Cameroun-Douala : des ouvrages et un chèque remis aux étudiants entrepreneurs

C’était au cours d’une visite effectuée par le président directeur général du Groupe Bocom au Centre d’employabilité francophone de l’Agence universitaire de la francophonie de Douala le 1er août dernier.

C’était une rencontre professionnelle de partage d’expériences entre un patron d’entreprise et les étudiants entrepreneurs. À l’occasion de la sortie de son livre intitulé « Itinéraire d’un parcours Atypique » sorti aux éditions Harmattan une œuvre autobiographique qui retrace son incroyable parcours entrepreneurial, Dieudonné Bougne Pdg de Bocom a été invité au Centre d’Employabilité Francophone AUF de Douala pour échanger sur son ouvrage. Le but étant de prodiguer de précieux conseils aux étudiants entrepreneurs de l’Institut universitaire de technologies (IUT) de l’université de Douala. A cet effet, il a animé une Masterclass sur les attitudes d’un entrepreneur, ainsi que le mindset à développer.

L’occasion fut aussi donnée au patron d’entreprise de visiter le Centre d’Employabilité Francophone, ainsi qu’une foire des projets étudiants achalandés pour l’occasion. De la conception de voiture électrique, aux distributeurs automatiques de jus de fruits, en passant par le recyclage textile, voilà autant de projets novateurs encadrés par le Centre d’Employabilité Francophone AUF de Douala que le manager a pu visiter.

S’en est suivie une grande séance de dédicace à l’amphithéâtre 200 où le responsable du groupe Bocom a ainsi offert au responsable du Centre d’Employabilité Francophone une vingtaine d’ouvrages pour des étudiants entrepreneurs, deux chèques d’ un million de Fcfa pour primer les meilleurs projets issue de la foire visité plus tôt dans la journée, il a également mis à disposition environ 5000M² de terrain en plein centre-ville à Douala plus précisément à Akwa pour servir de Showroom d’exposition aux projets des étudiants et enfin il a accepté d’être le 1er parrain du programme de pré-incubation du Centre d’Employabilité Francophone qui encadre, forme et valorise les étudiants entrepreneurs de l’Université de Douala à qui il a promis son soutien indéfectible.

Cameroun : Eneo rétablit le courant à l’Université de Douala et menace

Après plus de deux semaines sans électricité, l’entreprise en charge de la distribution de l’énergie électrique reconnecte l’établissement universitaire.

Quatre sites de l’Université de Douala sortent de l’ombre. Le temple du savoir est de nouveau éclairé par les rayons de lumière alimentés via le réseau de distribution d’électricité de la société Eneo. Après plus de deux semaines de fonctionnement sans courant électrique, l’établissement universitaire que dirige le Pr. Magloire Ondoa est éclairé à compter du 3 octobre 2022 et pendant deux semaines d’abord.

Le concessionnaire donne ce temps à l’institution universitaire dans le but d’effectuer « le paiement hormis des ordres de virement déjà en cours, de l’intégralité de ses factures dues allant du 1er janvier au  31 août 2022 ». A défaut, Eneo propose à l’université de passer à la table de négociation avant la fin des deux semaines. Passé ce délai, l’entreprise menace de déconnecter  de nouveau l’université de Douala.

Pour expliquer le rétablissement du courant, Eneo met en avant sa « bonne foi ». Elle dit être sensible aux grands enjeux que présente la rentrée universitaire sur le bon déroulement de l’année académique 2022-2023 ». Par ailleurs, elle semble justifier la déconnexion des sites de l’université d’Etat suite au silence de l’administration.

Dans une correspondance adressée à l’université, Eneo a reclamé la somme de 1.760.818.212 FCFA. André Luther  Meka, un cadre de l’institution universitaire a dans une publication faite sur les réseaux sociaux dénoncé la surfacturation et la durée que couvrait la dette. Selon lui, « la facture de l’université de Douala toute taxe comprise s’élève à 247 millions en instance de paiement à l’agence comptable de l’Université de Douala », déclare-t-il.

Il ajoute que d’après des informations tirées à bonne source, chaque établissement de l’Université de Douala paye régulièrement ses factures et ne se reconnaît pas dans la facture ronflante de la société britannique. Dans cette  publication, il dénonçait aussi le fait qu’Eneo n’ait pas tenu une séance de travail avec l’université pour tirer les réclamations au clair et que la gouvernance recommande la budgétisation d’une « dette aussi colossale ».

