L’Union démocratique du Cameroun s’insurge contre la décision du ministère des Enseignements secondaires.
Les frais d’inscription aux examens probatoire et baccalauréat passent de 9 500 FCFA à 12 000 FCFA, soit une augmentation de 2 500 FCFA. L’opinion est au courant depuis le 12 septembre 2023. C’était à la faveur d’une correspondance du secrétaire d’Etat auprès du ministère des Enseignements secondaires, Boniface Bayaola, adressée au délégué régional des Enseignements secondaires pour le Centre.
Dans la lettre signée au nom du chef de ce département ministériel, Pauline Nalova Lyonga, aucune raison justifiant la hausse n’est donnée. Ce qui, selon le président national de l’Udc, est inadmissible dans un contexte marqué par l’aggravation sans cesse de la vie chère.
De ce fait, dans une déclaration du 15 septembre, le parti dénonce « le caractère inopportun, asphyxiant et provocateur de cette mesure ». La formation politique soutient que la décision n’a « aucune justification mentionnée ni aucune précision de la destination des ressources complémentaires envisagées à travers son département en charge », déclare la députée Patricia Tomaino Ndam Njoya. Le président national exprime par ailleurs son incompréhension à propos de cette augmentation qui ne concerne pas les examens relevant du GCE Board.
Ainsi, Patricia Tomaino Ndam Njoya demande l’annulation de cette décision qui « contribue plutôt à l’augmentation du coût des services publics sans contrepartie en termes de qualité du service dû au profit de la population dans le domaine concerné ». Une condamnation qui rejoint celle du député Cabral Libii, moins incisive. Pour le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), « on peut au moins expliquer » 2 500 F d’augmentation.
A l’issue de la proclamation des résultats du scrutin du 12 mars 2023 par le Conseil constitutionnel, voici les statistiques nationales et par région.
Sur le plan national, Elections Cameroon a enregistré 11 134 électeurs (conseillers municipaux et conseillers régionaux). 210 n’ont pas pris part à l’élection. 10 924 ont marqué leur passage dans les 198 bureaux de vote aménagés pour la cause. Le taux de participation est de 99,11%. A la suite du vote, le dépouillement a révélé 161 bulletins nuls et 10 763 suffrages valablement exprimés. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) remporte les 70 sièges mis en compétition. Les neuf autres partis (Undp, Udc, Ums, Pcrn, Sdf, Fdc, Andp, Mdr, Fsnc), sortent de la compétition avec zéro siège.
Sur le plan régional, alors que le Rdpc est vainqueur dans toutes les circonscriptions, l’opposition a réussi tout de même à obtenir des voix.
C’est le cas dans la région de l’Est où le Rdpc enregistre 803 suffrages (88,93%) contre 100 suffrages (11,07%) pour l’Undp.
Dans la région de l’Ouest, le Rdpc enregistre 982 suffrages (79,19%), l’Ums 55 suffrages (4,44%), l’Udc 203 suffrages (16,37%).
Dans la région du Littoral, le Rdpc enregistre 939 suffrages (89,00%) contre 116 suffrages (11,00%) contre le Pcrn.
Dans le Nord-Ouest, le Rdpc gagne avec 905 suffrages (95,77%) contre 40 suffrages (4,23%) pour le Sdf.
Dans l’Adamaoua, le Rdpc est vainqueur avec 337 suffrages (53,83%) face à l’Undp 289 suffrages (46,17%).
Dans le Centre, le Rdpc est loin avec 1 862 suffrages (95,54%), devant la Fdc 87 suffrages (4,46%).
Dans la région de l’Extrême-Nord, le Rpdc domine trois partis avec 1256 suffrages (82,41%). Ce sont le Mdr 52 suffrages (3,41%), l’Andp 37 suffrages (2,43%), l’Undp 179 suffrages (11,75%).
Dans la région du Nord, le Rdpc bouscule deux partis d’opposition avec 454 suffrages (61,10%). Il s’agit de l’Undp, 165 suffrages (22,21%) et du Fsnc 124 suffrages (16,69%).
Dans le Sud-Ouest et dans le Sud, le Rdpc, seul parti en lice, a enregistré un taux de 100%. Dans le Sud-Ouest, le parti obtient 957 suffrages sur 957 votants. Dans le Sud, le parti a 821 suffrages sur 829 votants contre 08 bulletins nuls.
A l’observance, seul l’Undp a pu batailler dans l’Adamaoua en obtenant 46,17% des suffrages, proche du Rdpc, 53,83%. A l’Ouest, l’Udc a obtenu 16% de suffrages tout comme le Fsnc 16,69% dans le Nord. l’Undp, 11,75% dans la région de l’Extrême-Nord. Dans le Littoral, le Pcrn se console avec 11,00%. Dans la majorité des circonscriptions, les partis d’opposition ont franchi à peine la barre de 5% de suffrages.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais se mobilise pour les prochaines élections à la Chambre haute du Parlement.
Sauf changement imposé par le chef de l’Etat, les prochaines élections sénatoriales auront lieu en 2023. Le mandat des sénateurs de la deuxième législature qui court depuis 2018 à la suite des élections du 25 mars, s’achève dans quelques mois. A mesure que l’échéance approche, le Rdpc se mobilise. Lors de la célébration du 40è anniversaire d’accession à la magistrature de Paul Biya le 6 novembre dernier à Bamenda, le secrétaire général du Comité central du Rdpc a appelé ses militants à se préparer.
Les élections sénatoriales de l’année prochaines sont proches, « le temps est arrivé pour nous de les préparer sérieusement », a lancé Jean Nkuete. Lors des dernières sénatoriales, les résultats proclamés le 25 avril par le Conseil constitutionnel ont donné le Rdpc vainqueur, remportant 63 sièges sur 70. Quant à l’opposition, seul le Social democratic front, parti de Ni John Fru Ndi a pu s’en sortir avec les 7 autres sièges mis en compétition.
Par ailleurs, en 2013 et 2018 les conseillers municipaux ont voté en raison de l’absence des conseils régionaux. Le scrutin prévu en 2023 connaitra la première participation des conseillers régionaux issus des élections du 6 décembre 2020. Ceux-ci formeront le collège électoral. Pour le Rdpc, le pari est presque gagné. Le parti a pris la tête de 9 régions sur 10. Seule la région de l’Adamaoua, dirigée par l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) a échappé au parti de Paul Biya.
Mais, dans le Littoral, le Sud et l’Est le Rdpc a remporté la totalité des conseillers régionaux. A l’Ouest, seuls les 17 conseillers du département du Noun ont pu échapper au Rdpc. L’Union démocratique du Cameroun (Udc) a remporté la totalité des sièges de la circonscription. Dans le Nord, le Rdpc partagent le conseil régional avec le Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc).
Au regard de cet environnement, le Rdpc part favorite aux prochaines élections sénatoriales. Les résultats des dernières consultations du genre ont davantage tourné en faveur du parti du flambeau ardent à cause du boycott du Sdf et du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
16 députés issus de quatre partis d’opposition ont créé un Groupe parlementaire le 11 mars 2022 ayant vocation de défendre les intérêts des Camerounais à la Chambre basse du Parlement.
La session ordinaire de mars s’est ouverte à l’Assemblée nationale le 11 mars 2022 sur fond d’un nouvel élan de l’opposition qui a l’habitude de fonctionner en rang dispersé. Quatre partis de l’opposition ont pris la résolution de faire front commun à la Chambre basse du Cameroun.
Il s’agit du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), du Social democratic front (Sdf), du l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et de l’Union des mouvements socialistes (Ums). Les quatre mouvements ont fait bloc en créant un groupe parlement dénommé « Union pour le changement ».
Dans une déclaration publique signée des honorables Joshua Osih (Sdf), Cabral Libii (Pcrn), Koupit Adamou (Udc), pierre Kwemo (Ums), le groupe parlementaire a décliné ses aspirations.
« Etre défenseurs des intérêts du peuple camerounais à l’Assemblée nationale ; travailler pour la justice sociale et l’égalité des chances ; défendre et promouvoir le patriotisme économique ; combattre l’injustice et se tenir aux côtés des couches vulnérables et défavorisées ; veiller au rayonnement du Cameroun dans le monde ; légiférer et contrôler l’action du gouvernement dans l’intérêt suprême des Camerounais », peut-on lire.
