Call me back », le service « Pay for me » permet à une personne qui n’a pas de crédits d’appels dans son téléphone, de pouvoir communiquer avec une autre personne qui supporterait le coût de l’appel.

Dans le cas d’orange l’introduction de son dernier service présente plusieurs avantages pour les clients. Le service « Call me back », n’est pas possible pour ceux qui ont 250 francs CFA de crédit dans leur téléphone. Quant à l’autre possibilité qui est de biper, les chances de rappel sont parfois réduites, et en plus il faut au moins 20 FCFA pour effectuer un bip. La solution du « Pay for me » est censée arranger l’émetteur de l’appel et le receveur. Il se fait même si on ne possède pas de crédit. Pour les sponsors de crédit, la solution reste pratique. J’ai ma fille, avant je lui chargeais le crédit et elle utilisait cela à d’autres fins; maintenant avec ce service, elle peut m’appeler et je contrôle le crédit que je mets à sa disposition; et honnêtement, j’avoue que depuis sa communication avec moi me revient moins chère affirme un consommateur qui a essayé pleinement le service. Le produit ne reste cependant pas à l’abri des critiques. Une première limite réside dans le fait que le service n’est accessible que pour ceux appartenant au réseau orange. Pour d’autres consommateurs, toutes ces campagnes restent inopérantes, si elle ne s’accompagne pas d’une baisse significative des coûts d’appels. Toutes les campagnes de publicité servent plus à la communication d’orange, mais la vraie publicité sera de baisser les prix jusqu’à un taux raisonnable, affirme un d’eux.

Image d’illustration
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Téléphonie mobile: Prolongation envisagée des délais d’identification

Les délais initialement prévus se sont avérés trop courts, comme l’avaient prédit de nombreux observateurs

Un peu plus d’un tiers seulement des abonnés enregistrés
Ce n’est pas encore officiel, pourtant très fortement envisagé, le ministre Biyiti bi Essam en charge des postes et télécommunications pourrait dans les tous prochains jours annoncer la prolongation des délais pour les opérations d’identification des abonnés auprès des opérateurs de téléphonie mobiles. Les trois opérateurs: l’entreprise publique la Cameroon telecommunications (CAMTEL), la Mobile telephon network (MTN) et ORANGE, qui revendiquent globalement près de huit millions d’abonnés, reconnaissent tous que les délais impartis ne permettent pas de boucler l’opération d’identification. Selon ces opérateurs, un délai supplémentaire minimum de trois mois est requis, pour compléter l’opération. Selon des sources proches du comité de pilotage de l’opération, le principe de la prolongation est admis, reste à déterminer sa durée. Sur la question, les responsables restent divisés, même si l’hypothèse d’une prolongation de trois mois parait être la plus consensuelle. Jusqu’à présent, à peine le tiers des abonnés est enregistré.

Difficultés de collecter les éléments d’identification
Pour une grande majorité, les opérateurs affirment que le retard est du à la nécessité de bien faire les choses. Une des difficultés est liée à la prise de photos. La question divise les principaux acteurs de l’opération d’identification. Certains représentants de la police nationale au sein des groupes de travail auraient suggéré pour accélérer le processus qu’on puisse abandonner l’exigence de la photo. Car, les fichiers de la carte nationale d’identité détenue par la police comprennent déjà des photos et même des empreintes digitales. Une proposition qui ne convient pas à la gendarmerie nationale, elle aussi chargée de la sécurité et de la traque des criminels. Le premier ministre a arbitré en demandant que le texte s’applique comme initialement prévu. Les opérateurs ont donc le devoir de continuer d’exiger la photo. Sauf que cette fois, on pourrait sommer tous les opérateurs d’accepter les photos qui leur sont fournies par les clients si elles correspondent aux normes de l’opération.

L’accès difficile aux zones rurales
Autre difficulté, de nombreux abonnés vivent en zone rurale. Très souvent l’abonnement leur est offert par des parents qui vivent en ville. Il ne leur est pas toujours évident de venir dans des points d’enregistrement des différents opérateurs qui sont en majorité installés en zone urbaine. A défaut de se présenter physiquement devant les bureaux de ces opérateurs, il faut au moins envoyer la photocopie de la carte nationale d’identité, une photo et son numéro de téléphone. D’où de longues files d’attente dans les lieux d’identification, les usagers affirment qu’il faut parfois toute une journée pour se faire enregistrer. L’identification des abonnés du téléphone mobile a été décidée par le gouvernement depuis que des personnes utilisent ce moyen de communication pour poser certains actes, entre autres, les menaces, les injures, les fausses informations, sans avoir la moindre crainte de se faire identifier du fait de la vente des puces en désordre.

Bien que le gouvernement ait garanti la confidentialité des informations recueillies, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une gestion catastrophique d’une situation simple. Les délits soulevés par le motif de l’identification sont antérieures à la téléphonie mobile. Et à tout moment dans le cadre d’une habilitation judiciaire, on peut retracer un appel et même identifier le propriétaire d’un numéro. D’autres observateurs se disent déçus par l’initiative du MINPOSTEL qui selon eux se trompent de bataille. La seule bataille, la vraie pour eux, est celui de la baisse des couts de télécommunications. Sur le sujet, rien n’est encore dit.