Avec l’appel à la négociation de l’entreprise en charge de la distribution d’électricité, les deux parties semblent tenir un discours convergent. Le résultat pourra davantage éclairer le public à ce sujet et sortir définitivement la communauté éducative de l’ombre.

Cameroun-université de Douala contre Eneo : André Luther Meka annonce un procès

Le cadre de  l’institution que dirige Magloire Ondoa dans une analyse rendue publique ce 22 septembre, entend restituer la vérité. Pour lui, l’université de Douala paie régulièrement ses factures.

 

Le 22 août dernier, Eneo adresse une mise en demeure au recteur de l’université de Douala. Cette sommation demande au parton de l’institution universitaire de payer les arriérés pour des factures groupées d’un montant de 1.760.818.212 FCFA. Ce 22 septembre  2022, André Luther Meka, cadre en service à l’université de Douala, parle de « surfacturation grossière ». Selon l’expert en communication, cette facture est « un véritable simulacre ». Le montant de 1.760.818.212 FCFA est tiré de la cuisse de Jupiter », déclare-t-il.

Les arguments qu’avance ce membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) présente l’université comme un client régulier d’Enéo.

« L’université de Douala est l’une des partenaires fidèles et sérieuse d’Eneo qui paye régulièrement ses factures (…) De 2018 à 2022, l’institution que dirige le Pr Magloire Ondoa a versé à l’entreprise britannique plus de 870 millions de FCFA, soit près de un milliard en 4 ans. Et à date, la facture de l’université de Douala toute taxe comprise s’élève à 247 millions en instance de paiement à l’agence comptable de l’Université de Douala », explique André Luther Meka qui donnent des détails sur les montants réels dus à Enéo et qui sont en instance de paiement.

Eneo contre Université de Douala : ci-dessous, l’intégralité de l’analyse de Luther André Meka

« Surfacturation grossière de la facture d’eneo adressée à l’Université de Douala

La facture Eneo adressée à l’Université de Douala est un véritable simulacre. Le montant déclaré de 1.760.818.212 FCFA est tiré de la cuisse de Jupiter. Car, contrairement à ce que certains peuvent penser, l’université de Douala est l’une des partenaires fidèles et sérieuse d’Eneo qui paye régulièrement ses factures. L’université de Douala n’est donc pas un consommateur véreux d’énergie électrique comme certains peuvent le penser. Il s’acquitte régulièrement de sa dette.

De 2018 à 2022, l’institution que dirige le Pr Magloire Ondoa a versé à l’entreprise britannique plus de 870 millions de FCFA, soit près de un milliard en 4 ans. Et à date, la facture de l’université de Douala toute taxe comprise s’élève à 247 millions en instance de paiement à l’agence comptable de l’Université de Douala. Et d’après des informations tirées à bonne source, chaque établissement de l’université de Douala paye régulièrement ses factures et ne se reconnaît pas dans la facture ronflante de la société britannique.

Par exemple, les 170 millions imputés à la faculté de médecine, la faculté de médecine reconnaît seulement la somme de 63 millions qui est en instance de payement. A IUT, c’est la même sidération, sur les 170 millions déclarés par l’entreprise Britannique, il nous revient que de Avril 2019 à octobre 2021, l’UIT de Douala a versé 70 millions de FCFA. Et de novembre 2021 à août 2022, le même établissement a versé 37 millions. Donc 107 millions en trois ans.

A bien regarder, les techniques de Eneo sont tout à fait curieuses. D’abord Eneo fait une déclaration de dette sans historique de la dette et des justificatifs qui accompagnent ce qu’elle a appelé mise en demeure pour une sommation de 03 jours pour payer l’intégralité du milliard.

Ensuite, Eneo ne consolide pas la dette auprès de son client qui est l’université de Douala, C’est à dire se rapprocher de l’université pour une séance de travail avec des pièces justificatives, des écritures comptables pour que cette dette soit réelle.

