Cameroun: Revue de la presse du vendredi 13 mai 2011

La présidentielle 2011, la réclamation des étudiants camerounais en Chine, les affaires Tsala Essomba et Issa Hayatou…

L’élection présidentielle d’octobre prochain arrive à grand pas. Pour ce, on note de grandes agitations dans la sphère politique. Le quotidien Le Jour annonce: « Le congrès du Sdf reporté sine die ». Le journal explique que: John Fru Ndi et ses camarades récusent à nouveau Elecam et exigent des conditions minimales de transparence. Conséquence: le Congrès du Social Democratic Front(Sdf) ne se tiendra pas dans les prochaines semaines comme initialement annoncé par certains responsables de ce parti politique de l’opposition. Le quotidien La Nouvelle Expression titre: « Elecam, congrès. : Un Nec de toutes les attentes». Pour le journal:la nouvelle position du Sdf attendue après les dernières modifications législatives sur Elections Cameroon. Tout comme l’agenda du parti en rapport avec la tenue du congrès reste à préciser. La réunion du comité exécutif national de ce week-end cristallise des impatiences. Le quotidien Mutations en politique s’est plutôt intéressé à la: « Présidentielle 2011: Des étudiantes formées à la gestion de la paix post électorale ». Il explique que: l’Ong Horizons femmes forme des leaders estudiantins pour sensibiliser la population sur la nécessité de voter. Le quotidien national bilingue Cameroon Tribune quant à lui titre: « Les femmes dans la bataille de la représentativité en politique». Il explique selon les propos de Justine Diffo Tchunkam, coordinatrice nationale de l’ONG More Women in Politics que: la femme camerounaise est née dans un environnement qui ne lui a pas enseigné l’affirmation de soi, la contribution à la gestion de la société. On lui rappelle tout le temps que la politique n’est pas pour elle, qu’elle doit s’occuper de sa famille. Tout ceci reste dans le subconscient si bien que, même lorsqu’elle en a les capacités, elle s’autocensure, à cause de la peur du regard de la société.

L’histoire qui a défrayé la chronique cette semaine concerne le Dr Tsala Essomba. En presse écrite, c’est Mutations qui l’annonce en scoop à sa grande une de la parution du lundi 9 mai: « Tsala Essomba est mort». Il précise: d’après des sources concordantes, le célèbre pasteur est décédé en début de week-end dernier hors du pays. A l’instar de l’apparition de la vierge Marie à Nsimalen, la nouvelle de la mort du pasteur Tsala Essomba s’est répandue comme une traînée de poudre le week-end dernier à Yaoundé et au-delà. Et toute la journée les autres rédactions courent après l’information pour finalement annoncer le lendemain: «Je ne suis pas mort» selon Le Jour. après de vaines tentatives pour l’avoir par vidéoconférence du fait de dérangements liés à la connexion Internet, une voix semblable à celle de Tsala Essomba est retransmise par téléphone. Les premiers mots indiquent : Je ne suis pas mort. Je suis en vie, en bonne forme en Belgique. Ceux qui racontent que je suis mort vont attendre longtemps. Je viendrai les accompagner. La Nouvelle Expression après avoir annoncé que: « Riposte: Le fantôme de Tsala Essomba parle» elle fait alors cette déclaration: Je rejoindrai le Cameroun dès que possible parole d’homme du supposé défunt Dr Tsala Essomba. Mutations dans ses éditions suivantes pense que: « Affaire Tsala Essomba: Des ouailles crient à la machination». Car: le temple du ministère Va et raconte grouillait de monde au quartier Mvan (Tropicana) à Yaoundé. Et pour cause, pris de panique suite à l’annonce par votre journal, du décès du pasteur Tsala Essomba, ils ont à démentir l’information. Ici donc, des fidèles de cette communauté encore appelée Eglise pentecôtiste chrétienne du Cameroun, ont craché leur indignation quant à l’article ayant suscité la Une du quotidien Mutations du lundi 09 mai 2011. Ce sont des envoyés du diable qui souhaitent ainsi la mort du docteur! clame un homme visiblement hors de lui.

