Cameroun : près de 700 cartons de whisky en sachet de 30 ml saisis à l’Est

681 cartons de whiskies en sachet de 30 ml ont été saisis ce mercredi 19 avril à Yokadouma à l’Est, une semaine après l’interdiction de vente.

Selon la télévision nationale, c’est au cours d’une descente du préfet du département de la Boumba-et-Ngoko, Mochi Johnson Malafa, dans certaines boutiques que les saisis ont été effectuées. L’autorité administrative a instruit la destruction de ces produits interdits de vente, et promis d’intensifier la répression.

Cette saisie intervient un peu plus d’une semaine après la décision du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) interdisant « la production et la commercialisation des whiskies conditionnés dans des sachets à des volumes inférieurs à 50 millilitres ». Le 11 avril dernier, le secrétaire d’État auprès du Minmidt, Fuh Calistus Gentry, a adressé une correspondance au ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Atangana, lui demandant d’organiser « les opérations de saisie et de destruction » de ces nouveaux conditionnements vendus à 50 FCFA.

Il justifiait sa décision par le fait que « ce conditionnement supplémentaire va à l’encontre de la politique du gouvernement visant à limiter l’accessibilité de ce produit aux couches vulnérables et reste contraire aux engagements pris par ces entreprises dans le cadre de la migration totale vers un conditionnement en bouteille ». En septembre 2014, le gouvernement a interdit la vente de ces liqueurs très alcoolisées pour des raisons de santé publique.

Des moratoires ont été accordés aux producteurs, qui ont désormais jusqu’en 2026 pour retirer ces produits du marché. Une mission interministérielle est annoncée auprès des entreprises productrices des boissons spiritueuses installées au Cameroun après 2018, année de démarrage du programme de migration des sachets vers les bouteilles, « en vue de vérifier la conformité de leur production », apprend-on.

Cameroun : trouble autour de l’interdiction du whisky en sachet

Dans une note signée le 11 avril 2023, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) par intérim, Fuh Calistus Gentry, annonce l’interdiction de la production et la commercialisation des whiskies conditionnés dans des sachets de volumes inférieurs à 50 millilitres.

Le ministre des Mines accorde un passe-droit aux producteurs, en interdisant uniquement la production et la commercialisation des liqueurs dans des conditionnements en plastique de volumes inférieurs à 50 millilitres. Par cette note, les internautes se dzmandent si le hisky en sachet de 51ml est moins nocif pour la santé. « De l’interdiction de production à la régulation de la quantité, aucun impact sur le plan sanitaire et les derives observées ça et là. Nul de nullité absolu. Ce pays a un problème spirituel« , s’est indigné un internaute.

Cette décision intervient alors que la vente des whiskies en sachets a été prolongée de 4 ans par un nouvel arrêté conjoint (Mincommerce, Minmidt et Minsanté) signé depuis le 18 décembre 2022. Il repoussait jusqu’en 2026 le moratoire accordé aux entreprises pour la finalisation de la migration du conditionnement des liqueurs en sachets vers leur conditionnement en bouteilles.

Le ministère des Mines avait déjà adressé des mises en demeure à un certain nombre de sociétés qui mettent sur le marché des whiskies en sachet conditionnés en 30 millilitres et les vendent à 50 Fcfa, de les retirer jusqu’au 10 avril, délai de rigueur. « En effet, ce conditionnement supplémentaire va à l’encontre de la politique du gouvernement visant à limiter l’accessibilité de ces produits aux couches vulnérables et reste contraire aux engagements pris par ces entreprises dans le cadre de la migration totale vers un conditionnement en bouteille ».

Selon les experts, en plus de leur forte teneur en alcool, la plupart des marques de whisky en sachet (et même ceux conditionnés dans les bidons) contiendraient du méthanol, une substance très nocive pour la santé

Il est à noter que l’Agence des normes et de la qualité (Anor), avait suspendu les contrôles de conformité sur ces whiskies, consécutivement au deuxième moratoire accordé par le gouvernement aux producteurs en 2016, qui expirait le 31 décembre 2022. Les organisations des consommateurs réclament depuis lors leur interdiction, en vain.

Cameroun : le gouvernement accorde un sursis de 4 ans au whisky en sachet

Alors que l’interdiction était actée pour le 1er janvier prochain, les producteurs locaux de ces liqueurs ont obtenu un nouveau délai du gouvernement.