Enfin, Eneo n’a pas pris en compte la gouvernance des établissements publics. Pour qu’une dette aussi colossale soit-elle soit payée, il faut qu’elle soit budgétisée. Cet épisode qui risque d’éventrer la mafia d’Eneo nous permet de se poser quelques questions : Sonel et Aes Sonel liquidés qui ont donné naissance à Eneo aujourd’hui sont-elles en droit de revendiquer une dette de plus de 10 ans puisque les entreprises concernées n’existent plus ? Une dette est- elle valable à plus de 20 ans ? A la vérité des faits, le procès qui s’annonce pour préjudice causé à l’université de Douala sera riche en révélations. »

 

Cameroun : Eneo réclame plus d’1 milliard 700 millions F à l’université de Douala

La société chargée de la distribution de l’énergie électrique a adressé à l’établissement universitaire une mise en demeure menaçant de suspendre la fourniture d’électricité si la somme due n’est pas payée.

L’université de Douala pourrait bientôt être dans le noir.  La société nationale d’électricité a mis en demeure l’Université de Douala pour une dette globale 760 818 212 Francs CFA.

Dans le document daté du 22 août 2022 Eneo adresse une « mise en demeure de payer avant suspension de la fourniture en énergie électrique ».

« Sauf erreur ou omission de notre part, l’examen à date de vos comptes dans nos Vivres révèle que vous restez nous devoir la somme hors Intérêts de retard de FCFA 1 760 818 212 (un milliard sept cent soixante millions huit cent dix-huit mille deux cent douze FCFA) », écrit ENEO dans un courrier adressé au recteur de Douala.

Dans cette correspondance adressée à ENEO, la consommation électrique est répartie sur dix emplacements. On y trouve la résidence du Recteur, les campus de l’IUT, de l’Essec, de l’Enset, celui des Ecoles Doctorales d’Akwa, celui du lieu-dit PK 17 et celui de Ndogbong.

Le Campus 1, où est hébergée l’ESSEC, est le plus gros consommateur avec plus de 694 millions de francs CFA. Elle est suivie par l’Enset, plus de 492 millions de francs CFA. La Faculté de médecine, installée sur le campus PK A7, est le troisième consommateur d’électricité avec plus de 177 millions de francs CFA. L’IUT arrive à 4e rang avec 127 millions de francs CFA.

 

Concours Huawei ICT Academy : le Cameroun arrive 2è à l’échelle international

Ce sont ainsi les résultats de la 6ème édition de ce concours à l’échelle internationale.

Kevin Steve Dongmo Temfack, Yassair Abdel Talla Fopa tous deux étudiants de l’Université de Douala et Berry Orian KUETE étudiant de SUP’PTIC. Ce sont ces jeunes qui ont porté le Cameroun à la 2è place de ce concours au niveau mondial.

Ce concours international lancé par le géant des télécoms Huawei qui parvenu à sa 6e édition a vu des équipes venues de divers pays à travers le monde participer à la grande finale internationale le samedi 18 juin 2022 et dont les résultats ont été dévoilés le samedi 25 juin 2022.

Huawei ICT Competition est un concours de talents en TIC qui permet de promouvoir le développement de l’écosystème des talents TIC et de créer un pont entre l’industrie et l’éducation.

Les étudiants camerounais y ont participé cette année en ligne depuis les bureaux de Huawei Cameroun à Douala en configurant des réseaux complexes lors d’une épreuve pratique pendant 8 heures de temps. Cette édition très particulière a connu la participation de 150 000 étudiants provenant de 2000 universités et grandes écoles à travers 85 pays et régions.

Pour cette édition, Huawei ICT Competition a connu une très grande mobilisation d’étudiants, tant sur le plan national (camerounais) que sur le plan international.

Edmonde Djiokeng Teboh, Directrice des Relations Publiques de Huawei zone CEMAC : « cette coopération entre Huawei et les universités camerounaises en passant par le MINESUP a longtemps porté ses fruits aussi bien dans le transfert et le développement des compétences que dans l’employabilité des jeunes camerounais qui sont devenus aujourd’hui non seulement plus compétitifs sur le marché de l’emploi mais aussi de véritables créateurs d’emploi ».

 

 

Cameroun-Université de Douala : un enseignant sort un pistolet pour menacer le directeur des affaires financières

Dr Charles Ngadjifna a employé son arme à feu pour réclamer l’argent lié aux filières professionnelles.