Une autre affaire non moins importante que la précédente est celle des étudiants camerounais boursiers en Chine. Depuis quelques semaines, ils crient à l’abandon de la part du gouvernement. Réagissant à leur plainte, le ministre de l’Enseignement supérieur par voie de communiqué dit: « Les boursiers camerounais en Chine passent bientôt à la caisse ». Selon lui: le ministre de l’Enseignement supérieur a l’honneur d’informer l’opinion nationale et l’ensemble de la communauté universitaire de ce que, grâce à la politique de coopération prescrite par Monsieur le président de la République avec certains pays amis et organisations internationales, des étudiants camerounais poursuivent dans le calme et la sérénité leurs études dans les différents pays d’accueil suivants: l’Algérie, le Bangladesh, la Chine, le Cuba, le Maroc, la Russie, la Tunisie et la Turquie. Le Jour titre alors: « La vérité des étudiants de Chine». Car: les étudiants camerounais attendent de voir, mais ne font plus mystère de leur détermination à faire entendre leur voix. Nous maintenons nos revendications jusqu’à ce que nos 24 mois d’arriérés des compléments de bourses soient entièrement épongés. Il en va de même pour le paiement des indemnités de transport aux étudiants finissant cet été 2011. La menace de durcir le mouvement est brandie. Au cas où nous restons mal compris, alors nous seront obligés de manifester notre ras-le bol avec grève de la faim à l’ambassade du Cameroun à Beijing. Pour Mutations: «Etudiants de Chine: Fame Ndongo, sans bourses délier » Car:Les jeunes compatriotes de l’empire du Milieu battent en brèche les affirmations du Minesup.

Issa Hayatou revient sur la scène avec une nouvelle affaire de corruption. « Mondial 2018 et 2022: Issa Hayatou encore attaqué » titre La Nouvelle expression. selon le député britannique Damian Collins, des éléments non encore divulgués d’une enquête de l’hebdomadaire Sunday Times prouvent que le Camerounais Issa Hayatou, vice-président de la Fifa et président de la Confédération africaine (Caf), et un autre membre du comité exécutif, l’Ivoirien Jacques Anouma, ont monnayé leur vote pour le Qatar. Mutations pense qu’ «Issa Hayatou contre-attaque». Le Président de la Caf réfute catégoriquement les nouvelles accusations du quotidien britannique Sunday Times. Cameroon tribune affirme sur le sujet que le « Non, c’est faux de Issa Hayatou». Pour le journal qui l’a rencontré, C’est un homme stoïque, déterminé à laver son honneur sali par les médias anglais.

La Une de quelques quotidiens camerounais
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Droit de réponse: Le Dr Tsala Essomba n’est pas mort

Le Pasteur du «ministère Va et raconte» évoque l’article du quotidien Mutations qui le donnait pour mort

Monsieur le Directeur de Publication,
Dans sa parution N° 2903 du lundi 09 Mai 2011, le journal Mutations a titré en grande une : «Nécrologie : Le Pasteur Tsala Essomba est mort. Le fondateur du ministère «Va et Raconte» a succombé à une maladie en Europe. Retour sur le phénomène qui a défrayé la chronique dans la capitale ».

1. Traitement de l’information
En page 5 de votre journal, il est écrit : «religion le dernier prêche de Tsala Essomba. D’après des sources concordantes le célèbre pasteur est décédé en début de week-end dernier hors du pays».

a. De vos sources concordantes
Je suis surpris de constater que votre reporter dont chapeau vient d’être cité n’a pas pris la peine de respecter la première règle déontologique dans l’exercice du métier de journaliste qui consiste à recouper l’information à bonne source avant sa publication. En effet, le Ministère Va et Raconte International situé derrière l’office du Baccalauréat au quartier Mvan Tropicana est l’endroit le mieux indiqué pour obtenir les informations fiables et dignes de foi à mon sujet. Ce ministère a en son sein, une Direction de l’Evangélisation et de la Communication chargée des Relations Extérieures, coordonnée par l’un de mes collaborateurs ouvert à toutes les sollicitations de la presse. Pour parler prosaïquement, avec 100frs CFA seulement, votre reporter aurait pu emprunter un taxi et arriver sur le site du ministère situé non loin de vos locaux. Je ne sais donc pas de quelles sources et de quelle concordance vous faites allusion dans votre article de presse lorsqu’on sait que votre reporter n’a pas daigné se rapprocher de mes plus proches collaborateurs que sont les Hommes de Dieu en service dans mon ministère. Monsieur BOYOMO aurait pu autrement chercher à contacter l’un des membres de ma famille aux fins de disposer de la bonne information. Face à autant de possibilités que l’auteur de l’article a carrément négligées, le texte de votre reporter vous aurait amené même par mimétisme à y marquer des réserves car, une nouvelle concernant la mort d’un homme de ma trempe n’a aucune commune mesure avec la fermeture d’une épicerie mal gérée. Je suis Ambassadeur pour Christ.

