Variole du singe : l’OMS annonce 1400 cas dans 7 pays d’Afrique parmi lesquels le Cameroun

L’OMS a déclaré, ce mardi, dans un communiqué que les sept pays concernés sont le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Libéria, le Nigeria, le Congo et la Sierra Leone.

Au total, il s’agit de 1392 cas suspectés et 44 confirmés. Ce décompte concerne les cas enregistrés du début de l’année jusqu’à mi-mai, et repose sur des rapports préliminaires. Les cas ont été signalés au Cameroun, en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC), au Libéria, au Nigéria, en République du Congo et en Sierra Leone. Le nombre de cas signalés en 2022 est légèrement inférieur à la moitié des cas enregistrés en 2021.

Les symptômes de la maladie apparaissent sous la forme de fièvre, d’enflement des ganglions lymphatiques et de douleurs musculaires, avec des signes de fatigue, des frissons et une éruption cutanée, semblable à celle de la varicelle, sur les mains et le visage, la plante des pieds, les organes génitaux et d’autres parties du corps.

La variole du singe est un virus rare similaire à la variole humaine, qui a été détectée pour la première fois en République démocratique du Congo dans les années 1970. Cependant, ce virus qui se transmet de l’animal à l’homme, a été découvert pour la première fois en 1958 au sein d’un groupe de macaques (singes) qui étaient étudiés dans un laboratoire à des fins de recherche, d’où son nom.

pour mémoire, depuis 2014, cette zoonose a fait son apparition au Cameroun. Le foyer de Mbinang (arrondissement de Minta dans la région du Centre, mais plus proche de Belabo dans la région de l’Est). La maladie a fait irruption notamment chez les chimpanzés du sanctuaire de Sanaga- Yong.

Généralement, les cas chez les animaux précèdent les cas humains. Minta a depuis lors un classement de « zone à risque », au même titre ainsi que les zones limitrophes de Belabo et Diang. La variole de singe sévit en Afrique tropicale (forêts d’Afrique centrale et occidentale).

Cameroun : 20 millions FCFA de vaccin détruits par le laboratoire vétérinaire

La direction de cette structure publique explique que lesdits vaccins ne respectaient pas les normes.

6247 flacons Pastovax, Symtovax et Multivax, d’une valeur de 20 millions FCFA, ont été détruits ce 12 avril à Garoua (région du Nord) par Laboratoire national vétérinaire (Lanavet). Ces flacons de diluants contaminés ne répondaient plus aux normes, explique Abdel Wade, Directeur général de Lanavet. « Ce sont les vaccins qui n’ont pas passé les tests conformes aux normes, parce que tous les vaccins que nous produisons, nous les testons conformément aux normes », a-t-il déclaré à la radio nationale. Selon ce haut responsable, il suffit qu’un vaccin échoue 1 des 9 tests pour qu’il soit déclaré non conforme.

Deux raisons expliquent l’échec de conformité de ces vaccins. La première ce sont les coupures intempestives d’énergies qui frappent la région du Nord depuis plusieurs mois. L’autre raison est que le Lavanet a un de ses appareils de production défectueux. « Nous avons engagé des enquêtes et nous avons trouvé d’une part que c’était dû à de multiples coupures d’électricité, d’autre part aussi, il y avait défaillances de la machine », développe le Dg. Rappelons que ces vaccins sont destinés à lutter contre les maladies bovines, de même que celles qui attaquent la volaille. Pour pallier le déficit énergétique, le Lavanet envisage de se doter d’un générateur à énergie solaire.

Le Cameroun a promis 01 million USD pour soutenir les vaccins contre les maladies infectieuses dont le coronavirus

Promesse d’apport financier faite par Elung Paul Che, représentant du chef de l’Etat camerounais, lors du Sommet mondial sur la vaccination 2020, organisé par visioconférence le 04 juin

 

Le Cameroun s’est engagé à apporter un million de dollars américains (600 millions de F CFA) à l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI) pour les recherches et la diffusion de vaccins contre les maladies infectieuses dont le Covid-19.

Selon les informations données par la radio publique nationale, la promesse de don a été faite par le secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Elung Paul Che, qui représentait Paul Biya au Sommet mondial sur la vaccination 2020, organisé le 04 juin.

Par la voix de son Premier ministre, Boris Johnson, le pays hôte de l’événement – qui n’a pu se tenir en présentiel en raison de la pandémie du coronavirus – a fait une promesse de contribution de 1,65 milliard de livres (environ 2,07 milliards de dollars), sur un objectif de 7,4 milliards de dollars, pour soutenir les actions de la GAVI au cours des cinq prochaines années (2021-2025).

Cameroun: en contexte de Covid-19, le gouvernement invite les parents à ne pas oublier les vaccinations ordinaires

Réaction faite suite aux rumeurs sur des tests de vaccin contre le nouveau coronavirus

 

Le gouvernement camerounais, par la voix du ministre de la Santé publique, a invité les parents et autres personnes à ne pas oublier de suivre les vaccinations ordinaires en contexte de lutte contre la pandémie du Covid-19 qui occupe le devant de l’actualité.

Manaouda Malachie a émis la recommandation, le 08 mai en soirée sur la télévision publique, après avoir infirmé des tests de vaccin contre le nouveau coronavirus au Cameroun.

Il a assuré qu’il faudrait se rendre, après la pandémie, dans les centres de santé et établissements hospitaliers pour suivre comme à l’accoutumée le programme des vaccins ordinaires recommandés.

Lutte contre la rage: la Cud distribue 2000 doses de vaccins

La campagne d’immunisation des bêtes organisée par la Communauté urbaine de Douala ira jusqu’au 10 octobre prochain. Elle s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la maladie

La journée mondiale de lutte contre la rage s’est célébrée lundi, 28 septembre 2015, au Cameroun. A l’occasion, l’esplanade de la mairie d’arrondissement de Douala 3e, dans la métropole économique camerounaise, a été retenue pour la vaccination de nombreuses bêtes.

L’opération s’inscrivait dans le cadre d’une campagne initiée par la Communauté urbaine de Douala (Cud) en collaboration avec le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia).

Au total, 2000 doses de vaccins ont été remises aux personnels du Minepia par la Cud, pour le bon déroulement de l’opération de vaccination des bêtes, prévue jusqu’au 10 octobre prochain. Les six communes d’arrondissement de Douala sont concernées.

Selon le délégué régional du Minepia pour le Littoral, Dr René Saleu, près de 60.000 personnes meurent chaque année dans le monde des suites de rage, la majorité étant constituée d’enfants. Cette maladie, qui est une zoonose meurtrière, est transmise à l’homme dans 95% des cas par la morsure de chiens infectés. Les premiers symptômes de la rage chez l’Homme après introduction du virus sont notamment un état grippal, la fièvre, la fatigue, des céphalées, une sensation de malaise etc.

D’après la police sanitaire de la rage, en 2015, 205 chiens mordeurs ont été enregistrés dans la région du Littoral et particulièrement dans la ville de Douala.

Chien enragé.
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