L’affaire aurait tourné au drame si le détenteur de l’arme  à feu avait appuyé sur la gâchette. Mais, Dr Charles Ngadjifna, chef du département de Sociologie à l’université de Douala,  s’est limité à sortir le pistolet  automatique, menaces verbales à l’appui, pour obliger le directeur des affaires financières à lui verser l’argent des filières professionnelles.

Selon les témoignages relayés par notre confère Actu Cameroun, l’enseignant d’université réclame le traitement et l’engagement  du dossier de paiement dû aux enseignants d’une filière professionnelle pour le compte du second semestre. Du coup, l’affaire est en passe de devenir comme un conflit personnel entre l’universitaire et le directeur des affaires financières.

La même source rappelle que Charles Ngadjifna fait l’objet d’un précédent reproche de malversations financières. En 2018, au temps du recteur François Xavier Etoa, le sociologue a fait l’objet de sanction après être reconnu coupable de malversations financières. Il a été interdit d’exercer ses fonctions au sein de l’université pour « comportements portant atteinte à la dignité et à la déontologie universitaire ».

Une sanction prononcée à la suite du dépôt des plaintes contre  l’intéressé.  Les plaintes provenant des étudiants de mater professionnel en gestion des  ressources humaines et de ceux de la filière communication événementielle révélaient que les personnes formées versaient les frais de scolarité 500 000 FCFA par an, entre les mains de l’enseignant. Pourtant un compte bancaire est créé à cet effet.

Cameroun : le ministre Jean De Dieu Momo obtient un Doctorat Ph/D en sciences politiques

La thèse qu’il a soutenue le 7 Décembre 2022 à l’université de Douala  s’intitule : « la démobilisation politique dans la démocratisation au Cameroun : Contribution à l’africanisation de la gouvernance démocratique ».

Le ministre délégué à la Justice est désormais titulaire d’un Doctorat Ph./D en sciences politiques. Il l’a soutenu hier devant un jury présidé par le recteur l’université de Douala, Pr Magloire Ondoa.

En posture de membres, l’on retrouvait les professeurs  Guillaume Ekambi Dibongue et Auguste Nguelieutou (Université de Douala). Et comme rapporteurs les professeurs Paul Elvic Bachom (université de Yaoundé 2) et Aristide Menguele (université de Douala).

Durant ses recherches, Jean De Dieu Momo était encadré par le professeur Auguste Nguelieutou.

Avec ce doctorat Ph/D,  l’avocat, ministre délégué à la Justice, président national du Parti des Démocrates pour le Développement du Cameroun (PADDEC), Jean De Dieu Momo accroche une nouvelle corde à son arc politique.

Cameroun/Covid-19 : l’IUT et la FMSP de l’université de Douala produisent du gel hydro-alcoolique

Ce gel, utile dans la prévention contre le Covid-19, est livré à certains services publics et pharmacies de la ville de Douala. Un produit renforcé avec des plantes aromatiques et médicinales et des huiles essentielles

 

L’Institut universitaire de technologies (IUT) et la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques (FMSP) de l’université de Douala ont uni leurs compétences pour produire du gel hydro-alcoolique, en cette période où ce produit utilisé dans la prévention contre le Covid-19 est très sollicité.

Les deux institutions travaillent ensemble pour résoudre des problèmes du quotidien dans le cadre de la Plateforme de coopération universités-entreprises (PCUE), mise sur pied par l’université de Douala en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie, le consortium des établissements tchadiens, l’Université de Massuku au Gabon et le réseau des IUT.

Les deux institutions produisent environ 250 litres de gel hydro-alcoolique par jour, mais elles peuvent faire plus selon les assurances du directeur de l’IUT de Douala, Pr Jacques Etame, en fonction de la demande qui pourrait lui être adressé par l’Etat.

Le produit, déjà disponible dans certaines pharmacies de la capitale économique, est conditionné dans des flacons de 30ml, 60ml, 100ml, 250ml et 500ml.

Université de Douala: Magloire Ondoa , le nouveau recteur porté par la polémique

Un décret du président de la République du 11 juillet porte l’expert en droit public à la tête de cet établissement universitaire. Le professeur était au cœur d’un scandale sur des doctorats professionnels en 2018.