La création de ce groupe parlementaire se fait dans un contexte où les quatre partis cités ci-dessus n’ont pas la possibilité de constituer chacun un groupe parlementaire. En effet, au regard de l’article 20 alinéa 1 de la loi N°2014/016 du 09 septembre 2014 portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, un groupe parlementaire compte au moins 15 membres. En l’état actuel, le Pcrn compte cinq députés, le Sdf cinq, l’Udc quatre, l’Ums deux pour un total de 16.
Les avantages d’un groupe parlementaire sont nombreux. D’abord, le président du groupe parlementaire est membre de la Conférence des présidents. A ce titre, il est de ceux qui fixent l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, comme le prévoit l’article 39 alinéas 1 et 2 du règlement intérieur de l’Assemblée.
Ensuite, en se constituant en groupe, les partis politiques peuvent avoir des sièges au sein des neuf commissions générales. A travers leurs membres qui deviennent des commissaires, ils participent aux travaux au sein de ces commissions. Cela leur donne ainsi la possibilité de défendre la position de leurs partis lors de l’examen des projets de lois et lors de la prise des décisions.
Le département du Noun passe pour être une poudrière où tout peut s’enflammer à tout moment. De plus en plus, la plupart des tensions dans cette localité de la région de l’Ouest finissent soit par des violences, des incendies, ou des tueries.
Le calme revient progressivement dans la ville de Foumbot après les émeutes du 3 mai 2021. Une manifestation de colère partie de la mort d’un vendeur de médicaments de la rue, décédé en détention alors que sa famille avait formulé une demande auprès du procureur, en vue de son évacuation dans un centre médical pour une prise en charge. Furieux à la suite de son décès, des personnes se sont déportées au Palais de Justice pour y mettre du feu.
Une partie des manifestants a coupé la route qui relie Foumbot à Bafoussam, la capitale régionale. L’intervention des gendarmes et policiers conduit à des échauffourées sanglants. Le bilan non officiel fait état de deux morts et cinq blessés.
Le département du Noun s’illustre de plus en plus comme un chaudron où le moindre incident peut basculer en une situation difficile à maitriser. Lorsqu’il ne s’agit pas d’émeutes populaires, ce sont des combats politiques qui agitent la cité.
Le tout dernier s’est produit en décembre, à la suite de l’incendie de la porte d’entrée de la ville dans la nuit du 29 novembre 2020. Autorités municipale et traditionnelle, ne s’accordant pas sur l’entité responsable de la reconstruction de cette infrastructure, se sont livrées à un spectacle ubuesque. Si bien que la voiture du maire, Patricia Tomaino Ndam Njoya, fût incendiée par la sécurité du sultan roi des Bamoun, Ibrahim Mbombo Njoya.
En aout 2020, le meurtre d’Aminatou Ndassa Mounden (61 ans), vendeuse de bijoux et de sous-vêtements au marché de Bangourain, a provoqué le soulèvement de la population. Celle-ci a rattrapé deux des trois coupables et battu à mort l’un d’entre eux.
En février 2020, lors des élections municipales et législatives, le Noun a connu des mouvements de contestation durant lesquels deux personnes ont été tuées dans ce département qui vit une forte rivalité politique entre l’Union démocratique du Cameroun (UDC), présidée par le maire de Foumban, Patricia Tomaino Ndam Njoya, et le parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), soutenu par le sultan Ibrahim Mbombo Njoya. A l’origine, des soupçons de fraude électorale imputés aux militants du RDPC. Une marche a eu lieu à travers la ville pour marquer un refus au trucage des voix.
Dans ce climat de tensions permanentes, pas étonnant de voir souvent débarquer des éléments du Bataillon des troupes aéroportées de Koutaba, en appui des policiers et gendarmes pour faire revenir le calme.
A l’origine, la mort d’un vendeur de médicaments de la rue, décédé en détention alors que sa famille avait formulé une demande pour son évacuation dans un centre médical pour une prise en charge.
Le procureur de la ville de Foumbot, visé par le soulèvement populaire du 3 mai 2021 dans le département du Noun, région de l’Ouest. Des jeunes sont allés mettre du feu au Palais de justice en raison de la mort d’un vendeur de médicaments dans la rue, décédé en détention alors que sa famille avait formulé auprès du procureur, une demande en vue de son évacuation dans un centre médical pour une prise en charge.
Le commerçant avait été arrêté en compagnie de trois autres personnes, tous membres d’un vaste réseau de vente de médicaments illicites. Les infortunés étaient passés aux aveux et ont été condamnés par la justice le 5 mars 2021 à 3 ans d’emprisonnement ferme et au paiement des amendes. Sauf que le « cerveau du groupe », fait un malaise et les siens n’obtiennent pas une réponse favorable à leur demande de le conduire dans un centre médical.
Suite à sa mort, des jeunes furieux ont d’abord porté sa dépouille pour l’exposer à un carrefour de la ville de Foumbot, avant d’aller mettre le feu au Palais de justice. Radio Equinoxe rapporte que la route qui relie Foumbot à Bafoussam, a été coupée, puis rétablie grâce à l’intervention de la gendarmerie et la police.
Certaines sources indiquent que les échauffourées ont fait deux morts et au moins cinq blessés. Le bilan officiel reste attendu.
Une coalition de partis politiques de l’opposition a lancé ce 1er avril 2021 une plateforme de concertation visant à modifier les « dispositions obsolètes, contradictoires, et les vides juridiques » du Code Electoral.
Il s’agit de : l’Union des Mouvements socialistes (UMS) de Pierre Kwemo; de l’United Socialist Democratic Party (USDP) de Prince Ekosso; du Social démocratic front (SDF) de Joshua Osih; du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto; du Parti camerounais pour la réconciliation nationale du député Cabral Libii; du Mouvement progressiste (MP) d’Hilaire Dzipan; et de l’Union pour la démocratie et le progrès (UDC) de l’hon Tomaino Ndam Njoya.
Ces acteurs politiques ont mis sur pied un Secrétariat technique, « conscients qu’il existe de nombreux désaccords sur plusieurs dispositions du Code Electoral en vigueur, ainsi que des dispositions obsolètes, des contradictions et des vides juridiques, ce qui fait obstacle á la plénitude de l’exercice d’un droit fondamental, le droit de vote, puis, à l’éventualité d’une alternance pacifique et démocratique », écrivent-ils dans leur communiqué conjoint.
Ils expliquent que le Secrétariat technique vise à « mettre en place un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité de notre pays ». Les autres partis politiques, Organisations et personnalités de la Société Civile désireux de participer à cette dynamique doivent transmettre leurs contributions au plus tard le 15 avril 2021.
Cette initiative des partis de l’opposition va à coup sûr relancer le débat sur le Code électoral. Tous les partis ne partagent pas la même inquiétude sur son impérieuse modification.
Parti en fumée dans la nuit du 29 au 30 novembre 2020, l’ouvrage d’art situé à l’entrée de Foumban, chef-lieu du Noun va être reconstruit, annonce le maire Patricia Tomaino Ndam Njoya.
La 1ère porte d’entrée du Royaume Bamoun ravagée par les flammes va être reconstruite, annonce du maire de Foumban Patricia Tomaino Ndam Njoya. L’œuvre d’art bâtie entre 1757-1814 par le 11ème roi des Bamoun Mbouombouo-Mandù a été détruite dans la nuit du 29 au 30 novembre 2020.
« Ce n’est pas normal qu’en 2020, nous n’ayons pas été capables de protéger ce patrimoine légué par le “Grand” Roi Njoya “ (…) De toutes façons, on va reconstruire notre porte d’entrée », s’est engagée le magistrat municipal de la ville au micro de la CRTV. Le maire UDC invite par ailleurs toutes les forces vives à s’impliquer.
Pour l’heure, ni les circonstances, ni le bilan exact de cet incendie ne sont encore connus. Une enquête a été ouverte par les services compétents afin de déterminer s’il s’agit d’un incendie criminel ou d’un accident.