Ministère des postes et télécommunications, Yaoundé
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Communications téléphoniques : Le « bip » à la mode chez des usagers du portable!

Les utilisateurs du téléphone portable ont trouvé un moyen simple de communiquer sans dépenser. Une communication plutôt à la mode.

Le principe est généralement simple selon que l’on choisit de biper par appel ou par message. Il existe en effet deux types de bips. L’usager qui dispose du crédit suffisant pour au moins une minute ou une seconde d’appel (selon l’option tarifaire) peut appeler son correspondant. Dans ce cas, il laisse sonner le téléphone une seule ou deux fois, histoire de laisser le correspondant reconnaître le numéro et ne pas avoir le temps de décrocher. Il faut en effet que le numéro du bipeur soit enregistré dans le répertoire téléphonique du bipé. Parfois néanmoins, certains usagers reçoivent des bips des numéros inconnus. En ces circonstances là, Olive, secrétaire, peut répliquer ou ne pas le faire. « Parfois, je rappelle le numéro inconnu qui m’a bipé parce que ça peut être un ami ou une connaissance qui n’a pas de crédit ou qui n’a pas de téléphone. Parfois, je ne me gêne pas du tout » témoigne t-elle.
Il existe aussi une autre forme de bip. Selon l’opérateur de téléphonie mobile, on parle de bip me ou de call me back. Il s’agit en fait d’un message que l’on envoie à son correspondant pour lui demander de rappeler. Cela ne nécessite pas du crédit. Jules, télé conseiller, explique : « Il s’agit d’un message d’alerte, d’un SOS mis à la disposition des abonnés. Ces messages d’alertes indiquent à ceux qui les reçoivent que le correspondant souhaite être rappelé ». Pour l’un des opérateurs ce type de bips est limité à cinq par jour. Pour un autre opérateur, ce type de bips est étendu à six.
Le bip est parfois à l’origine des désagréments entre les correspondants. « Les bips m’énervent » révèle Joël. Il estime que ceux qui bipent devraient appeler s’ils ont quelque chose à dire à leurs correspondants. Alain, étudiant se plaint quand à lui de l’attitude des femmes qui bipent même lorsqu’elles ont suffisamment de crédit pour appeler. « Elles exagèrent. Elles n’appellent jamais même si vous leur faites des transferts de crédit tous les jours » se plaint-il. Olive reconnaît que certaines filles sont malhonnêtes et préfèrent biper leurs partenaires. Pour son propre cas affirme t-elle, « j’appelle toujours mon petit ami, sauf si je n’ai vraiment pas de crédit. Là je le bipe pour qu’il me rappelle».

Le bip, un langage codé
« Si je souhaite par exemple que mes parents me rappellent, je les bipent avec insistance et, ils comprennent alors que je souhaite vraiment leur parler » confie Joël. C’est justement là l’une des fonctions du bip. Ainsi que le précise Jules, télé conseiller, « c’est un signal d’un émetteur qui souhaite être rappelé par un récepteur pour une causerie beaucoup plus longue ». Mais, le bip a aussi plusieurs autres significations. Il véhicule parfois de l’affection entre deux individus. « Parfois, lorsque nous sommes éloignés l’un de l’autre, je bipe mon petit ami pour lui faire savoir que je l’aime ou que je l’embrasse. Et il me bipe aussi pour me dire qu’il fait pareil pour moi. Là, ça me fait plaisir. S’il ne réplique pas, je suis un peu mal à l’aise» avoue Christine, élève. C’est aussi pour certains usagers du téléphone mobile, un moyen de faire signe de vie. « Ça peut vouloir dire bonjour, ça peut vouloir dire je t’attends ou même que je pense à toi et plusieurs autres choses » nous déclare Joséphine, une coiffeuse. « En général, je bipe pour faire signe de vie à mon correspondant » déclare Alain. Mais ce langage est parfois d’un usage abusif. «J’ai dans mon répertoire, certains numéros qui ne m’ont jamais appelé depuis qu’on s’est échangé nos numéros» se plaint Armand. Des « bipeurs professionnels » dit-on dans un jargon bien connu en milieu jeune.
Si certains hommes se plaignent de l’attitude des femmes qui préfèrent biper plutôt que d’appeler, d’autres y voient une attitude normale. « Si une femme me bipe, ce n’est que normal. Ça peut vouloir dire qu’elle pense à moi. Et même si elle a du crédit, elle peut me biper et je la rappelle. D’ailleurs, c’est ce que j’aime. Ça me permet de garder mon autorité dans notre relation» déclare Armand. Il note au passage qu’il ne condamne pas cela.

Langage codé très utilisé entre les usagers du téléphone portable, le bip tend à prendre une importance démesurée. Surtout en milieu jeune entre élèves, étudiants et surtout entre les enfants et leurs parents.
Il s’agit sans doute là, d’une nouvelle forme de langage suggérée par les Technologies de l’information et de la Communication.


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