Le rififi observé à l’Université de Douala en juin dernier aura-t-il eu raison de François Xavier Etoa? Toujours est-il qu’il a été remplacé. C’est désormais Magloire Ondoa qui est à la tête de l’Université de Douala. C’est la teneur d’un décret présidentiel rendu public ce 11 juillet.

En effet, un bras de fer a opposé le recteur François Xavier Etoa au Syndicat national des personnels d’appui et les délégués des personnels d’appui de l’Université de Douala (Synapauc). Malgré les mises en garde du recteur contre une grève, le 11 juin 2019, le débrayage a été respecté par des employés. Il faudra que le désormais ex-recteur de l’Université de Douala donne des assurances quant à un dialogue plus ouvert afin de régler les problèmes et frustrations des uns et des autres.

Les grévistes exigeaient alors la prise en compte des réclamations des personnels d’appui de l’université à savoir l’ajustement du Salaire minimum inter-professionnel garanti (Smig) suivant le décret du Premier ministre du 24 juillet 2014, l’application de l’article 23 du décret présidentiel de 2011 portant sur certains avantages pouvant être accordés au personnel d’appui des universités d’Etat, la rétention de certains droits du personnel à l’agence comptable (cotisations syndicales retenues à la source, allocations familiales débloquées par la Cnps), conditions d’application du décret du 24 novembre 1993, le climat social délétère et l’absence de dialogue…

-Doctorats professionnels-

Des patates chaudes dont héritent l’ancien doyen de Faculté des sciences juridiques et politiques (Fasjp) de l’Université de Yaoundé II-Soa, Magloire Ondoa. Les challenges et récriminations ne lui sont cependant pas inconnus. L’homme retombe apparemment toujours sur ses pieds. Les relations entre cet expert du droit public et recteur de l’Université de Yaoundé II, Adolphe Minkoa She ont connus des hauts et des bas. Surtout des bas. Les deux professeurs d’universités ont été plus d’une fois à couteaux tirés qui au sujet de la gestion de la Fasjp dont il avait la charge qui à propos de la conduite des doctorats professionnels instaurés au sein de Yaoundé II par Magloire Ondoa.

Adolphe Minkoa She, a accusé dans une correspondance du 13 février 2018, Magloire Ondoa d’avoir usé de «ruse» afin de faire passer une soutenance de thèse de doctorat professionnel pour un doctorat Phd en droit public. Ceci en violation des textes réglementaires. Dans la lettre, le recteur avant d’annuler la thèse de doctorat querellé va conclure «Monsieur le Doyen, en posant ce n-ième acte de provocation, d’insubordination caractérisée et de violation grossière et délibérée de la réglementation et de l’éthique universitaires, vous avez véritablement franchi la ligne rouge».

-Caisses de l’Etat-

En outre, la part (prélevé des inscriptions des doctorants) devant être reversée dans les caisses de l’Etat dans le cadre de ces doctorats a également fait débat. Des sources indiquaient qu’aucun franc n’avait été reversé par le promoteur du doctorat professionnel. Un fait que Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’Université de Yaoundé I et président de la Conférence des chefs des institutions universitaires du Cameroun avait relevé de façon subtile en mars 2018. Interrogé sur le sort réservé aux aspirants du doctorat professionnel lors d’une réunion tenue au ministère de l’Enseignement supérieur Minesup, il avait lancé «Il faut déjà s’assurer que les paiements des étudiants sont rentrés dans les caisses de l’Etat».

Le Minesup, Jacques Fame Ndongo va intervenir à plusieurs reprises pour apaiser les tensions entre le recteur de l’UyII et le doyen et également pour trouver des solutions pour les doctorants professionnels en attente de soutenance. Le ministre va finalement couper poire en deux avec la création d’«un Diplôme des hautes études professionnelles», pour faire justice aux nombreuses personnes déjà inscrites en doctorats professionnels. Beaucoup considéraient ce scandale comme la porte de sortie de Magloire Ondoa. L’homme semble renaître de ses cendres avec le décret du 11 juillet 2019.