Le 1er vice président de l’Union démocratique camerounaise a jeté l’éponge après de nombreuses frustrations subies après la mort d’Adamou Ndam Njoya, le défunt président du parti.
Cyrille Sam Mbaka n’est plus le premier vice président de l’Union démocratique du Cameroun (UDC). Il a annoncé sa démission de cette formation de l’opposition ce 10 septembre 2020 à Douala au cours d’une conférence de presse.
Dans les rangs des invités à cette conférence de presse, Edouard Fochivé, cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. Ce dernier s’est empressé de tendre la main au désormais ancien premier vice-président de l’UDC. « La démocratie se bâtit autour du RDPC, a commencé Edouard Fochivé, sortir d’un parti à ton niveau prouve qu’il y a un échec quelque part. Si tu venais, sois en rassuré, tu trouveras la chaise et nous bâtirons la décentralisation à la laquelle tu tiens tant ».
Cyrille Sam Mbaka ne goutte pas de ne pas avoir été choisi par le directoire du parti après la mort, en mars dernier, de Adamou Ndam Njoya, président et fondateur de l’UDC. Selon Sam Mbaka, les textes du parti ont été violés après le décès du président national, remplacé par son épouse, alors que les textes du parti prévoient que le vice-président succède au président national après son départ.
Sam Mbaka n’a pas répondu à la main tendue du RDPC, mais annonce la création d’un mouvement politique pour affronter le parti au pouvoir.
Le président de l’Union démocratique du Cameroun s’en est allé ce 7 mars 2020.
C’est un opposant farouche au régime de Paul Biya qui s’en va. Secoué par la maladie depuis plusieurs mois, celui qui était jusqu’en février dernier maire de Foumban, était presque invisible sur la scène politique.
Lui qui fût ancien ministre de l’Education nationales, était réputé pour sa rigueur. Sous Ndam Njoya, le passage aux examens officiels étaient une affaire d’élèves brillants.
Le Cameroun, et en particulier les militants de l’UDC perdent un homme de poids qui aura marqué le progrès de la démocratie camerounaise.
Depuis quelques années, notamment depuis la chute de sa santé, son parti est perdu de son aura. Avec pour conséquence de faibles résultats aux élections.
Son épouse est quasiment celle porte le flambeau de l’UDC. Elle qui vient d’être élue maire de Foumban, poste qu’occupait le désormais regretté Adamou Ndam Njoya.
Au terme des législatives et municipales, le Noun confirme l’encrage de l’Union démocratique du Cameroun (UDC). A la mairie de Foumban, le président du parti Adamou Ndam Njoya cède son fauteuil à son épouse Hermine Patricia Tomaino, précédemment député UDC.
Foumban, un bastion de l’Union démocratique du Cameroun (UDC). Ici, les portes sont presque fermées au parti au pouvoir lors des consultations électorales. Cela vient de se confirmer avec le vote de Tomaino Ndam Njoya comme maire de Foumban à la place de son époux, Adamou Ndam Njoya, le président du parti. Foumban connait ainsi une succession familiale à la tête de sa municipalité. Tomaino Ndam Njoya, autrefois député, troque son écharpe verticale de parlementaire pour celle horizontale d’édile.
Le département du Noun dans sa presque globalité a confirmé son attachement au parti d’Adamou Ndam Njoya, le fils du coin, durant ces élections municipales et législatives. En témoigne également les émeutes déclenchées au lendemain du double scrutin et qui ont fait au moins deux morts dans la localité de Koupa Matapit, près de Foumban. Une altercation avec un groupe présenté comme proche du RDPC, parti au pouvoir, qui aurait tenté d’organiser la fraude électorale.
Le politologue Njoya Moussa, dans une tribune récemment publiée, pense : « la victoire de l’UDC s’explique aussi dans une certaine mesure par le repli identitaire, car pour une certaine quotité de la population ‘’nounoise’’, il est inadmissible de faire disparaitre le « frère » de la carte politique et institutionnelle du Cameroun ».
Une tendance qui selon lui s’est également exprimée ailleurs. « La même logique communautaire a aussi contribué à l’échec d’Ali Bachir ainsi que de bon nombre de candidats du RDPC face à l’UNDP dans le Grand-nord. En effet, le discours d’avant et durant la campagne électorale a été structuré dans une bonne partie du septentrion par les clivages peuhls et non-peuhls (…) s’il est un parti qui a énormément bénéficié de cette logique identitaire c’est bel et bien le PCRN. Celui-ci s’est attelé à surfer dans les sanctuaires upécistes de la région du Centre et du Littoral, en commençant par son leader Cabrai Libii, qui a délaissé la ville de Yaoundé où il vit et travaille, pour aller candidater dans le Nyong et Kelle où il était plus sûr de s’en sortir. Vous avez dit la politique au village ?! »
Plusieurs partis de l’opposition unissent leur force pour s’assurer une représentation dans les bureaux de vote, se voter les uns les autres, et damer le pion au parti au pouvoir ultra favori.
De nombreux partis politiques ont signé des accords pour les élections législatives et municipales du 9 février prochain. Question de s’assurer une représentation dans les bureaux de vote, se voter entre eux, et damer le pion aux adversaires, principalement le parti au pouvoir qui a une forte implantation dans le territoire.
Koupit Adamou, membre du Bureau politique de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), a déclaré à Cameroun Tribune qu’une entente a été trouvée entre le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) et le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS), pour voter l’UDC lors des élections législatives dans la circonscription du Wouri Centre et dans le conseil municipal de Douala 1er.
Le Front social-démocrate (SDF a également accepté de voter l’UDC au sein du même conseil. Tous ces partis en accord doivent soutenir le PURS au Conseil de Douala IV, le PCRN à Douala III et le SDF au Conseil municipal de Douala II.
Le 25 janvier 2020, jour du lancement de la campagne, la branche du SDF pour la région du Centre a signé des accords avec l’Union des populations du Cameroun (UPC) et le PURS. Pour protéger leurs votes et préparer les contentieux post-électoraux. Ils ont également convenu que les membres et partisans du PURS voteront pour le SDF aux élections législatives dans les circonscriptions de Mfoundi, Yaoundé I et Makenene, où le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est un adversaire de poids.
Les responsables et membres du SDF, de leur côté, voteront la liste PURS lors des élections législatives dans la circonscription de Mbam et Inoubou, région du Centre, et dans les conseils municipaux où le PURS sera en lice.
Avec l’UPC, le SDF a convenu d’assurer une représentation totale dans les bureaux de vote du Mfoundi afin de protéger leurs votes. Fomo Ngota, leader de la Renaissance sociale-démocrate du Cameroun, a rejoint le SDF et est un candidat de subsistance sur la liste électorale du SDF pour le Mfoundi.
Suite aux manifestations pacifiques organisées par l’instance dirigeante du MRC, nous apprenons avec une très grande stupéfaction l’arrestation massive des militants du MRC ce nous à par les forces de sécurité publique acquis au régime. L’UDC condamne fermement toutes ces violations des droits humains en général et condamne en des termes les plus durs l’arrestation injustifiée des membres du MRC lors ces manifestations pacifiques à Douala.
Nous invitons le gouvernement à libérer sans condition tous les militants du MRC injustement arrêtés pour éviter les mêmes erreurs commises dans les régions anglophones désormais embourbées dans la violence. Au moment où les Camerounais dans leur majorité exigent le dialogue national pour pacifier le pays et le réconcilier avec lui-même, nous déplorons ces arrestations injustes et injustifiées et défendrons le droit à la manifestation pacifique comme un droit non négociable. L’état ne saurait continuer à réprimer brutalement des manifestations pacifiques sous le prétexte fallacieux des troubles à l’ordre public. La responsabilité du gouvernement est d’encadrer la manifestation publique et non de la réprimer.
L’instance dirigeante de l’UDC sera toujours aux côtés de la justice et de l’état de droit. La démocratie exclut le recours à la violence qu’elle vienne de l’état ou des partis de l’opposition. C’est fort de cela que nous interpellons le gouvernement Camerounais à prendre ses responsabilités en libérant, sans conditions, tous les militants du MRC qui ont été battus et arrêtés ce jour. Nous exprimons notre solidarité à tous les militants du MRC et défendrons par principe leur droit à la manifestation pacifique.
