La présidentielle 2011, la réclamation des étudiants camerounais en Chine, les affaires Tsala Essomba et Issa Hayatou…
L’élection présidentielle d’octobre prochain arrive à grand pas. Pour ce, on note de grandes agitations dans la sphère politique. Le quotidien Le Jour annonce: « Le congrès du Sdf reporté sine die ». Le journal explique que: John Fru Ndi et ses camarades récusent à nouveau Elecam et exigent des conditions minimales de transparence. Conséquence: le Congrès du Social Democratic Front(Sdf) ne se tiendra pas dans les prochaines semaines comme initialement annoncé par certains responsables de ce parti politique de l’opposition. Le quotidien La Nouvelle Expression titre: « Elecam, congrès. : Un Nec de toutes les attentes». Pour le journal:la nouvelle position du Sdf attendue après les dernières modifications législatives sur Elections Cameroon. Tout comme l’agenda du parti en rapport avec la tenue du congrès reste à préciser. La réunion du comité exécutif national de ce week-end cristallise des impatiences. Le quotidien Mutations en politique s’est plutôt intéressé à la: « Présidentielle 2011: Des étudiantes formées à la gestion de la paix post électorale ». Il explique que: l’Ong Horizons femmes forme des leaders estudiantins pour sensibiliser la population sur la nécessité de voter. Le quotidien national bilingue Cameroon Tribune quant à lui titre: « Les femmes dans la bataille de la représentativité en politique». Il explique selon les propos de Justine Diffo Tchunkam, coordinatrice nationale de l’ONG More Women in Politics que: la femme camerounaise est née dans un environnement qui ne lui a pas enseigné l’affirmation de soi, la contribution à la gestion de la société. On lui rappelle tout le temps que la politique n’est pas pour elle, qu’elle doit s’occuper de sa famille. Tout ceci reste dans le subconscient si bien que, même lorsqu’elle en a les capacités, elle s’autocensure, à cause de la peur du regard de la société.
L’histoire qui a défrayé la chronique cette semaine concerne le Dr Tsala Essomba. En presse écrite, c’est Mutations qui l’annonce en scoop à sa grande une de la parution du lundi 9 mai: « Tsala Essomba est mort». Il précise: d’après des sources concordantes, le célèbre pasteur est décédé en début de week-end dernier hors du pays. A l’instar de l’apparition de la vierge Marie à Nsimalen, la nouvelle de la mort du pasteur Tsala Essomba s’est répandue comme une traînée de poudre le week-end dernier à Yaoundé et au-delà. Et toute la journée les autres rédactions courent après l’information pour finalement annoncer le lendemain: «Je ne suis pas mort» selon Le Jour. après de vaines tentatives pour l’avoir par vidéoconférence du fait de dérangements liés à la connexion Internet, une voix semblable à celle de Tsala Essomba est retransmise par téléphone. Les premiers mots indiquent : Je ne suis pas mort. Je suis en vie, en bonne forme en Belgique. Ceux qui racontent que je suis mort vont attendre longtemps. Je viendrai les accompagner. La Nouvelle Expression après avoir annoncé que: « Riposte: Le fantôme de Tsala Essomba parle» elle fait alors cette déclaration: Je rejoindrai le Cameroun dès que possible parole d’homme du supposé défunt Dr Tsala Essomba. Mutations dans ses éditions suivantes pense que: « Affaire Tsala Essomba: Des ouailles crient à la machination». Car: le temple du ministère Va et raconte grouillait de monde au quartier Mvan (Tropicana) à Yaoundé. Et pour cause, pris de panique suite à l’annonce par votre journal, du décès du pasteur Tsala Essomba, ils ont à démentir l’information. Ici donc, des fidèles de cette communauté encore appelée Eglise pentecôtiste chrétienne du Cameroun, ont craché leur indignation quant à l’article ayant suscité la Une du quotidien Mutations du lundi 09 mai 2011. Ce sont des envoyés du diable qui souhaitent ainsi la mort du docteur! clame un homme visiblement hors de lui.
Une autre affaire non moins importante que la précédente est celle des étudiants camerounais boursiers en Chine. Depuis quelques semaines, ils crient à l’abandon de la part du gouvernement. Réagissant à leur plainte, le ministre de l’Enseignement supérieur par voie de communiqué dit: « Les boursiers camerounais en Chine passent bientôt à la caisse ». Selon lui: le ministre de l’Enseignement supérieur a l’honneur d’informer l’opinion nationale et l’ensemble de la communauté universitaire de ce que, grâce à la politique de coopération prescrite par Monsieur le président de la République avec certains pays amis et organisations internationales, des étudiants camerounais poursuivent dans le calme et la sérénité leurs études dans les différents pays d’accueil suivants: l’Algérie, le Bangladesh, la Chine, le Cuba, le Maroc, la Russie, la Tunisie et la Turquie. Le Jour titre alors: « La vérité des étudiants de Chine». Car: les étudiants camerounais attendent de voir, mais ne font plus mystère de leur détermination à faire entendre leur voix. Nous maintenons nos revendications jusqu’à ce que nos 24 mois d’arriérés des compléments de bourses soient entièrement épongés. Il en va de même pour le paiement des indemnités de transport aux étudiants finissant cet été 2011. La menace de durcir le mouvement est brandie. Au cas où nous restons mal compris, alors nous seront obligés de manifester notre ras-le bol avec grève de la faim à l’ambassade du Cameroun à Beijing. Pour Mutations: «Etudiants de Chine: Fame Ndongo, sans bourses délier » Car:Les jeunes compatriotes de l’empire du Milieu battent en brèche les affirmations du Minesup.
Issa Hayatou revient sur la scène avec une nouvelle affaire de corruption. « Mondial 2018 et 2022: Issa Hayatou encore attaqué » titre La Nouvelle expression. selon le député britannique Damian Collins, des éléments non encore divulgués d’une enquête de l’hebdomadaire Sunday Times prouvent que le Camerounais Issa Hayatou, vice-président de la Fifa et président de la Confédération africaine (Caf), et un autre membre du comité exécutif, l’Ivoirien Jacques Anouma, ont monnayé leur vote pour le Qatar. Mutations pense qu’ «Issa Hayatou contre-attaque». Le Président de la Caf réfute catégoriquement les nouvelles accusations du quotidien britannique Sunday Times. Cameroon tribune affirme sur le sujet que le « Non, c’est faux de Issa Hayatou». Pour le journal qui l’a rencontré, C’est un homme stoïque, déterminé à laver son honneur sali par les médias anglais.