Trois jours avant la fin de l’année 2022, les affaires d’Ahmadou sont prospères. Sa caisse de cigarettes installée dans un coin de la rue du quartier Tsinga grouille de monde. Sur son étalage se trouve en bonne place des paquets de whisky en sachet. Le jeune Bello visiblement sans emploi qui vient de s’en acheter un, nous indique que c’est pour noyer ses soucis et surtout faute d’argent qu’il consomme du whisky en sachet.

« Ça me coûte 100F ou 125 FCFA selon la marque. J’en prends 10 au moins par jour. Or une bière coûte minimalement 500 ou 650 FCFA .Où vais-je trouver cet argent », se justifie-t-il. Loin d’être un cas isolé, le Commerce que pratique Ahmadou se retrouve avec beaucoup de bonheur à Yaoundé avec des fortunes diverses.

Généralement consommé au Cameroun par des jeunes et des personnes qui n’ont presque pas de revenus, le whisky en sachet résiste à l’usure du temps. Selon focusmediaafrique, en 2014, trois membres du gouvernement à savoir : les Ministres de la Santé, du Commerce et de l’Industrie, avaient signé un arrêté conjoint interdisant la vente de ces liqueurs nocives pour la santé dès le 12 septembre de cette année-là.

Mais les producteurs locaux avaient 24 mois pour se conformer à cette nouvelle réglementation. Et épuiser leurs stocks. En 2016, ils ont obtenu un délai supplémentaire jusqu’en 2018, puis jusqu’en 2022. Entre-temps, certains événements imprévisibles sont survenus comme la pandémie du Covid 19 et la guerre en Ukraine.

« Ces deux événements ont provoqué une baisse d’activités chez les producteurs du whisky en sachet et ils n’ont par conséquent pas eu assez de ressources pour investir ; car migrer vers un nouvel conditionnement demande l’achat de nouvelles machines. Ils ont sur cette base, poser le problème au Gouvernement pour réclamer un nouveau délai et les pouvoirs publics leur ont accordé quatre (04) ans de plus », déclare Prince Mpondo, le président de la Coalition des Consommateurs du Cameroun (CCC) qui travaille depuis longtemps sur le sujet auprès des pouvoirs publics.

Plus de peur que de mal pour les consommateurs de ce liqueur, ils peuvent l’ajouter à la liste du menu boisson de la Saint Sylvestre. Attention, la consommation devrait modérée pour éviter d’autres complications sanitaires.

 

 

Cameroun: la douane en guerre contre le commerce illicite des liqueurs

Des équipes de contrôle sillonnent depuis quelques temps les marchés, boutiques, grandes surfaces et entrepôts, pour s’assurer de la régularité des activités de vente dudit produit

L’administration douanière annonce le lancement de la lutte contre le commerce illicite dans le secteur viticole d’om cette mise en garde aux distributeurs, transporteurs et vendeurs de boissons liquides concernés par le chapitre 22 du code des importations au Cameroun, notamment les vins, spiritueux et autres champagnes.

Dans cette perspective, des équipes spéciales de contrôles sillonneront les marchés, boutiques, grandes surfaces et entrepôts identifiés sur l’ensemble du territoire, à l’effet de s’assurer de la régularité de la détention ou de la circulation desdites marchandises.

La Direction générale des douanes (DGD) invite les opérateurs de cette filière à toujours exiger de leurs fournisseurs, les factures d’achat, les bordereaux de fabrication, les justificatifs de l’origine, ou encore, tout document attestant que ces marchandises ont été régulièrement dédouanées sous peine de sanctions.

Selon les chiffres disponibles à la douane, 43,69 % des vins et spiritueux au Cameroun proviennent de France, 9,64 % d’Espagne, 9,59 % du Royaume Uni, 8,34 % du Brésil et 7,34 % d’Afrique du Sud.

Entre 2010 et 2011, par exemple, le pays a importé 11 millions de litres d’alcool pour une valeur d’environ 2,6 milliards de francs CFA.


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Malgré l’interdiction, la vente du whisky en sachet continue au Cameroun

Le délai prescrit par les ministres de la Santé, du Commerce et celui de l’Industrie pour l’arrêt de toute activité de production et de vente de ces liqueurs était fixé au 12 septembre 2016

Le gouvernement camerounais a décidé d’interdire le commerce du whisky en sachet et en bidon pour raison de santé publique.