Le candidat du parti Univers a révélé, samedi, que le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun est un de ses soutiens depuis le début du processus électoral.
Rien n’aurait dû rapprocher Sam Baka et Cabral Libii durant cette échéance électorale, leurs formations politiques ayant toutes les deux aligné des candidats dans la course pour la présidence de la République du Cameroun.
Pourtant, Sam Baka, vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) aurait apporté conseils et appuis divers à Cabral Libii alors qu’Adamou Ndam Njoya, le candidat de son parti, répondait aux abonnés absents.
« Ce Monsieur, quand nous avons lancé l’opération 11 millions d’inscrits, il m’a appelé à Douala. Il m’a dit mon fils, je sens en toi du potentiel. Je sens en ton entourage du potentiel. Je vais vous accompagner. C’est le seul homme politique qui me corrige quand je commets une erreur. Lorsque nous faisons une chose, il nous appelle pour nous faire des suggestions. Je peux même vous dire que mon tout premier voyage en Belgique, il y a un an, c’est lui qui a tout organisé de A à Z », a expliqué Cabral Libii.
Le candidat de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) n’a encore fait aucune apparition publique, ni passage dans les médias dans le cadre de cette élection.
Plus que douze jours et les Camerounais décideront de la personnalité qui devra présider aux destinées de leur pays jusqu’en 2025. Les candidats s’activent pour séduire de nouveaux électeurs et conserver ceux qui leur étaient déjà acquis. Seul Adamou Ndam Njoya, le candidat de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) n’est pas dans la mouvance de la campagne électorale.
Dire qu’Adamou Ndam Njoya est invisible n’est pas un euphémisme ! Il n’était pas à Elecam pour le dépôt de son dossier de candidature à la présidentielle. Il n’est encore passé dans aucun média pour une quelconque communication. Adamou Ndam Njoya n’est pas non plus actif sur les réseaux sociaux, lesquels constituent la plate-forme privilégiée par les candidats pour leurs communications.
Même l’ouverture de la campagne officielle, le 22 septembre dernier, n’a pas convaincu Adamou Ndam Njoya de se montrer. Sa communication est déléguée et les tentatives de Journalducameroun.com pour obtenir une interview du candidat sont restées jusqu’ici lettre morte. « Vous ne pouvez pas le voir », a-t-on opposé lundi à notre reporter.
Il serait malade, se susurre-t-il dans des cercles officieux. Difficile de vérifier cela. Le parti reste taiseux. Il avait soutenu que ce silence était stratégique. Un argument bien difficile à comprendre, à l’heure où la campagne officielle est portée à sa quatrième journée et toujours point d’Adamou Ndam Njoya sur le terrain.
Peut-être participera-t-il aux meetings que son parti politique prépare dans les prochains jours ; notamment, à Banyo (Adamaoua) et à Yagoua (Extrême-Nord) le 27 septembre ; à Tibati le lendemain, dans la région de l’Adamaoua ; Bangourain (Ouest) et à Kye-Ossi (Sud) vendredi ainsi qu’à Maroua le 29 septembre.
La campagne qui démarre pour l’UDC est placée sous le slogan « Tous pour le Cameroun ».
Le candidat à la présidentielle Adamou Ndam Njoya propose, entre autres projets, la mise en œuvre de la décentralisation ainsi que d’une scolarité gratuite et obligatoire au Cameroun.
Adamou Ndam Njoya, challenger de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), continue de peaufiner son programme politique. Celui-ci devrait se décliner en 21 thématiques au terme des opérations d’élaboration engagées.
Les principaux domaines de la vie publique ciblés par ce programme sont : l’éducation, l’économie, la santé, la diplomatie, la gouvernance, l’éthique sociale, l’environnement, la culture la justice, les affaires sociales,
S’il est élu président de la République à l’issue du scrutin du 7 octobre 2018, Adamou Ndam Njoya prévoit d’engager une révision du statut des enseignants, la mise en œuvre de la gratuité de l’école avec un caractère obligatoire pour tous les jeunes, la lutte contre le travail des enfants, le développement des infrastructures d’éducation, la mise en œuvre de la décentralisation, une réforme des institutions et de l’administration pour lutter contre la corruption, entre autres.
Pour ce qui est des réformes économiques, Adamou Ndam Njoya prévoit de s’attaquer au problème de la monnaie camerounaise. Il prévoit de sortir du Francs CFA ou créer une monnaie binaire, ce qui permettrait de mettre en place un système de protection du marché intérieur.
Selon l’Union démocratique du Cameroun (UDC), le candidat a usé d’une grande discrétion depuis le dépôt des candidatures à Elecam pour créer plus de surprise au moment où il choisirait de sortir.
Le candidat de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) à la présidentielle 2018, est, depuis peu, critiqué pour son mutisme à cette phase de pré-campagne. Pendant ce temps, les rivaux d’Adamou Ndam Njoya pour ce scrutin multiplient des stratégies de communication sur les réseaux sociaux et sur les médias classiques.
Selon la cellule de communication de ce parti politique, le silence de leur candidat est stratégique. « Il a gardé son silence pour créer plutôt des surprises parce que la surexposition médiatique trahit parfois une certaine insécurité. C’est lorsque l’on a des choses à masquer que l’on se surexpose dans les media pour vendre aux camerounais une mauvaise offre politique», affirme Amadou Mongwat, le chef de ladite cellule.
L’UDC se mobilise pourtant. Elle vient de terminer un séminaire de formation de ses scrutateurs à Foumban, la localité d’origine d’Adamou Ndam Njoya. Ceux-ci devront se déployer dans les différents points de vote afin de s’assurer du bon déroulement du scrutin.
Adamou Ndam Njoya s’apprête à présenter officiellement son programme socio-politique qui touche l’éducation, la crise anglophone, les affaires sociales, la justice, entre autres.
Les dossiers des candidats de l’ADD et de l’UDC ont été enregistrés ce 17 juillet. Celui du SDF est attendu ce jour.
Garga Haman Hadji de l’ADD, Adamou Ndam Njoya de l’UDC et Joshua Osih du SDF seront, eux aussi, sur la ligne de départ de l’élection présidentielle à venir. Hier, 17 juillet 2018, le président de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) et un représentant de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), ont procédés à des dépôts de candidature au siège d’Elecam à Yaoundé. Ces deux partis, habitués à cette élection, appellent désormais les électeurs à les suivre pour une victoire au soir du 7 octobre 2018.
Pour Garga Haman Hadji, l’élection présidentielle est désormais un rituel. Rencontré dans son QG de campagne le dimanche 15 juillet par journalducameroun.com, le natif de Maroua (74 ans) affirme que « la politique c’est toute [sa] vie ». Une phrase dans laquelle il tire toute la motivation nécessaire pour se présenter à sa 3e élection présidentielle en tant que candidat. Celui dont le parti avait fait alliance en 1992 avec le SDF estime cependant que l’opposition ne pourra pas s’entendre pour présenter un candidat. « Les partis politiques se différencient selon leurs programmes. Il y avait une seule manière d’unir l’opposition ; c’est qu’elle exige une élection à deux tours », a-t-il affirmé.
Du côté de l’UDC, c’est Mongwat Adamou, le mandataire du candidat Adamou Ndam Njoya, qui s’est plié aux formalités d’usage. A sa sortie d’Elecam, quelques minutes après Garga Haman Adji, il s’est dit satisfait d’avoir déposé le dossier à temps. « C’est la première étape. Après la publication définitive de la liste des candidats, une autre manche va commencer ». Le parti de Ndam Njoya n’exclut cependant pas une coalition de l’opposition, contrairement à l’ADD. « L’Udc n’a pas attendu les élections de 2018 pour pouvoir entrer dans ce qu’on appelle une mobilisation républicaine des acteurs politiques. Au lendemain du dépôt des candidatures, ce sera une autre manche », conclut Mongwat Adamou.
