Cameroun: meilleurs v ux pour un nouveau départ en 2017

Par l’Action Solidaire Internationale

L’année 2016 demeurera une année difficile pour beaucoup d’entre nous marquée par des crises diverses qui n’ont pas épargné plusieurs secteurs au Cameroun, ni même les citoyens en proie à la pauvreté, la misère, au chômage et surtout à la baisse du pouvoir d’achat accentuée par des décisions injustes du gouvernement.

Notre modèle social est aujourd’hui menacé par les politiques choisies délibérément par un gouvernement qui laisse la plupart des Camerounais au bord de la route : Défaillances du système éducatif, sanitaire, insuffisance des infrastructures, absence de dialogue face à une crise sociale, mauvaise gestion des services publics, absence de solidarité…

Toutes ces lacunes pourtant injustes pour beaucoup sont ovationnées par un petit nombre.

Depuis quelques mois, des groupuscules calculateurs et affamés en ordre de marche avec leurs membres prennent toute leur place au c ur d’une vaste campagne de sensibilisation et d’information pour susciter l’éternité du président Paul Biya à la tête des institutions du Cameroun. Ce qui tue beaucoup d’espoir, pour un Cameroun meilleur car, nous sommes convaincus que si en 34 ans, le Cameroun a sombré sous Biya, ce n’est pas maintenant avec le même Biya que le Cameroun va décoller.

En 2016, nous avons assisté au Cameroun, choqués par les images insoutenables de madame Koumatekel Monique, en train d’être « opérée » à même le sol dans l’enceinte de l’hôpital Laquintinie par une autre dame habitée d’un geste de désespoir visant, à sauver les jumeaux que portait la malheureuse madame Koumatekel abandonnée à elle-même.

Voilà après 34 ans de pouvoir, un peuple qui a peur de se rendre à l’hôpital parce qu’ils a plus de chance d’y trouver la mort que recevoir des soins adéquats. Les discours lénifiants des pouvoirs publics sur les performances de nos formations sanitaires et les explications malheureuses sur chaque insuffisance révélée sont mis en échec par les réalités quotidienne des tragédies hospitalières. Plus de 50 ans après l’indépendance du Cameroun, les hôpitaux sont devenus des mouroirs. Hôpitaux délabrés, manque de moyens en personnel, en équipements et en médicaments, corruption, favoritisme, caractérisent le système médical camerounais.

La liste des Camerounais qui meurent dans nos hôpitaux par manque de soins s’allonge chaque jour. Le pouvoir en place au Cameroun, une fois de plus, a raté son rendez-vous avec l’Histoire parce qu’il est un pur concentré de contradictions et de tout ce qui est immoralité. Il a voulu apparaître comme le chantre du développement du Cameroun mais il n’a jamais su réunir tous ses compatriotes sur cette cause
En 2016, plus de 75 personnes ont péri le 21 octobre au Cameroun dans le déraillement d’un train de voyageurs reliant Yaoundé à la ville portuaire de Douala. Le train, bondé en raison de l’interruption du trafic routier entre les deux villes dû à l’effondrement d’un pont à Matomb. Comme d’habitude, le peuple attend toujours les résultats de la commission d’enquête gouvernementale.

Cette tragédie d’Eseka est venue une fois de plus confirmer que le régime actuel au Cameroun est incapable de fournir le minimum de sécurité aux usagers de la route pourtant, des Camerounais paient des milliards de francs CFA en taxes routiers, péages, etc.

En 2016, les villes de Buea, Bamenda, Kumba ont connu d’importantes manifestations des citoyens et de la société civile qui se voulaient pacifistes, avec hélas une nouvelle fois, des victimes à déplorer. Ces manifestations sont la conséquence de Multiples frustrations et d’un sentiment de mépris ressentis par nos compatriotes d’expression Anglophone.

Pour nous, Action Solidaire International, nous tenons le Gouvernement camerounais pour responsable de ces violations graves des droits de l’Homme. Car, étant habitué pour protéger et se maintenir au pouvoir à gouverner sans prévision et à mépriser le dialogue.

En 2016, nous avons vu en mondovision, des étudiants de l’université de Buea roués des coups par les forces de l’ordre du Cameroun, alors qu’ils ont simplement eu la malchance de se trouver au mauvais moment devant ces hommes en tenue lors de la manifestation estudiantine au cours de laquelle des étudiants demandaient de la part des autorités camerounaises des meilleures conditions idoines pour leurs études.