b. Toujours dans votre journal vous avez publié le texte suivant : «Le célèbre pasteur est décédé en début de week-end dernier hors du pays».
Au Cameroun le week-end commence le vendredi dans l’après midi et s’achève dimanche soir. Si l’on s’en tient à cette délimitation et selon vos propres propos, je serais mort dans cet intervalle de jours. Il est loisible pour moi de vous rappeler que vendredi soir, c’est-à-dire le 06 mai 2011, comme à l’accoutumée, j’ai annoncé l’évangile de Jésus-Christ par vidéo conférence à mes brebis qui se comptent par milliers au Cameroun. Le samedi matin, dans mon rôle de directeur de publication du bimensuel Va et Raconte info, j’ai présidé une réunion à laquelle prenait part tous mes plus proches collaborateurs. Le dimanche, dans le strict respect de l’ordonnance de Dieu, assisté d’autres Hommes de Dieu venus de la France et des Etats-Unis, j’ai dirigé personnellement le culte dominical au cours duquel j’ai présenté au Seigneur et à l’assistance venue nombreuse ma nouvelle née Deborah Tsala. Vous allez constater avec moi que je ne suis mort ni vendredi, ni samedi encore moins le dimanche. L’information publiée dans vos colonnes annonçant mon décès le weekend dernier est donc erronée et ne saurait être prise en considération car, je suis bel et bien en vie, en parfaite santé par la grâce de Dieu et je vis actuellement en Belgique où je poursuis sereinement mes activités au service du Seigneur.

2- Vos diverses allégations
En vous lisant, vous semblez également douter de mon appel. C’est l’occasion pour moi de préciser à votre rédaction que mon appel repose sur une révélation de Jésus-Christ et non sur les connaissances intellectuelles selon Galates 1 :11 qui dit «Je vous déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ». En effet, l’Apôtre Paul ne considère pas sa connaissance excellente reçue dans les écoles pharisaïques comme étant la base de son appel mais plutôt sa rencontre avec le Seigneur qui s’est révélé à lui. Or il n’est pas possible à n’importe quel homme d’opérer dans cette dimension juste à partir de sa carte de baptême, de sa connaissance théologique, philosophique, intellectuelle ou culturelle mais par la réception du Saint-Esprit. Actes 19 : 38 «vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui». Paul démontre qu’il était très avancé dans la prestigieuse école de Gamaliel célèbre Docteur de la loi juive selon Actes 22 : 3 «Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie; mais j’ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui». Pareillement la Bible confirme que les Apôtres à l’instar de Pierre, Jean et les autres qui suivaient Jésus étaient reconnus par le peuple comme des hommes sans instruction : Actes 4 :13 «Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus». Ainsi, mon appel se justifie selon la parole de Dieu par des guérisons diverses, des délivrances et la victoire sur les puissances des ténèbres selon Marc 16 : 15-18 «allez partout le monde, et prêcher la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris».

A la lumière de ces révélations du Saint-Esprit, je me pose bien la question de savoir en quoi est-ce que je suis imposteur ? Puisque l’appel que j’ai reçu de Dieu repose sur Jésus-Christ et non sur les connaissances théologiques, philosophiques intellectuelles ou culturelles. Ephésiens 4 : 10-15 «Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres pour le perfectionnement des saints en vue de l’ uvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ». La mission qui se dégage donc de mon appel, n’a rien à voir avec les fables habilement conçues qui contribuent à maintenir le peuple dans la servitude et l’esclavage du diable. Colossiens 2 : 8 «Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ». C’est Dieu qui m’a choisi et m’a doté d’un instrument, le Saint-Esprit, qui se manifeste dans mon ministère par des miracles, des guérisons des signes et des prodiges, selon les Saintes Ecritures dans Actes 26 : 16-20 «mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds ; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai. Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent par la foi en moi le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. je n’ai point résisté à l’appel j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu avec la pratique d’ uvres dignes de la repentance». De même, après ma délivrance le 22 février 1992 à Edéa, j’ai annoncé l’Evangile à travers le Cameroun et dans d’autres nations telles que le Nigeria, le Benin, le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Gabon, les deux Congo, la France, la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, les Etats-Unis, pour ne citer que celles-là.