Mongwat Adamou, le mandataire de l’UDC
Il ne reste plus qu’un jour avant la clôture des dépôts de candidatures au siège d’Elecam. Hier soir, le responsable de communication de la campagne de Joshua Osih a assuré que son candidat déposera son dossier ce mercredi 18 juillet, dans les locaux de la délégation régionale d’Elecam pour le Littoral. Ce dépôt, lorsqu’il sera effectif, portera à dix, le total des candidatures enregistrées à ce jour.
Le mercredi 28 mars 2018 était le dernier jour pour déposer des recours post-électoraux auprès du Conseil constitutionnel. Le SDF et l’UDC sont les seuls partis à contester le scrutin.
Les élections sénatoriales du 25 mars dernier se poursuivent auprès du Conseil constitutionnel. Ce mercredi, l’institution a enregistré deux recours post électoraux, respectivement introduits par le Social democratic front (SDF) et l’Union démocratique du Cameroun (UDC).
C’est aux alentours de 17h00 que le SDF, sous la direction de Njenje Valentin Kléber, électeur et représentant dudit parti dans la commission de supervision des élections pour le Sud-Ouest, a déposé son recours. Le parti de Ni John Fru Ndi demande l’annulation des résultats des élections sénatoriales dans les départements du Lebialem, du Koupe-Manengouba et dans toute la région du Sud-Ouest.
Selon le plaignant, il n’y a pas eu élection à Bangem, le chef-lieu du département du Koupe-Manengouba, à cause de la « terreur et de l’horreur » qui régnaient dans la ville, notamment en raison des échanges de tirs « prolongés » entre forces de l’ordre et assaillants. Il affirme également que dans le département du Lebialem, il n’y a que 27 des 93 électeurs inscrits qui ont pu voter, et qu’en outre, le bureau de vote de ce département a été fermé à 16h30, en violation des dispositions du Code électoral et de la loi.
A l’approche de la fin de la réception des recours, l’UDC s’est lui aussi présenté avec une demande en annulation des résultats des élections dans les départements des hauts-Plateaux et de la Menoua dans la région de l’Ouest. Pour cause, de nombreuses irrégularités ont, d’après ledit parti, été observées le jour du déroulement du scrutin.
Le Conseil constitutionnel devra statuer sur ces différents recours déposés auprès de sa juridiction dans les jours à venir. Cette étape passée, l’institution devra se conformer à l’article 240 (alinéa 1) du Code électoral, qui prescrit que « Le Conseil constitutionnel proclame les résultats de l’élection des sénateurs dans les 15 jours suivant la clôture du scrutin »; soit le lundi 9 avril au plus tard.
La formation politique présidée par Adamou Ndam Njoya voudrait être représentée à la Chambre Haute du Parlement.
L’Union démocratique du Cameroun (UDC) entend prendre part aux élections sénatoriales du 25 mars 2018. Le bureau politique du parti s’est réuni le mercredi 14 février 2018 à son siège à Yaoundé pour discuter de l’opportunité et des modalités de sa participation à ce scrutin.
A l’issue de cette réunion, à laquelle maires et députés ont également pris part, le parti politique a décidé de se mettre en course pour cette élection. Une commission d’investiture a été mise sur pied à cet effet.
La réunion du 14 février s’est tenue dans un contexte de deuil pour l’UDC. Un de ses députés a été tué dans un accident de la circulation. L’Honorable Samba Mariama était justement en chemin pour la réunion du bureau politique de l’UDC dont la résolution phare est sa participation aux sénatoriales du 25 mars 2018.
Par la voie de leurs responsables de la communication, le RDPC, l’UDC et le MRC ont indiqué continuer à se préparer de manière intensive pour le défilé ponctuant, chaque année, la Fête nationale de l’Unité du pays.
Le contenu de la circulaire du leader du Social democratic front (SDF), décriant «l’inertie» et «l’incapacité» du chef de l’Etat à trouver des solutions au problème des anglophones, vient de se heurter au refus de cadres de certains partis politiques qui n’entendent pas respecter l’appel au boycott de la fête de l’Unité nationale. C’est le cas du Pr Jacques Fame Ndongo du Rassemblement democratic dupauple camerounais (RDPC). Si ce dernier reconnait le droit du SDF à exprimer ses opinions, il indique de manière appuyée que la fête du 20 mai n’est pas l’apanage d’un seul parti.
«Je ne sais pas qu’un appel au boycott de la Fête nationale (qui n’est pas la fête d’un régime politique ou du parti au pouvoir) soit une prouesse politique à mettre à l’actif d’un parti, quel qu’il soit. Il suffit de relire l’histoire des nations ou des institutions politiques pour constater qu’il ne s’agit guère là d’un fait glorieux, dans la mesure où la fête nationale appartient à tous les citoyens. Qui plus est, elle a trait à un évènement majeur de la vie de notre nation (le référendum du 20 mai 1972 ayant consacré l’avènement historique de l’Etat unitaire)», soutient le secrétaire à la communication dudit parti cité dans la presse publique ce mercredi, 10 mai.
En tout cas, précise-t-il, les militants du RDPC défileront avec «enthousiasme» le 20 mai prochain, «Sans préjudice des mots d’ordre de telle ou telle formation».
Dans certains partis d’opposition, la pensée est presque similaire. «Nous prendrons part au défilé du 20 mai sur toute l’étendue du territoire national. Nous nous organisons pour une participation réussie de notre parti. Nous sommes au courant que le SDF appelle au boycott, mais cette posture n’est pas la nôtre. Ils sont libres de prendre cette décision. Mais nous, nous sommes dans une logique de participation active et cohérente à la vie politique de notre pays. Nous critiquons, nous proposons, mais n’appelons pas au boycott», déclare le porte-parole du MRC, Sosthène Médard Lipot.
«Nous à l’UDC, sans nier qu’il existe des problèmes dans le Nord-OPuest et le Sud-Ouest, nous pensons que la Fête de l’unité est le moment de resserrer les liens entre les Camerounais. D’ailleurs, les préparatifs se poursuivent et les dispositions administratives sont en train d’être prises pour un défilé remarquable de nos militants», souligne le secrétaire à la communication de l’UDC, Mangbet Ahidjo.
Les leaders et cadres de l’UDC, de l’UFP et de l’AFP se sont entretenus mardi sur la réforme du concept de famille politique réunissant des militants partageant les mêmes convictions
Le Cameroun, pays de l’Afrique centrale dont l’économie peine à émerger est en train d’entamer une nouvelle phase récréative dans son système électoral et politique. Le multipartisme ayant atteint son apogée au début des années 90, aura fait des émules avec ces nouvelles formations d’opposition et de révolution, en intégrant une nouvelle dynamique pour les citoyens et le peuple. Le citoyen, le principal acteur de cette transition, s’est vu quelquefois malmené et assujetti à cette infamie que nous imposait le parti au pouvoir. La démocratie étant la joute des libertés du citoyen camerounais, le pacte républicain vient ainsi apporter une contribution à cet édifice que représente l’électorat.
Durant les échanges entre les leaders des partis présents – Docteur Adamou Ndam Njoya, Madame Alice Sadio, Docteur Olivier Bile – et les cadres de chaque parti, il aura été question de reformer le concept de famille politique sous forme de plateforme qui devrait réunir des militants de toutes parts ayant des convictions communes. Le mardi 16 août 2016, au siège de l’AFP (Alliance des forces progressistes) sis à Yaoundé, s’est donc tenu une réunion de coordination dans le cadre d’une politique de recasement et d’exploitation de la charte du pacte républicain.
Une pensée unique pour un seul peuple
En raison de la négligence ou de l’ignorance de certains citoyens camerounais face aux échéances politiques qui arrivent, les leaders d’opposition se sont regroupés afin de pouvoir mettre en place une plateforme citoyenne qui régirait ses textes et ses actions sous forme de pacte républicain. Loin d’être à leur premier coup d’essai, cette alliance de partis politiques est composée de l’UDC (union démocratique du Cameroun du Docteur Adamou Ndam Njoya), de l’AFP (Alliance des forces progressistes d’Alice Sadio), de l’UFP (l’Union pour la fraternité et la prospérité du Docteur Olivier Bile) et même de la présence exceptionnelle de l’ancien président de l’AFP le bâtonnier Bernard Muna. Le mouvement aura reflété cette nouvelle donne qui est en train d’être mise en place par dans plusieurs sites bien déterminés. La devise de l’AFP étant « Dieu-Peuple-Patrie », les grandes lignes de ces échanges auront vu la magnificence de ces trois préceptes mis en valeur tout d’abord en remerciant le bon Dieu de permettre la tenue de cette réunion, ensuite s’en est suivi l’hymne national du Cameroun avant de commencer à débattre.