Ces étudiants roulés dans la boue, isolés dans leur douleur, ont choqué. Cela ne peut qu’interpeller la lâcheté de nos dirigeants qui ont la responsabilité d’avoir contribué à ce chaos tout en institutionnalisant le phénomène d’impunité qui a le vent en poupe au Cameroun.

Face à manquements divers de la part des autorités camerounaises, l’année 2017 marquera-t-elle un tournant dans la prise de conscience des autorités camerounaises de la dangerosité de sa gouvernance ?

C’est pour cette raison que nous avons besoin de dirigeants qui ont ou auront à c ur le respect et la préservation de la démocratie, l’engagement de promouvoir le développement du pays pour que la pauvreté ne soit qu’un rêve lointain.

Ces dirigeants ne doivent plus jamais regarder ceux qui ne partagent pas leurs points de vue comme des chiens de faïence mais comme des acteurs à part entière pour le développement du Cameroun.

Paul Biya devra comprendre que des réformes à l’immédiat s’imposent à lui:
– Légiférer pour aboutir à l’élection des gouverneurs, des responsables régionaux etc.
– Organiser des États généraux de la Justice qui réuniraient tous les intervenants de la Common Law et du droit francophone afin d’harmoniser les procédures et les règles de droit du Cameroun.
– Engager une véritable réforme universitaire qui doit tenir compte de l’environnement socio-culturel de chaque entité
– Accélérer la décentralisation gage de l’autonomie de chaque entité administrative
– La déclaration des biens de toutes les personnes qui auront en charge la gestion des entités décentralisées
Enfin, l’indemnisation des personnes brutalisées lors des manifestations publiques, indemnisation des victimes des accidents d’Eseka, des manifestants des parties anglophones du Cameroun sans oublier la condamnation sans retenue des personnes impliquées dans ces abus qui relèvent d’un autre siècle.

Nous porterons ce message d’espoir tout au long de l’année 2017.

Bonnes fêtes à tous les Camerounais.
Bonne et heureuse année 2016.


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V ux du président du MCPSD à la nation camerounaise

Par Vincent Sosthène Fouda, président national du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie (MCPSD)

Cher ami/chère amie. En cette nouvelle année 2016, Le MCPSD par ma voix, veut faire un saut qualitatif et gagnant avec vous. Je voudrais que dans nos campagnes, dans nos villes, vous sentiez que l’avenir est possible, mais qu’il n’est possible que sans l’équipe dirigeante actuelle de notre pays. L’avenir est devant nous, il est possible, il est ouvert!

Chers compatriotes, le futur est déjà en germe dans le présent, voilà pourquoi aujourd’hui nous ne devons pas céder à la fatalité, nous ne devons pas démissionner même si nous avons l’impression que c’est dur ! Oui, elle est effectivement dure la politique économique et sociale conduite par l’équipe actuelle. Après des décennies d’invitation à des privations dans les foyers de plus en plus pauvres, ce régime sous lequel nous vivons depuis trop longtemps déjà a produit une guerre sociale en installant au c ur même de notre devenir une insécurité sociale en rendant précaire notre avenir, celui de nos enfants.

Chers compatriotes, je sais combien vous êtes travailleurs, combien vous espérez en l’avenir. Mais le développement, l’avenir, sont une idée, ils ne valent que ce que valent ceux qui les pensent. Voilà pourquoi tout au long de l’année qui s’achève, nous sommes venus vous voir dans vos villages, dans vos villes depuis les Monts Mandara jusqu’à Campo.

Nous avons besoin de liberté et celle-ci n’est pas possible dans la misère, celle-ci n’est pas possible avec les incursions répétées dans notre pays de la secte Boko Al Haram qui endeuillent de nombreuses familles, empêchent des millions d’enfants d’être scolarisés, fragilisent toute mise en uvre des projets de développement. Si hier nous vous avons appelé à soutenir les différents gouvernements Yang dans la lutte contre Boko Al Haram, il demeure aujourd’hui vrai que nous ne partageons pas l’érection de la population en agents du renseignement. Nous ne partageons pas la vision du gouvernement en matière de protection de notre territoire, nous condamnons avec fermeté cette politique qui a déjà montré ses limites.

Au-delà de la politique gouvernementale qui n’est pas à la hauteur de la crise, sécuritaire, sociale et économique, j’invite le peuple camerounais à puiser en lui les forces du redressement national. Qu’il se montre ardent devant les défis, uni devant les obstacles, solide face aux adversaires de la République.