3. Les miracles que vous assimilez à de la magie.
Jésus, le Maître de l’église reconnaît que les miracles doivent accompagner ceux qui ont cru. Par l’autorité de Jésus-Christ de Nazareth et l’onction du Saint-Esprit, je démontre donc la puissance de Dieu par le message que je prêche (Marc 16 : 17 cité plus haut). Cette Toute Puissance domine et assujettit les puissances des ténèbres selon Luc 10. 17 «Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire». Pourquoi ceux qui se réclament de l’Eglise de Dieu sont inefficaces face à la sorcellerie, souffrent de maladies et d’infirmités, vivent dans la pauvreté, la misère, subissent envoûtements et malédictions ? Or la mission de l’église est d’ouvrir les yeux des aveugles et de faire sortir les hommes des ténèbres à la lumière. C’est pourquoi j’annonce la bonne nouvelle de l’évangile de Christ qu’accompagnent les signes et les miracles comme c’est le cas au temple «LE ROCHER DE GUILGAL» et tous les premiers vendredis de chaque mois au palais des sports de Warda où Dieu confirme sa parole par la délivrance, guérisons et miracles exceptionnels devant plus de 12.000 personnes.
Dieu en m’envoyant prêcher l’évangile partout dans le monde m’a oint de la puissance du Saint-Esprit selon qu’il est écrit dans Actes 1 : 8 «Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. C’est par cette Toute Puissance que les malades sont guéris, les captifs et prisonniers libérés, la repentance et le pardon des péchés prêchés aux âmes». Pourquoi donc s’acharner sur une Eglise comme Va et Raconte qui confesse Jésus comme Seigneur et Sauveur, où s’opèrent des miracles et des délivrances au quotidien ?

Face aux allégations publiées dans votre journal en octobre 2010 et le 09 mai 2011 par un journaliste diplômé de l’ESSTIC en la personne de Georges Alain BOYOMO qui a pour Rédacteur en Chef un autre journaliste de surcroît enseignant respecté dans cette même école, j’ai des doutes sur la qualité de l’information qu’il met à la disposition de ses lecteurs. Je reste néanmoins convaincu que ce droit de réponse va réveiller en ce journaliste et à l’ensemble de votre rédaction quelques reflexes professionnels dans la quête de l’information vraie, vérifiée et vérifiable à mettre à la disposition du grand public qui respecte tant ce que vous faites.

Je me réserve le droit, cependant de solliciter la justice camerounaise nonobstant la portée du présent droit de réponse.

Tsala Essomba, Pasteur pentecôtiste
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Cameroun: Le décès de Tsala Essomba démenti

Alors que le journal Mutations annonçait lundi matin le décès du pasteur, certaines autres sources ont démenti l’information

La mort de Tsala Essomba démentie
Lundi 09 mai 2011, le quotidien Mutations a annoncé la mort du célèbre pasteur évangélique camerounais Tsala Essomba qui selon le journal serait intervenu le weekend. L’information serait partie d’un communiqué de la chaine de télévision Canal 2. Information qui a été répercutée dans une grande partie des ménages. Le journal n’apporte aucune précision, si ce n’est que la nouvelle a été donnée par des proches de la victime. Joint au téléphone, Pouhe Georges lui aussi pasteur pentecôtiste officiant a Bertoua dans la région de l’est du Cameroun, a fait savoir que cette information était fausse. Nous avons appris effectivement qu’un journal avait annoncé la mort de Tsala Essomba, et tout de suite j’ai joint un autre pasteur de notre congrégation et lui a appelé Tsala Essomba. Je peux le dire, il n’est pas mort, sa santé a été fragilisée mais il est en vie, a fait savoir ce pasteur formé par Tsala Essomba. Selon lui, lorsqu’il a été joint au téléphone, Tsala Essomba se serait exclamé Je sais pourquoi tu m’appelles, moi aussi j’ai appris qu’on annonce ma mort. Sur la maladie de Tsala Essomba, le pasteur Pouhe s’est refusé de donner un avis. Mais il a annoncé que le pasteur présenté comme mort, avait prévu une série d’activités sur la Belgique. J’ai eu la confirmation que Tsala Essomba avait maintenu son programme de croisade sur la Belgique. Il y mènera un ensemble d’activités pastorales d’ici peu a-t-il fait savoir. Les informations du Pasteur Pouhe ont été confirmées un peu plus tard dans la soirée, lorsque la chaine de télévision Canal 2 a fait passer un appel téléphonique indiquant qu’il s’agissait du pasteur donné pour mort.