Université de Douala : bras de fer entre le recteur et les personnels d’appui

Le bureau régional pour le Littoral du Syndicat national des personnels d’appui et les délégués des personnels d’appui de l’Université de Douala débute un débraye ce 11 juin malgré le communiqué du recteur qui met en garde tous les employés qui viendraient à observer une grève.

La grève des personnels d’appui a débuté ce 11 juin à l’Université de Douala.

Débrayage qui tranche avec la note de service du recteur de l’Université de Douala, François Xavier Etoa, rendue publique lundi à la suite d’une réunion avec des membres du Syndicat national des personnels d’appui et les délégués des personnels d’appui de l’Université de Douala (Synapauc). D’entrée de jeu, le recteur campe le décor «certains personnels engagés dans des postures politiciennes, sous le couvert du syndicalisme et des activités y relatives, continuent des manœuvres de déstabilisation des institutions de la République».

Il poursuit en menaçant: « Par conséquent, toute attitude susceptible de perturber la complétion des enseignements et des évaluations y afférentes est consubstantielle à la faute lourde. Le cas échéant, l’institution tirera en rigueur, toutes les conséquences à l’encontre des concernés ».

-Licenciement-

Le recteur a d’ailleurs annoncé la couleur lors de la rencontre avec le Synapauc. « Aucun mot ne saurait qualifier la réaction du recteur durant sa rencontre avec des syndicalistes ce jour (10 juin Ndlr). Et pourtant le briefing avec le secrétaire général semblait bien parti. Ce dernier a essayé de comprendre les motifs de la relance de la grève des personnels d’appui […]. Cependant, la concertation avec le recteur de l’Université de Douala et sa suite a été insatisfaisante », peut-on lire sur le « Journal de la grève » rendu public, lundi par le Synapauc.

Le document revient sur des « intimidations » proférées par le recteur au cours de la réunion « le problème du Smig est au-dessus du rectorat de l’Université de Douala et le personnel ne veut pas laisser la hiérarchie faire son travail. Une proposition de tenue de l’Assemblée générale est fixée pour le 13 juin 2019. Mais qu’à cela ne tienne, des sanctions allant jusqu’au licenciement des personnels et même des délégués couleront si les activités académiques ne sont pas closes au 31 juillet 2019», rapporte la publication.

« Nous disons non aux menaces. Non aux représailles gratuites. Non à la clochardisation et au misérabilisme. Oui au Smig », répondent les syndicalistes. D’où le maintien de la grève ce jour.

-Cotisations sociales-

« A nous le Smig ! », scande Albert Emile Mpondo, dans un communiqué de ralliement des camarades du Synapauc.

L’appel à la grève du président du Bureau régional du Synapauc porte sur cinq points : l’application de l’article 23 du décret présidentiel de 2011 portant sur certains avantages pouvant être accordés au personnel d’appui des universités d’Etat, la rétention de certains droits du personnel à l’agence comptable (cotisations syndicales retenues à la source, allocations familiales débloquées par la Cnps), conditions d’application du décret du 24 novembre 1993, le climat social délétère et l’absence de dialogue, le respect des engagements pris par l’administration en date du 05 mars 2019.

Engagements qui prévoyaient la prise en compte des réclamations des personnels d’appui de l’université à savoir l’ajustement du Salaire minimum inter – professionnel garanti (Smig) suivant le décret du Premier ministre du 24 juillet 2014, sous un délai de trois mois. Promesses toujours pas tenues, trois mois plus tard. D’où la « relance du mot d’ordre de grève », décidée au cours d’une assemblée générale du syndicat, le 06 juin dernier.

Cameroun : ouverture du procès du Pr Bruno Bekolo pour détournement de fonds publics

L’ancien recteur de l’Université de Douala est poursuivi pour le non reversement des cotisations sociales des personnels, pour un montant de 344 millions de Francs CFA.

Le professeur Bruno Bekolo Ebe était devant la barre le 20 novembre dernier, dans le cadre de la première audience de son procès devant le Tribunal criminel spécial, pour des faits de détournement de derniers publics.

L’économiste est accusé d’avoir prélevé une somme d’environ 344 millions de Francs CFA des caisses de l’Université au titre de paiement des cotisations sociales du personnel sans que cet argent ne soit jamais reversé  à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps).