Le Premier ministre chef du gouvernement en présentant aux député le programme économique et sociale de l’année 2016, a relancé le processus de privatisation et dit attendre de lui des revenus de 120 milliards, en ligne de mire, la camtel, camair-co, la branche de bananes de la CDC, la société camerounais des dépôts pétroliers, la société de développement du coton. Le Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie constate que le processus de privatisation est un échec au Cameroun, un braconnage des sociétés devant soutenir les piliers de l’Etat.

Oui Monsieur le Premier Ministre, votre politique dite vertueuse engendre beaucoup plus de drames que les défauts de l’ensemble des concitoyens de ce pays ! Cessez et remettez-nous les clefs. Monsieur le Premier Ministre, si vous faites une bonne politique, alors vous ferez une bonne économie, ce qui est valable pour l’économie l’est aussi pour la monnaie au moment où nous fêtons les 70 ans du Franc CFA. Oui à moins d’Etat lançait Georges Walter Ngango mais oui à mieux d’Etat.

Il appartient au président et à son gouvernement de faire autre chose que ce qu’ils ont fait jusqu’à présent. Les v ux de 2015 ont été réduits à néant. Leurs v ux pour 2016 ne s’accompliront pas sans actes forts et nouveaux ! Le chef de l’Etat doit mettre fin à la politique de cumul des mandats, il doit nous engager dans une politique de réforme de l’éducation, d’organisation de la santé ; les Camerounaises et les Camerounais ont besoin d’eau et d’électricité, ils réclament ce dont tout être humain a besoin et nous pouvons le leur donner afin que le peuple puisse enfin travailler pour tous, pour la République.

Quant à l’opposition, plus les mois passent plus ses devoirs sont grands. Elle devra tout à la fois convaincre, rassembler et gagner, non par défaut, mais pour renouveler l’espérance camerounaise.
Chers compatriotes, ce à quoi je vous invite tout au long de 2016, c’est en premier la gravité. Oui, toute action politique requiert de la gravité. Elle en a toujours exigé puisqu’elle est traversée par le tragique des guerres et des privations dont nous sommes victimes
ici au Cameroun.

Oui, la politique demeure le lieu majeur des affrontements conflictuels et des phénomènes de dominations. Alors, cette gravité est particulièrement nécessaire aujourd’hui.
Je vous invite à la lucidité. Oui, l’action politique requiert de la lucidité. C’est une vertu difficile, car les illusions sont confortables ; pourtant l’authenticité humaine ne va pas sans lucidité. La lucidité c’est la clairvoyance sur ses propres motivations et sur les conditions de ses choix. La lucidité c’est aussi la connaissance du sens des limites.

Je vous invite à la rigueur, slogan creux hier, mais quel père de famille, quel leader ne reconnaît pas, en son âme et conscience, que toute action humaine exige de la rigueur ? La rigueur en politique nous permet de mieux comprendre la gestion du bien commun, mais ouvre aussi les citoyens à la découverte des raisons et des fins de vivre
Je vous invite à une grande imagination, c’est elle qui fait prendre forme à vos rêves, c’est sur elle que nous bâtirons le Cameroun de demain. C’est à nous aujourd’hui d’imaginer de nouvelles formes de vie sociale, le type de société que veulent nos enfants. Nous ne pouvons pas répondre à cette question avec l’équipe dirigeante actuelle, mais nous devons nous appuyer sur ses limites pour nous projeter vers plus de bien-être, vers plus de justice sociale, vers plus de plénitude humaine.

Chers compatriotes, 2015 s’achève pour beaucoup d’entre nous en terres offensées comme écrivait Pablo Nuruda en 1937
C’est trop, trop, de tombes, trop de martyre, (toutes ses femmes humiliées, violées et assassinées, tous ces accidents de la route et des pistes, tous ces hôpitaux sans médecin ou avec un personnel médical qui s’engage très peu pour sauver des vies humaines), trop, de bêtes au galop à travers l’étoile! Avec cette déferlante d’une partie de notre peuple qui croit se rendre justice en assassinant à tour de bras au nom de la justice dite populaire!

Rien, pas même la victoire (face à cette horde de voleurs contre laquelle nos services de police se montrent incapables de nous protéger, ces sanguinaires qui veulent la partition du pays, qui brûlent et tuent dans le septentrion, menacent l’Est) ne pourra effacer ce terrible trou de sang:Rien, ni la mer, ni le passage du sable et du temps, ni le géranium qui flamboie sur la sépulture.