Chaque citoyen est libre de pouvoir émettre son avis, chaque citoyen a le droit de savoir comment fonctionne le système électoral dans lequel il vit, chaque citoyen peut apporter sa contribution en allant aux urnes et en disant non aux abus dont fait preuve la société camerounaise au quotidien et enfin chaque citoyen fait partie du peuple et est donc le principal auteur et décideur de l’avenir d’une nation et d’un état. Le pacte républicain vient donc amorcer cette nouvelle ère en instaurant des stratégies de rassemblement et d’union face à un peuple qui en a marre de vivre dans ce même cataclysme depuis 34 ans.
Les 22èmes Assises sur le thème : « Républicains, démocrates, patriotes : un impératif et une conquête permanente, continue pour la République, l’Etat des droits et des devoirs et l’effectivité citoyenne: que faire ».
Les JRRE réunissent les trois catégories d’acteurs dans la société que sont : les Politiques, les Médias, la Société Civile.
Mardi le 19 Janvier 2016, 14H30-17H30 Espace Culturel Immeuble Njoya Arouna sis Montée Anne Rouge Yaoundé.
Note introductive et invitation
En vous souhaitant les v ux les meilleurs de réussite, de santé, de prospérité et de bonheur pour 2016, nous demandons à Dieu de nous éclairer que cette année soit celle du grand tournant pour l’affirmation de la République, de la Démocratie à travers les actions et les réflexions pour toujours s’inscrire dans le progrès qu’individuellement et collectivement nous mènerons.
Des concepts renfermant tout ce qui élève et donne un sens à la vie pour chaque personne et pour toute la collectivité comme Républicains, Démocrates, Patriotes, Citoyens sont souvent galvaudés alors que, des plus précieux, ils doivent être en nous, en chaque personne, cette lumière , cette dynamique mobilisatrice de tout ce qu’il y a de positif ; ceci pour construire la Nation, pour bâtir ensemble la qualité de vie, le bonheur dans le dialogue concret, dans le partage , en s’ouvrant aux autres parce que portés par l’éthique de notre commune humanité dans notre commun environnement.
Par Adamou Ndam Njoya, Président national de l’Union démocratique du Cameroun (UDC)
Ce qu’il faut pour le Cameroun:Une loi qui unit et mobilise pour la prévention et la lutte contre le terrorisme et Non une Loi de Répression qui Divise. Pourquoi ? Comment ? POURQUOI ? Parce que la loi, portant Répression des Actes Terroristes, votée par le Parlement est, non seulement source des divisions créant les doutes dans les esprits, mais aussi la voie pour des interprétations diverses conduisant aux abus, aux violations des droits humains. En dernière analyse, elle est profondément cette source de destruction du capital unité et harmonie entre les camerounais qui ont vu le jour en réaction aux actions menées sur le territoire national par des terroristes de Boko Haram.
Parce que, contrairement à la Loi sur la Répression elle va respecter l’esprit et la lettre d’une part, de la Convention et du Protocole de l’OUA sur la Prévention et la Lutte contre le Terrorisme, et, d’autre part, de la Résolution 2178 voté par le Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Terrorisme.
La Loi partant de ces bases internationales, répond mieux aux objectifs visés et sera plus efficiente et opérationnelle pour des nombreuses raisons qui militent qu’elle soit élaborée pour remplacer celle portant Répression des Actes Terroristes
Parce que, depuis des années, nous nous sommes inscrits dans la logique de la puissance et non du dialogue ; ainsi, aucun effort n’est fait pour revenir à la sérénité dans les approches pouvant conduire à la mobilisation des citoyens , des citoyennes et de toutes les populations se trouvant sur le territoire national et de la Diaspora pour faire cause commune et agir face au terrorisme.
Le Projet de Loi portant Répression des Actes Terroristes a entraîné une levée de boucliers, à raison d’ailleurs, d’une importante frange des populations, des organisations de la société civile, de ceux et celles par qui s’exprime la très grande majorité des camerounais, la majorité silencieuse.
Les réactions suscitées par le vote de cette Loi, montrent clairement que ce texte de loi fait partie des actes de déstabilisation qui naissent lorsque pour leur conception et élaboration, il n y a pas mûre réflexion, il n’y a pas dialogue au sein de la société, parce que les gouvernants ne sont pas toujours à l’écoute des populations et des réalités mouvantes de la société. On ne devrait pas en arriver à de telles situations, dans la vie et des activités et des citoyens, et des institutions, ceci plus encore lorsqu’il s’agit des cas comme celui du Terrorisme où les Camerounais sont en éveil et unanimes pour les actions engagées face aux exactions meurtrières et terroristes de Boko Haram.
En effet, rien n’a été entrepris, bien que le contexte soit favorable, pour que les trois catégories d’acteurs – les Politiques, les Médias, la Société Civile- fassent, leur, les idées développées à l’OUA et mues en Convention pour la Prévention et la Lutte contre le Terrorisme. Il y a eu un grand silence pendant tout le temps mis pour en arriver à une Loi qui aurait dû connaitre une grande adhésion face aux souffrances et aux traumatismes que nous inflige le terrorisme.
La Loi sur la Répression des Actes de Terrorisme, intervenant 15 années après l’adoption de la Convention de l’OUA et 10 années après l’adoption de son Protocole, est servie brutalement aux Camerounais comme si ce sont eux qui sont directement visés. En tout cas c’est ainsi que le texte adopté par le Parlement est perçu et vécu.
Comment?
Nous n’avions plus besoin d’une telle situation et les réactions négatives qui peuvent dégénérer en violences ouvertes ne vont être éliminées que par un texte de Loi nous mettant dans la situation où la lutte contre les actes terroristes est ce qu’il y a de normal mobilisant tout le monde comme cela se fait sur le plan mondial, expliquant la Résolution 2178 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Le Cameroun, qui de par toute sa population, manifeste une unanimité dans le contexte actuel d’agressions terroristes, est à même de faire face à la psychose, aux pressions qui se font jour des faits du Boko Haram. Boko haram ne doit pas nous empêcher de réfléchir, ni nous pousser à nous engager avec précipitation dans l’approche conduisant à un texte de loi qui donne lieu à des lectures et des interprétations qui n’ont plus leur place avec les évolutions que nous nous devons de connaitre et de cultiver dans notre pays.
Les arguments mobilisateurs pour la Prévention et la Lutte contre le Terrorisme sont mis de côté pour faire ressortir la dimension répression qui n’intervient que lorsque des actes terroristes sont constatés. Les Camerounais n’ont pas été amenés à connaitre et apprécier le contenu et la substance des textes internationaux adoptés au niveau de l’Organisation Pan africaine OUA et au niveau de l’Organisation Universelle par le conseil de Sécurité de l’ONU ; l’ONU n’exclue pas la prévention qui est au c ur de sa mission de Paix et de Sécurité et qui conduira à la solution durable du problème du Terrorisme. Les camerounais doivent être informés.
Le Projet de Loi N962/PJL/AN, portant répression des Actes Terroristes, est voté par le Parlement alors que la Convention de l’OUA et son Protocole, qui sont à l’origine, sont seulement introduits au Parlement pour le vote de la loi autorisant leur ratification par le Chef de l’Etat. Pourquoi est- ce à cette même session du Parlement que les textes internationaux, datant de quinze [15] années pour la convention elle même et de dix [10] années pour son Protocole, sont introduits ? Une telle question ne peut pas être évacuée car le Savoir ouvre la voie au Savoir Faire et au Savoir Etre. Ce qui est des plus importants, des plus nécessaires, voire un véritable impératif, pour cette importante question qu’est le terrorisme.