Les débats y relatifs se sont déroulés sous fond de polémique après des rectificatifs sur l’identité du plaignant, révèle l’hebdomadaire Kalara dans son édition du 26 novembre. L’on y apprend que des changements ont été opérés pour que l’Université de Douala soit désormais constituée partie civile [groupe du ministère public qui se réclame victime d’une infraction]. La Cnps devient le plaignant.

Bruno Bekolo Ebe a été limogé de son poste de recteur de l’Université de Douala en juillet 2012. Il y avait passé neuf ans. En 2014, il est sanctionné par le Contrôle supérieur de l’Etat qui les poursuivait dans 19 affaires liées à leur mauvaise gestion pendant la période 2007-2010. Les préjudices causés à l’Université a été évalué à 2,851 milliards Francs CFA à travers des paiements multiples, des primes indues, la surfacturation, des prestations fictives, l’attribution de marchés à des entités non agréées ou encore le non reversement des impôts et taxes à travers des retenues à la source.

Bruno Bekolo est détenu à la prison centrale de Yaoundé depuis le 21 mars dernier. Il comparaîtra de nouveau devant la barre le 20 décembre prochain pour une deuxième audience.

Inauguration de deux nouvelles facultés à l’Université de Douala

Les facultés de génie industriel et celle de médecine et des sciences pharmaceutiques ont été inaugurées ce jeudi. Elles sont logées à Logbessou, au sein du nouveau campus de l’Université de Douala.

 La Facultés de génie industriel (FGI) et la Faculté de médecine et de sciences pharmaceutiques (FMSP) sont prêtes à accueillir des étudiants pour l’année académique 2017/2018. Elles ont été inaugurées ce jeudi 01er juin au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo.

Lesdites facultés seront logées au sein du nouveau campus de l’université également inauguré ce jour au quartier Logbessou, avec entrée principale à PK 14. L’enceinte de 1200 hectares comprend également des salles spécialisées, des salles d’informatique,

La Faculté de génie industrielle devrait offrir, à moyen terme, une somme de 19 filières de formation professionnelles en cycle licence, notamment : Voies et ouvrages d’art, Télécommunication, Radio et télévision, Sécurité et sûreté industrielles, Qualité et normalisation, Ouvrages hydrauliques… les étudiants en master peuvent choisir entre les 19 offres de formation que leur propose la faculté. Il s’agit entre autres, des filières Voies et ouvrages d’art, Qualité et Normalisation, Sécurité et sûreté industrielles, Génie mécanique navale, etc. Jusqu’ici et depuis 2006, seules trois filières étaient opérationnelles.

S’agissant de la FMSP, elle a pour doyen Pr Albert Mouelle Sone. Les formations qui y sont offertes portent sur la Pharmacie, médecine, biologie clinique, Ethnobotanique et Pharmacie galénique.

 

Université de Douala : le directeur financier se plaint auprès de Paul Biya

Il dénonce la suspension dont il fait l’objet depuis le mois d’avril dernier.

Emmanuel Banga Kollo se trouve à Yaoundé. Le directeur des affaires administratives et financières de l’Université de Douala consomme la suspension dont il fait l’objet depuis le mois d’avril dernier. Le Daaf est accusé d’obstruction au fonctionnement normal de l’institution et d’insubordination notoire. Le recteur, le Pr François-Xavier Etoa, reproche également  à Emmanuel Banga Kollo d’avoir menacé d’une arme, le personnel  de l’université.

Le 06 février dernier, le bureau du Daaf a été scellé. Le 12 avril, une note du recteur de l’université de Douala est venue prononcer officiellement la suspension d’Emmanuel Banga Kollo, nommant par la même occasion, un intérimaire au poste de Daaf. Emmauel Banga Kollo a aussitôt écrit au chef de l’Etat du Cameroun, qui l’a nommé, pour se plaindre de la situation qu’il vit en ce moment. Dans sa correspondance, il informe le président de la République que c’est depuis avril 2016 qu’il ne reçoit plus les dossiers de l’institution. Il s’étonne aussi du fait que sa suspension n’ait pas fait l’objet d’une démarche disciplinaire habituelle.

Emmanuel Banga Kollo a également écrit au ministre de l’Enseignement supérieur, à celui des Finances et à celui de la Fonction publique et de la Réforme administrative pour trouver une issue à sa situation.