Chers compatriotes, camerounaises camerounais, vous nous interpelez tous les jours, vous nous transmettez vos angoisses, vous nous posez des questions, vous nous invitez à ne pas lâcher. Oui vous dites que nous vous avons abandonné, que les politiques sont tous des pourris et des vendus. Que nous ne vous donnons pas les clefs d’envisager des lendemains meilleurs. Je vous invite à prendre un peu de votre temps, pour consulter ce que nous vous proposons, de lire attentivement nos propositions et nos actions sur le terrain. Se demander dans quelle mesure ce que nous faisons influence votre quotidien, peut-être reconnaîtriez-vous avec honnêteté que vous avez dans vos mains les clefs de l’action. C’est ensemble que nous devons construire le Cameroun, vous et nous, un homme, un peuple, un destin.

Voilà pourquoi, chers compatriotes, mon épouse, nos enfants, Souhaitons que 2015 meure et emporte dans sa sépulture tous ses échecs, toutes les fausses promesses, que l’aube de 2016 nous voit plus conquérants pour le bien-être de tous nos concitoyens.

Nous vous souhaitons de vivre une année 2016 de succès et de bonheurs.
Camerounaises, Camerounais, Nous souhaitons que vous trouviez en cette nouvelle année, la force de croire en vous et en notre pays, afin que vive le Cameroun fier et debout pour toujours!


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Communication: Les nouveaux chantiers du ministre en 2009

Le ministre de la communication les a dévoilés à l’occasion de la cérémonie de présentation des v ux jeudi.

C’est une ambiance conviviale qui a battu son plein hier jeudi au ministère de la communication. Le patron des lieux Jean Pierre Biyiti Bi Essam, recevait les v ux de nouvel an de ses collaborateurs et des professionnels des médias et de la communication en général. L’occasion était ainsi donnée au Mincom de remercier ses collaborateurs arrivés à la retraite, récompenser le personnel méritant, faire le bilan de l’année 2008 et dévoiler ses grands chantiers pour cette nouvelle année 2009.

Les « réformes » du ministre de la communication concernent outre le secteur public de la communication mais aussi le secteur privé.
Le ministre de la communication qui parlait encore dans un passé récent du « New Deal Communicationnel » compte renforcer ce concept par des productions journalistiques devant mettre en valeur et en vitrine l’image de marque du Cameroun. Ainsi la priorité sera accordée à l’initiation et à la formation aux nouvelles technologies de l’information et de la communication(NTIC).cette tache sera facile avec l’installation de la fibre optique et surtout avec la création et l’interconnexion du réseau informatique dans le bâtiment annexe des services du ministère de la communication à Yaoundé.

Il s’agira surtout de l’attribuer aux véritables entreprises de presse. Des mécanismes d’évaluation de l’utilisation de cette aide verront le jour, afin de respecter le principe de l’efficacité de la dépense publique.
Jean Pierre Biyiti Bi Essam, ministre de la communication

Parmi les chantiers de cette année, figure aussi en bonne place, le parachèvement de la Maison de la Communication, créée en 2004. Cette structure rebaptisée « New House of Communication » sera ouverte à tous les professionnels de la communication. Le ministre de la communication a rassuré les professionnels que les travaux de cette maison devront s’achever en février prochain.
Le développement des médias privés et la formation des hommes et femmes qui y travaillent préoccupent également le ministre Biyiti Bi Essam qui a profité de cette occasion pour parler de l’aide publique à la communication privée au Cameroun. Selon lui, des dispositions seront prises afin de réorganiser le système de cette aide. Pour le ministre de la communication « il s’agira surtout de l’attribuer aux véritables entreprises de presse. Des mécanismes d’évaluation de l’utilisation de cette aide verront le jour, afin de respecter le principe de l’efficacité de la dépense publique ». Parlant des structures sous tutelle comme la Sopecam, la CPE, l’imprimerie Nationale ou encore la Radiodiffusion et Télévision Nationale, le MINCOM, après les avoir passé au scanner, a exhorté leur personnel à plus d’ardeur au travail et à la mise à jour de leur site internet, mais aussi et surtout à l’amélioration de leurs recettes. C’est dans cette optique qu’il a salué la création d’une Direction Commerciale par le Conseil d’administration de la Sopecam. Aux nombreux journalistes présents à cette cérémonie, le ministre a rappelé les principes d’éthique, de déontologie, surtout la responsabilité des journalistes qu’il a qualifiés de «pédagogues».Il a par ailleurs souhaité que l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie passe aussi par l’application, par les Directeurs de Publication, de la Convention Collective des journalistes, dont la signature a bénéficié de l’appui de ses services.

Jean Pierre Biyiti Bi Essam
Journalducameroun.com)/n