En effet, à la suite des morts, des prises d’otages, de nombreuses victimes qu’il cause, les vies humaines sont chaque jour en jeu et on assiste à la naissance un peu partout de la peur, de la psychose. Aussi, en entreprenant d’éradiquer le terrorisme, on ne doit pas mettre en marche une machine pour créer d’autres traumatismes.
Il est désormais question de faire ressortir la quintessence et l’ossature de la Loi qui unit et mobilise pour la Prévention et la Lutte contre le Terrorisme. Aussi, sans s’attarder sur des interrogations, retenons que c’est parce que les Actes terroristes causent beaucoup de souffrances que la Convention et le Protocole de l’OUA ainsi que la Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies invitent les Etats Membres à légiférer et introduire ces Documents internationaux dans le droit Interne. Il est important de porter cette démarche de la société internationale régionale et universelle à la connaissance des Camerounais et des amis du Cameroun car c’est une lutte à laquelle est engagé tout le monde sauf, bien sûr, les auteurs des actes terroristes.
L’essentiel des définitions des Actes Terroristes qui apparaissent dans la Loi portant Répression des Actes du Terrorisme étant puisé dans la Convention de l’OUA, le fait d’écarter une dimension importante de cette Convention à savoir la Prévention qui se trouve être le titre de cet Acte International est préjudiciable à plus d’un titre :
– Le rejet par les populations de la loi parce que ne se situant pas dans le contexte de la mobilisation universelle pour la lutte contre le terrorisme,
– L’inefficacité inhérente à la substance et aux orientations de la loi,
– une forme de brutalité de la loi qui devait plutôt apaiser, rassurer les populations.
– Les auteurs du Texte l’ont rédigé comme s’il y avait des comptes à régler avec les camerounais.
Tout cela doit disparaître, et ceci d’autant plus que la dimension Prévention n’est pas exclue de la Résolution 2178 du Conseil de sécurité qui, à voir la date de son adoption, le 24 Septembre 2014, a sans nul doute contribué à la précipitation pour le vote du Projet de loi portant répression des Actes Terroristes. L’ONU ne peut pas et ne doit pas cautionner une loi portant des germes des tensions dans un pays membre, créant des dissensions entre les autorités et les populations et, de ce fait paralysant les voies conduisant à la réalisation de l’objectif qui est celui de l’élimination des actes terroristes. Plus que cela, la forme et le fond de la loi sur la répression affichent le Cameroun comme un Etat cultivant la répression .On ne doit pas en arriver à cette situation. A la lecture, les dispositions de la Résolution invitent à éviter d’entrer dans l’escalade de la violation des droits sur le plan interne en demandant de veiller à ce que la qualification des infractions pénales dans leur législation et leur règlementation internes permette..d’engager des poursuites et de réprimer [ les actes terroristes]
Tous les éléments sont réunis pour permettre au Cameroun de capitaliser toutes ces dispositions qui, nous situant dans le contexte global de la lutte contre le terrorisme et appelant la mobilisation des populations, n’ouvrent pas la voie pour créer des situations des conflits sur le plan interne comme c’est le cas maintenant avec la loi sur la répression des actes terroristes. Cette dernière, en effet, ouvre des portes pour des lectures et des interprétations diverses et surtout dans un contexte de vie politique où on a encore beaucoup à faire pour la culture de la sérénité et du sens républicain et démocratique aussi bien dans le secteur public que dans le secteur prive et où parmi les populations qui sont les membres de la grande famille camerounaise se développent les méfiances, les recherches des moyens pour détruire ceux qui ne sont pas d’accord avec vous, ceux qui émergent et s’affirment.
Que ce soit au sein de la famille ou en dehors, très souvent, ceux et celles qui sont qualifiés les autres sont perçus d emblée comme adversaires voire comme ennemis ; on doit être conscient de ce phénomène pour mieux l’éliminer.
La Convention et son Protocole n’invitent pas à créer des situations où des populations vont être inhibées, craintives, où, d’aucuns, pour des raisons diverses, pourront monter des affaires, des dossiers contre d’autres ou instaurer la culture de la délation, de l’hypocrisie.
Tout cela doit être évité et, pour ce faire, la Loi qui unit et mobilise situe les camerounais dans le contexte des textes internationaux et des actions globales qui sont entreprises contre le terrorisme. La Prévention doit être traitée dans la loi qui doit inclure la participation des populations comme partenaires parties prenantes. Cela est très important car va conduire à la situation où il sera difficile d’assister à la naissance des actes terroristes sur le plan interne du fait des populations comme initiatrices ou comme portant les concours à des organisations terroristes internationales provenant de l’étranger.
La Loi vise fondamentalement la mobilisation des camerounais pour empêcher les actes terroristes soit de naitre, soit d’entrer dans le pays et, si, dans tous les cas, ils naissent ou entrent, être en mesure de les saisir, de les détecter sans confusion pour ainsi appliquer les sanctions appropriées sans compromission. Cela se fera facilement si les citoyens s’identifiant dans les textes, s’en approprient ; ce qui les mobilisera parce s’affirmant dans la défense de leur liberté, de la dignité humaine, des droits humains intangibles comme le droit à la vie.
Il s’en suit la nécessité de réécrire le texte de loi intégrant la prévention où les populations, partout, dans des cadres appropriés comme celui des Collectivités Locales Territoriales, seront sensibilisées, mobilisées et averties, pour faire face à tout ce qui a trait au Terrorisme. Ici, les populations frontalières vont jouer un grand rôle, celui là de premier plan. Ce qui conduit à l’association des pays frontaliers partageant souvent les mêmes populations et, au delà les institutions internationales car les phénomènes du terrorisme ne peuvent pas être appréhendés et résolus seulement par les lois et les mesures internes.
Le membre du bureau politique de l’UDC nommé par décret présidentiel Sénateur suppléant décline le poste
Il défraye la chronique depuis la nomination de 30 Sénateurs et leurs suppléants par le Président de la République, le 8 mai 2013, en complément des 70 élus le 14 avril. M. Youmo Koupit Adamou, membre du bureau politique de l’Union démocratique du Cameroun a décidé de mettre un terme à une polémique et à des supputations diverses.
«A la suite de la position clairement exprimée par mon parti au terme de la réunion conjointe du bureau politique et du bureau exécutif national du jeudi 9 mai 2013, je voudrai, ici, de la manière la plus solennelle possible, dire que je remercie le Chef de l’Etat de la confiance qu’il m’a faite en me nommant Sénateur suppléant mercredi dernier 8 mai 2013, mais je décline très humblement cette nomination», a déclaré le militant de l’Udc le 13 mai 2013, au cours d’une conférence de presse organisée à Yaoundé.
Selon M. Youmo Koupit Adamou, «nullement consulté» pour cette nomination comme Sénateur suppléant dans la région de l’Ouest, «le problème le plus important de ce décret s’observe sur le plan juridique; avec la nomination des Sénateurs suppléants par le Président de la République, dépassant ainsi les limites constitutionnelles des prérogatives qui lui sont reconnues en la matière». En effet, ni la Constitution et encore moins le code électoral, ne donne au Chef de l’Etat le pouvoir de nommer des Sénateurs suppléants.
L’article 20 alinéa 2 de la Constitution dispose: «chaque région est représentée au Sénat par 10 Sénateurs dont 7 sont élus au suffrage universel indirect sur la base régionale et 3 nommés par le Président de la République». Selon l’article 218 alinéa 2 de la loi portant code électoral, «chaque parti politique prenant part à l’élection, présente une liste complète de 7 candidats choisis parmi ses membres. Pour chaque siège, il est prévu un candidat titulaire et un candidat suppléant. Le titulaire et le suppléant se présentent en même temps devant le collège électoral».
Si la loi exige aux partis politiques, qui seuls concourent aux suffrages conformément aux dispositions de la constitution et du code électoral, de soumettre des listes de candidatures constituées des titulaires et des suppléants, c’est bien parce qu’il faut éviter à l’Etat de se trouver dans l’obligation d’organiser une élection partielle dans la circonscription concernée en cas de promotion d’un titulaire à une fonction incompatible au cours du mandat.
Ce qui ne saurait être le cas pour les Sénateurs nommés étant donné que le Président de la République dans ce cas, pourra tout simplement procéder à la nomination d’un Sénateur en remplacement de celui qui est promu.