Selon un arrêté conjoint du ministre de la santé publique, du commerce et celui de l’industrie, signé en septembre 2014, la vente de ces liqueurs nocives devait s’arrêter le 12 septembre dernier.

Les producteurs locaux avaient 24 mois pour se conformer à cette règlementation et épuiser leurs stocks.

Plus d’une semaine après, le whisky en sachet est toujours présent dans les rues et auprès des vendeurs. La clientèle ne manque pas non plus.

Les consommateurs de cette boisson bon marché se recrutent essentiellement parmi les couches défavorisées des populations, sans forcément se préoccuper de leur santé. Un consommateur estime que quand on a déjà des problèmes, on ne pense plus aux questions de santé. Un autre avance que l’interdiction de ces boissons va faire souffrir les « petits peuples » qui y trouvent un certain réconfort. Pour ce dernier, la bière coûte cher et ce n’est pas tout le monde qui peut s’offrir une bonne bière.

Le whisky en sachet est composé essentiellement de toxine tel que le méthanol, un produit dangereux pour l’organisme.

Il se pose une question du conditionnement de ces produits. Le plastique qui sert d’emballage n’est pas approprié pour la conservation du whisky.


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Nkongsamba: Un homme meurt après avoir consommé quinze sachets de whisky

Agongang Arnaud avait empoché 5000 Fcfa après un pari

Il était en train de boire dans un bar au niveau du carrefour jean 23 avec des amis dans la nuit du 19 au 20 décembre. Un homme est arrivé et a proposé le pari. Il s’est proposé et a avalé les quinze sachets de « fighter ». La soirée s’est poursuivie sans problème, mais le matin, on l’a ramassé presque inconscient au bord de la route toujours dans ce secteur
Eric, voisin

Un conducteur de moto taxi meurt après avoir consommé quinze sachets de whisky: la nouvelle, plutôt incroyable a fait le tour de la capitale du département du Moungo durant les fêtes de fin d’année. Selon des voisins du jeune homme qui était conducteur de moto taxi, tout est parti d’un pari passé dans un bar avec un autre monsieur. « Il était en train de boire dans un bar au niveau du carrefour jean 23 avec des amis dans la nuit du 19 au 20 décembre. Un homme est arrivé et a proposé le pari. Il s’est proposé et a avalé les quinze sachets de « fighter ». La soirée s’est poursuivie sans problème, mais le matin, on l’a ramassé presque inconscient au bord de la route toujours dans ce secteur », révèle Eric, le voisin. La maison où louait l’infortuné avec sa femme vidée de son contenu.

Au domicile de son père sis toujours au quartier 8 bis Terre blanche, la porte est fermée. Un tableau donnant le programme des obsèques est disposé devant la porte. « Ils sont encore au village pour l’enterrement », révèle un autre voisin ce dimanche 28 décembre 2008. Ce voisin nous indique toutefois le salon de coiffure où la femme du conducteur de moto taxi de 28 ans décédé peut se trouver. Là aussi, malheureusement, on nous apprend qu’elle n’est pas encore revenue du village Bamena. Toutefois, Carole, une collègue, semble bien informée sur le sujet: « le docteur a fait une autopsie de son corps. Il a diagnostiqué la présence du poison dans son corps. On dit que trois des quinze sachets contenaient de la cide. C’est ça qui l’a tué. Parce que je connais bien des gens qui boivent plus de whisky que ça et n’en meurent pas », dit-elle. Et de préciser: « la police a appréhendé le gars qui a passé le pari avec lui. Il se dit même que c’était un ancien prisonnier qui venait de sortir de taule. Et qu’il a fait ça à une autre personne avant. Seulement, le gars remarquant que sa gorge chauffait trop, il a bu de l’eau. Ce qu a estompé les effets de la cide. Mais cette fois, il a exigé que le gars reste devant lui et ne boive rien après ».

Quels étaient les mobiles de cet acte macabres? La question continue de tarauder les esprits des populations consternés de Nkongsamba. Certains s’avancent qu’i voulait le tuer pour le dépouiller, d’autres qu’il l’a fait par méchanceté. Mais le fait qu’il ait attendu dans la ville après son forfait réfute ces thèses. Quoi qu’il en soit, la justice permettra bientôt de faire la lumière sur cette affaire.

Nkongsamba, département du Moungo
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