Football : Youssoufa Moukoko aurait triché sur son âge

Le footballeur Germano-camerounais, du Borussia Dortmund, est au cœur d’une grande polémique qui secoue les milieux du football.

La polémique sur l’âge de Youssoufa Moukoko ne cesse de s’amplifier. Le joueur qui affirme avoir 18 ans aurait en réalité 22 ans, écrivent certains médias, qui accusent l’attaquant de Dortmund d’avoir triché sur son âge selon l’extrait de l’acte de naissance publié. En effet, sa tricherie sur son âge serait subvenue au moment de l’établissement de l’acte d’adoption. Né sous le nom de Mohamadou, il porte désormais le nom de son père adoptif, Moukoko.

Joseph Moukoko, le père adoptif, qui est accusé d’être celui qui aurait confirmé à la presse allemande que Youssoufa aurait 22 ans au lieu de 18 et d’avoir remis son véritable acte à certains journalistes allemands, dément tout en bloc.

Joint par le journaliste Colbert Yompang, Joe Moukoko se dit surpris par la campagne qui vise son fils et lui : « Youssoufa est né le 20 novembre 2004 à Yaoundé, si vous calculez bien ça fait 18 ans. Je rappelle que son acte a fait l’objet de vérification et de confirmation d’authenticité par les autorités allemandes lors de sa procédure d’adoption et lors de la signature de son premier contrat. Que les gens arrêtent de raconter des idioties ».

Cependant, en 2017 déjà, le manager des moins de 23 ans de Dortmund, Timo Preus, déclarait que le joueur avait l’air plus âgé : «Avec Youssoufa, je peux imaginer que son âge n’a été que deviné. Peut-être qu’en réalité, il a un ou deux ans de plus. Mais il n’a certainement pas 17 ans. Pour lui, c’est très difficile».

Il avait ajouté que le joueur originaire du Cameroun ne devait pas être blâmé pour si peu. En effet, d’après son ancien manager, son comportement est irréprochable.

Cameroun-Gabriel Zabo «les Togolaises ont trop triché»

Après le nul 1-1 concédé contre le Togo, le sélectionneur du Cameroun, Gabriel Zabo a, en conférence de presse, confié que ses joueuses avaient la possibilité de gagner, mais les Togolaises simulaient trop.

Après ce match nul face au Togo (1-1), quelles sont vos premières  impressions ?

C’est une déception parce que nous avons mis tous les moyens pour pouvoir gagner ce match. On n’a pas gagné parce qu’on avait en face une équipe du Togo qui en voulait plus que nous. Il y avait de la place pour pouvoir marquer et sur le premier but c’est nous-même qui occasionnons un penalty sur une faute de la gardienne.

Je voudrais savoir si vous avez les clés en main pour pouvoir battre une équipe comme celle de la Tunisie…

Je vous ai dit tantôt ici à l’issue du match contre la Zambie que le Togo allait venir jouer contre la Zambie et ce qui est sûr c’est que la Tunisie viendra jouer comme le Togo. Donc ce sera à nous de trouver la clé. On a dominé aujourd’hui le match sur tous les plans mais malheureusement il n’y a pas eu le résultat que nous attendions. Il faut s’attendre encore à un match compliqué, difficile.

Mais il va falloir que nous sortions véritablement de nos entrailles ce que nous savons faire pour pouvoir gagner ce match, parce que ce ne sera jamais facile pour le Cameroun. Ça sera un match très difficile. On s’attend à une finale. On doit gagner et il faut gagner. Il faut donc avoir un autre état d’esprit.

On a l’impression que vous êtes négatif par rapport à ce résultat (1-1). Est-ce parce que vous étiez le favori du groupe ?

Non ! Négatif, pourquoi ? Ce n’était pas aussi faute d’avoir essayé. Nous avons essayé. Bon, il y a un autre facteur. Moi je pense que cette équipe-là est comme la Zambie. Elles ont triché sur certaines choses, c’est-à-dire tombé à tout moment. Il faut que les décideurs puissent trouver un moyen à ce genre de choses, à ce genre de tricherie.

Vous savez, chacun vient avec ses armes. C’était à nous de marquer ; Si nous avions marqué, je pense qu’elles n’allaient pas continuer à tomber. La faute nous revient entièrement et moi le premier fautif. Il faut qu’on prenne la résolution de marquer des buts et marquer plus de buts. Si l’adversaire a largement la possibilité de le faire,  il faut qu’on le fasse.

Tactiquement est-ce que le Cameroun a été faible ou c’est le Togo qui a été très fort ?

Est-ce qu’il est question de savoir si tactiquement le Togo a été fort ou pas, je ne pense pas. Il y avait un adversaire sur le terrain qui jouait avec son style et nous avons résisté.  Mais j’ai dit notre problème ce n’est pas sur le plan tactique, c’est plus sur le plan de la réussite.  Je pense qu’il faut voir ça sur cet angle là aussi.

Donc on n’a pas la réussite dans cette compétition et je pense que c’est la fin et  la prochaine fois on aura la réussite. Et vous allez voir le jour où on aura la réussite on va marquer deux trois voire quatre buts. Ce n’est pas un problème sur le plan tactique, mais une question d’état d’esprit. Mais j’ai dit que nous avons besoin d’un petit facteur de chance aussi parce que dans les grandes compétitions il faut l’avoir.

Est-ce que vos joueuses n’ont pas un excès de confiance, est-ce qu’elles ne se disent pas quelles sont les meilleures avant de gagner le match ?

Être favori dans une compétition, il faut gagner des matchs. Je pense qu’aujourd’hui si on s’est vu trop beau contre le Togo, il faudrait qu’on se voie un peu plus laid contre la Tunisie.