Le pasteur de toutes les controverses
Toute information sur Tsala Essomba fait toujours l’objet d’une grande attention de la part de nombreuses personnes. Ce pasteur intervenant dans plusieurs secteurs s’était fixé pour objectif de faire le tour du Cameroun avant 2011 pour mener des croisades visant à inciter les populations à soutenir le régime en place. Une idée qui semblait lui valoir les faveurs des autorités. Dans un tout autre domaine, Tsala Essomba est connu pour son action sociale. Sous le couvert de son Organisme non Gouvernementale, il a souvent procédé à des remises de dons dans des orphelinats, de médicaments à des centres hospitaliers, de matériels informatiques ainsi que de fournitures scolaires à des écoles. Très récemment, il avait fait l’objet de nombreuses attaques dans la presse privée camerounaise. On lui reprochait entre autre de ne pas être suffisamment transparent sur les origines et l’étendue de son patrimoine. Autre reproche, le Pasteur sous le couvert de son message divin a semblé par moment rouler pour la cause du régime en place, bénéficiant ainsi de ses faveurs, ce qui a créé une levée de bouclier contre lui. Malgré tout, le pasteur reste un phénomène pour de nombreux pentecôtistes qui sont acquis à sa cause et à son message divin. Le pasteur ces derniers temps semble souffrir d’un mal sérieux. Certaines sources parlent d’empoisonnement, là aussi rien n’est assez précis.

Le Tsala Essomba est un pasteur pentecôtiste camerounais
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Cameroun: Revue de la presse du vendredi 26 novembre 2010

Le crash d’un hélicoptère militaire, l’affaire Yves Michel Fotso, le phénomène Tsala Essomba, le pasteur accusé d’avoir ravi une épouse…

Selon Cameroon Tribune, à l’annonce du crash de l’hélicoptère, le gouvernement par la voix du ministre de la Communication a immédiatement réagi: « Issa Tchiroma raconte les circonstances d’un crash d’hélicoptère qui a fait quatre morts. » Le gouvernement de la République porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que, dans la matinée du lundi 22 novembre 2010, est survenu le crash d’un aéronef appartenant aux forces de défense camerounaises. L’appareil, un hélicoptère de type Bell 412, a décollé de Douala à 07 heures 45 minutes, heure locale, à destination de Yaoundé, où son atterrissage était prévu à 08 heures 50 minutes à la base aérienne 101. Conformément aux usages aéronautiques, l’alerte a été donnée quinze minutes après l’heure d’atterrissage initialement prévue. L’aéronef accidenté avait à son bord cinq occupants, dont trois membres de l’équipage et deux passagers. « Série noire : Un crash d’hélicoptère tue le patron du Bir et de la Garde présidentielle » a titré le quotidien La Nouvelle Expression dans sa parution du mardi 23 novembre. Selon ce quotidien : Il avait entre quatre et cinq personnes à son bord. Essentiellement des responsables de l’armée dont l’identité demeure inconnue. Les occupants seraient tous décédés, leurs corps transférés à Yaoundé. Mais l’information a évolué dans le même quotidien qui a annoncé le lendemain en titre : « Bir : Un rescapé dans le crash de l’hélicoptère ». Et pendant que le sourire revient peu à peu, l’édition du jeudi 25 novembre plonge à nouveau les populations dans la tristesse : « Crash de l’hélicoptère : La mort du survivant» L’espoir d’avoir un témoignage vivant sur ce qui a pu se passer dans l’appareil qui transportait le patron du Bir s’est envolé a expliqué le journal.

