Présente au Tgi, Michèle Ndoki refuse de comparaître devant le juge

La vice-présidente de l’Organisation des femmes du Mrc devait comparaître jeudi dans le cadre de sa procédure en Habeas corpus. Elle a refusé de se présenter devant le juge pour une audience en huis clos.

Le procès en Habeas corpus de l’avocate Michèle Ndoki  aurait dû se poursuivre ce 25 avril au Tribunal de grande instance du Mfoundi. Ladite procédure s’était ouverte le 18 avril dernier dans le cadre d’une audience publique. Chose qui a changé hier. « Face à cette traditionnelle variabilité géométrique de l’application de la règle de droit, Michèle Ndoki a choisi de ne pas se présenter devant le juge à  »huis-clos », indique le porte-parole de Maurice Kamto pour la présidentielle, Bibou Nissack.

Il s’en est suivi un tête à tête entre le juge et le procureur. Un fait habituel, rapporte Bibou Nissack. « Le président du tribunal s’est enfermé dans un aparté avec le procureur de la République, en l’absence de la prisonnière politique et des avocats du collectif. Nul ne sait ce qui peut bien s’être dit dans ce conciliabule étrange », a-t-il souligné sur la page Facebook « Porte-parole Maurice Kamto ».

Lire aussi : Yaoundé : les détenus du Mrc refusent de se présenter au tribunal

 

Affaire Mrc/Minat: Paul Atanga Nji attendu au Tribunal mercredi

Le procès opposant le Mouvement pour la renaissance du Cameroun au ministre de l’Administration territoriale s’est ouvert mardi en l’absence du concerné.

Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, est attendu demain au Tribunal de grande instance du Mfoundi, dans le cadre du procès l’opposant au Mrc pour une interdiction de manifestation politique.

Paul Atanga Nji avait signé un communiqué au début du mois d’avril, à l’effet d’interdire une marche blanche que le Mrc projetait d’organiser le 06 avril. Laquelle, n’a pas eu lieu à cette date et avant d’être reportée au 13 avril. Elle sera finalement annulée. «Les instigateurs et les contrevenants, quels qu’ils soient, se heurteront à la rigueur de la loi», avait-il déclaré, taxant le Mrc d’être «dans une logique de provocation et de planification de l’insurrection au Cameroun».

Le Mrc avait réagi en saisissant les tribunaux de grande instance de Bafoussam et de Yaoundé dans une procédure de référé administratif-procès accéléré devant le juge administratif dans le cadre d’un conflit avec l’administration. La première audience y afférente a été reportée au 17 avril pour comparution du ministre Paul Atanga Nji. Celui-ci est également convoqué dans la Mifi.

Cameroun: le juge rejette la demande de liberté provisoire de Maurice Kamto

Les leaders du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) ne comparaitront pas libres pour leur procès devant le Tribunal militaire, ainsi en a décidé le Tribunal de grande instance de Yaoundé.

Le juge de référé d’heure en heure a rendu sa décision sur la requête en habeas corpus de Maurice Kamto, Penda Ekoka, Alain Fogue, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Célestin Djamen, Gaston Serval Abe a.k.a Valsero.

Ces cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) contestaient la légalité de la procédure qui avait conduit à leur inculpation à la prison de Kondengui et demandaient leur libération immédiate.

Le juge n’a pas accédé à cette demande mais il n’a toutefois pas donné les raisons de son refus. Il a promis de les présenter par écrit vendredi. Les avocats du Mrc contestent cette façon de procéder. Ils envisagent déjà de faire appel de cette décision.

Libération provisoire de cadres du Mrc : la décision du juge attendue le 7 mars

Le juge a renvoyé le procès en habeas corpus de sept cadres du Mrc au 7 mars pour délibération. Ceux-ci dénoncent des violations de droits dans le cadre des poursuites engagées contre eux après les marches du 26 janvier.

Le procédure ouverte devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Yaoundé concerne Maurice Kamto, Celestin Djamen, Eric Kingue, Albert Djongang, Penda Ekoka, Alain Fogue et Valsero.

Ces hautes figures du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dénoncent le caractère « illégal » de leurs arrestations. Lesquelles font suite à l’organisation d’une manifestation politique dans trois villes du Cameroun et dans certains pays d’Europe.

Les avocats du Mrc dénoncent par ailleurs la détention provisoire dont les concernés font l’objet. Celle-ci a été décrétée par un juge militaire qui « n’a pas qualité à la faire en vertu de la loi », explique Me Emmanuel à Journalducameroun.com, martelant que l’habeas corpus a toute sa place même si les mis en cause avaient déjà été inculpés.