Au regard de ce qui précède, M. Youmo Koupit Adamou «considère que la nomination de 30 Sénateurs suppléants par le Président de la République est «anticonstitutionnelle» et ne devrait pas avoir de validité.
«J’observe que les nominations du 8 mai 2013, n’ont pas été faites dans l’impartialité politique du Chef de l’Etat et n’aideront pas à corriger les nombreuses incohérences et manquements constatés au terme du scrutin sénatorial du 14 avril 2013», a-t-il indiqué, en précisant qu’il fait désormais l’objet des pressions et de menaces graves à sa vie et à celle des membres de sa famille.
Le seul point positif relevé dans ce décret est que le Président de la République a joui des prérogatives qui lui sont reconnues par la Constitution du Cameroun, en son article 20 et a respecté le délai légal prescrit.
La nomination des Sénateurs suppléants anticonstitutionnelle, selon l’UDCJournalducameroun.com)/n
Le candidat de l’Equipe Républicaine a sillonné le Grand Nord. Il en a aussi profité pour s’entretenir avec les médias. Morceaux choisis.
Quelles sont les raisons de votre périple dans le Grand Nord?
Nous sommes en pleine campagne électorale et nous sommes venus pour dire à nos compatriotes du grand Nord que je suis le candidat de l’Equipe Républicaine et Démocratique. Ce candidat est celui de tous les républicains par rapport à la dynamique que nous devons connaitre dans notre pays en ce qui concerne la gestion de la chose publique, la gestion économique, la gestion de nos ressources. Je suis venu proposer aux populations de sortir de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui et qui résulte du système de confiscation du pouvoir au niveau de nos institutions, où l’exécutif est assuré par le président de la république et un premier ministre qui est tout sauf un chef de gouvernement. Nous sommes venus dire à nos militants qu’il faut revoir la constitution et appliquer la séparation des pouvoirs, avec notamment un chef de l’Etat qui n’est pas chef du gouvernement et un premier ministre issu des élections législatives et responsable devant le Parlement. Dans le Cameroun actuel, on vit dans un système d’exclusion dans la mesure où les hauts fonctionnaires et les responsables sont tous issus du parti au pouvoir. Dans ce cas de figure, ils ne peuvent plus assumer la continuité du service public et il est dès lors difficile de lutter contre la corruption dans la mesure où ceux qui sont à la base du mal appartiennent au même parti politique. Les autres camerounais sont exclus de la chose publique.
Que pense l’UDC d’Election Cameroon?
On dit d’Elecam qu’elle est indépendante mais en réalité elle ne l’est pas. Les véritables acteurs d’Elecam ne sont pas ceux là qui sont à la direction générale, mais c’est plutôt le RDPC à travers le ministère de l’administration territorial et de la décentralisation. Par ailleurs, Elecam est envahi par les militants du RDPC, ce qui n’obéit pas aux valeurs républicaines et de transparence du jeu électoral. Tout le monde est embrigadé, il n’y a pas vraiment d’initiatives qui puissent contrôler ou remettre en cause certaines situations. Il y’a quelques personnes qui osent remettre les choses en cause mais elles sont étouffées. L’organisation des élections est contrôlée par le parti au pouvoir grâce aux administrateurs qui étouffent le travail d’Elecam.
Le 09 octobre, un vote sanction?
Nous sommes venus dire que le vote du 9 octobre doit être un vote sanction pour dire aux fossoyeurs de la république que nous en avons marre. Il faut revenir à cette situation où les camerounais doivent reprendre les choses en main afin de gérer dans la transparence nos ressources.
Quels sont vos projet en ce qui concerne la jeunesse et de l’emploi?
Les problèmes de la jeunesse ne sont pas pris en compte par les dirigeants actuels. Les jeunes ont besoin d’emploi. Dans notre projet de société nous envisageons la création de deux millions d’emplois nouveaux dans les trois prochaines années grâce à la décrispation du climat des affaires, la réforme fiscale et douanière, à la garantie du respect accordé à la diaspora d’investir au pays et au lancement des grands chantiers.
NDAM NJOYA boudé par la Crtv télé?
Qu’un candidat à l’élection présidentielle vienne à Garoua et que la télévision nationale (CRTV) se débine, cela est inadmissible. Ce n’est pas démocratique, ce n’est pas républicain et nous dénonçons cela car les médias publics doivent être complètement au service des candidats. Par ailleurs, nous remercions les médias privés pour les efforts qu’ils font.
Un appel à l’endroit des électeurs et des autres formations politiques?
J’en appelle à un sursaut démocratique de la part de ceux là qui sont resté dans le système du parti unique, qu’ils ne trichent pas, qu’ils ne fraudent pas, qu’ils ne falsifient pas les procès verbaux et n’obligent pas les gens à voter pour eux.
Adamou Ndam Njoya: «Le Cameroun actuel est un Etat monarchique» Jean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n
Le Parti d’Adamou Ndam Njoya voudrait une révision d’Elections Cameroun
L’Union Démocratique du Cameroun (UDC) a déposé à l’assemblée nationale du Cameroun, une proposition de loi visant à modifier et compléter certaines dispositions de la loi de décembre 2006 qui portent création et fonctionnement d’Elections Cameroon (Elecam), l’institution mise sur pied par le pouvoir pour l’organisation et le bon déroulement des élections au Cameroun.Le texte a été défendu par Patricia Ndam Njoyan, député UDC samedi dernier devant la commission des Lois constitutionnelles.Malheureusement celle-ci a opposé une motion de rejet. Zondol Hersesse, La présidente de cette commission a tenu à expliquer le fond de cette proposition de loi par le fait que l’honorable Ndam Njoya préconisait une autonomie administrative et financière d’Elecam plutôt qu’une autonomie de gestion. Ici, elle propose que la structure fixe les revenus de ses propres agents. Elle souhaite en outre que les listes électorales soient élaborées, non pas par le directeur général, mais par des agents assermentés mis à la disposition des démembrements d’Elecam. L’UDC voulait également qu’Elecam procède à la publication des résultats à titre provisoire des élections qu’elle organise et désigne un contrôleur financier. Toutes ces propositions n’ont pas été retenues par l’Assemblée Nationale du Cameroun.D’abord, cette décision n’est pas liée au fait que la proposition soit introduite par un député de l’opposition. La preuve, la proposition a été déposée au bureau du président de l’Assemblée nationale qui l’a transmise à la conférence des présidents. Celle-ci s’est prononcée sur la recevabilité de la proposition et l’a envoyée à la commission compétente. C’est à ce niveau que les commissaires l’ont examiné et ont décelé des dispositions contraires à la constitution.
Par exemple lorsque l’UDC estime qu’Elecam fixe la rémunération mensuelle et les autres avantages de ses membres, cela est contraire à l’article 18 de la constitution. De plus, l’UDC devait faire accompagner sa proposition de l’incidence financière. Le parlement ne peut pas voter une loi qui permet à Elecam de fixer le salaire de ses agents, car la structure est financée par les fonds publics. En ce qui concerne la publication des resultats, Il faut aussi signaler que la constitution actuelle stipule que la proclamation des résultats, à l’instar du scrutin présidentiel, incombe au Conseil constitutionnel. Il aurait donc fallu modifier la constitution. Certains commissaires ont aussi estimé que cette proposition, si elle est adoptée, peut engendrer une inflation législative. Il faut noter ici que la loi créant Elecam a été votée en 2006 et n’a pas encore été expérimentée. Ce qui signifie que quand on ira aux élections, on sera encore obligé de l’amender s’il y a des observations. D’où l’inflation législative qui peut ne pas donner de crédit au travail du parlement.L’UDC est donc l’un des partis politiques camerounais qui n’approuvent pas le fonctionnement actuel d’ELECAM.On se souvient que le principal parti de l’oppposition Camerounaise, le Social Démocratic Front de Ni John Fru Ndi avait aussi sévèrement critriqué cet organisme venu remplacer l’Onel, l’ancien Observatoire national des élections au Cameroun
Paul Biya, Président du Camerounwww.plusnews.fr)/n