Concernant l’affaire Yves Michel Fotso, certains quotidiens ont publié dans l’édition de mardi 23 novembre la lettre ouverte de Yves Michel Fotso adressée au vice-premier ministre Amadou Ali. Selon le contenu de cette lettre, le destinataire écrit : Depuis mon passage à la direction de la défunte compagnie aérienne nationale Cameroon Airlines (Camair) de juin 2000 à novembre 2003, je fais l’objet d’une virulente campagne médiatique sur fond de désinformation jamais égalée dans notre pays. Ceux qui en sont les auteurs tendent à imprimer dans l’opinion, l’idée selon laquelle je serais le responsable de la cessation d’activités de cette société. En tout état de cause, je vous serais infiniment gré de bien vouloir solennellement informer le public de toute action judiciaire qui existerait à ce jour contre moi dans les juridictions camerounaises et qui justifierait les torts que je subis avec toutes les conséquences incalculables et inimaginables que cela entraine tant sur ma santé que dans les affaires du groupe dont j’ai la charge.

On a pu aussi lire entre autres informations dans les différents journaux « Biens mal acquis : Une enquête contre Paul Biya à Paris.». Selon La Nouvelle Expression : Le parquet de Paris donne suite à la plainte pour recel de détournements de fonds publics déposée par une association de camerounais de France. « Bamenda : Le cinquantenaire de l’armée reporté sine die» Selon le quotidien Le jour le départ de plusieurs délégations pour le chef-lieu du Nord Ouest annulé. La nouvelle n’est pas encore officielle, mais plusieurs signes montrent que la célébration du cinquantenaire de l’armée, précédemment prévue les 29 et 30 novembre n’aura plus lieu aux dates indiquées. Le journal d’Haman Mana a aussi publié: « Loi de finances 2011 : L’adoption bloquée par les députés » Ils réclament la validation de la loi de règlement 2009 et le dépôt de l’ordonnance du chef de l’Etat.

Enfin concernant le phénomène Dr Tsala Essomba, Mutations, Le jour et La Nouvelle Expression s’intéressent particulièrement aux activités de ce prophète de Dieu en lui consacrant des unes entières. Mercredi 24 novembre, Mutations à sa grande une écrit : « Révélations : Enquête sur le phénomène Tsala Essomba » au centre de plus d’une controverse, le fondateur du Ministère persiste dans sa pastorale de guérison ; portrait d’un gourou, politique et néo pentecôtiste. Le Jour revient avec sa grande une du jeudi 25 novembre avec : « Les débuts du pasteur Tsala Essomba à Ebolowa. » indiquant que le jeune prédicateur à l’époque avait laissé la ville de ses débuts, Ebolowa, pour aller s’engraisser en Afrique de l’Ouest laissant ainsi sa belle famille dans la misère à Ebolowa. La Nouvelle Expression quant à elle ne lui a pas fait de cadeau. Elle titre : « Réligion : Tsala Essomba persiste et signe» je suis l’enfant de papa Tsala Essomba. La petite phrase est reprise en c ur plusieurs fois par les quelques 5.000 fidèles présents. Il rappelle qu’il y a des pickpockets dans la salle. Que personne ne dise que j’ai perdu mon portable. Il faut rester vigilant car, ils sont là. Mais ils seront guéris après la prière. a continué le reporter. Le journal achève en publiant la circulaire de Victor Tonye, l’archevêque de Yaoundé qui dit entre autre : Il m’est parvenu par plusieurs sources qu’un imposteur néo-pentecôtiste officiant près de l’office du Bac, mène une campagne insidieuse contre l’Eglise catholique, en jetant l’anathème sur des personnes qui s’aventureraient à le critiquer et interdisant aux chrétiens de réciter le chapelet, qu’il considère comme des balles au service de la sorcellerie. Il pousse son imposture jusqu’à détruire des chapelets ce qui constitue une attaque directe et violente contre notre Eglise catholique.

Ironie du sort, le fait de société relaté cette semaine par le quotidien Mutations dit : « Un colonel accuse un pasteur d’avoir brisé son ménage» Paul Kakailé Soumaye menace de traîner le pasteur Goyeck Daga Robert devant la barre. Pour l’officier supérieur, l’auteur de ses malheurs n’est autre que le pasteur Goyeck Daga Robert, qui au lieu de veiller sur sa famille a plutôt profité de son absence pour lui ravir sa moitié. Ce que l’homme de Dieu dément formellement. Ses tentatives de reconstituer son ménage ont échoué.
Il a même introduit une demande de divorce afin d’en finir une fois avec cette affaire mais elle est restée lettre morte jusqu’ici. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il a saisi le vice premier ministre, ministre de la justice garde des sceaux, pour que justice soit faite. Il menace également de traîner le mauvais pasteur devant la barre si ses démarches restent stériles.

Une du quotidien le Jour sur Tsala Essomba
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