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Maurice Kamto réclame sa libération immédiate devant le TGI

 Le président du Mrc et ses partisans comparaissent devant le Tribunal de grande instance du Centre ce  jeudi. Ils y entament un procès en Habeas corpus qui renvoie à leur mise en liberté immédiate.

Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dont la procédure est pendante devant le Tribunal militaire de Yaoundé ont saisi le juge de référé d’heure pour Habeas corpus. Le procès y relatif s’ouvre ce jour au Tribunal de grande instance du Centre.

Ladite procédure ouvre un débat sur le caractère légal ou non d’une détention. Le cas échéant, le juge devra prononcer ordonner la libération immédiate des personnes inculpées. Elles comparaitraient alors libres devant la justice militaire.

Ce procès débute alors que le Tribunal militaire en est à la phase d’instruction pour vérifier que les charges ayant conduit à leurs inculpations sont suffisantes pour un procès.

Maurice Kamto et compagnies avaient été inculpés le 12 février pour « hostilité contre la patrie, insurrection, rebellion en groupe, perturbation de la circulation des biens et des personnes et incitation à la révolte.

Si le juge venait à répondre favorablement à la demande des avocats du Mrc, ils ne pourraient plus être détenus dans le cadre de cette affaire avant le jugement du Tribunal militaire.

Cameroun: le magistrat Moïse Mba Asseko est décédé!

Le président du Tribunal de grande instance du Moungo a été victime d’une mort subite survenue dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu’il se rendait à l’hôpital

Le magistrat de 4e grade, Moïse Mba Asseko n’est plus. Il est décédé dans la nuit du 06 au 07 janvier 2017 de mort subite.

Le drame est survenu alors que ce dernier se dirigeait à l’hôpital à bord de sa voiture après un premier malaise. Le défunt laisse plusieurs enfants éplorés.

En décembre 2014, Moïse Mba Asseko est nommé président du Tribunal de grande instance (TGI) du Moungo, dans la région du Littoral, sur une décision du président de la République, Paul Biya.

Avant sa nomination, il assumait les fonctions de président des tribunaux de première et grande instance à Bafang, dans la région de l’Ouest.

En 2010, alors qu’il était encore magistrat de 3e grade, Moïse Mba Asseko a occupé le poste de chef de service des notaires, à la Direction des professions judiciaires du ministère de la justice à Yaoundé.

Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de son malaise.


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Tgi-Yaoundé: un moniteur de football accusé de viol à la barre depuis un an

Luc Owona est poursuivi par le ministère public et des parents d’enfants inscrits dans son école de football. Depuis janvier 2014, le présumé violeur est incarcéré à la prison centrale de Kondengui

Luc Owona est aujourd’hui poursuivi par le ministère public et quelques-uns des 120 parents d’enfants inscrits dans son école de football dénommée « Génération sport études ». Contre lui, plusieurs chefs d’accusation sont énumérés: viol de mineurs, extorsion et rétention de la chose d’autrui. Des faits qui, selon l’hebdomadaire juridico-judiciaire Kalara, édition de ce mardi 11 août 2015, l’ont conduit à la prison centrale de Kondengui le 28 janvier 2014.

Tout est parti de la création d’un centre de formation de football en 2013 à Nkolkoumou par Luc Owona. En septembre 2013, le jeune instituteur compte 120 élèves dont 40 internes victimes potentielles sans le savoir dans un bureau qui lui servait également de chambre à coucher.

Pendant les congés, c’est une mère qui remarquera que depuis son retour, son fils de 11 ans est alité et reste muet quant à son malaise. Rendue à l’hôpital les médecins donnent leur diagnostic: il s’agit d’un traumatisme anal.

Encouragé par sa mère, le gamin révèle à la police que ses camarades et lui avaient le choix entre le viol et la bastonnade. Une plainte sera alors déposée, suivi de celles d’autres parents. Les collaborateurs de Luc Onana qui ont eu à démissionner auparavant vont également se joindre aux parents, accusant le suspect de pratiques managériales peu orthodoxes.

Un an après, à la barre du Tribunal de grande instance (Tgi) de Yaoundé, le prévenu nie les faits qui lui sont reprochés. Selon lui il s’agit d’un sabotage de collaborateurs en complicité avec des parents et enfants inscrits dans son établissement. Les enquêtes menées révèlent que l’école n’a pas d’autorisation légale. Mais en attendant le verdict du tribunal Luc Owona est détenu à Kondengui.

Un prisonnier méditant son sort à Kondengui
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