Coopération: Un envoyé du gouvernement australien à Etoudi

William Fischer a été reçu en audience par le président de la république du Cameroun au terme d’une visite au cours de laquelle il a rencontré aussi des membres du gouvernement

Le Président Paul Biya a reçu, mercredi 03 octobre 2012, M. William Fischer, envoyé spécial, porteur d’un pli fermé de Julia Gillard, Premier Ministre d’Australie, adressé au Chef de l’Etat. Il était accompagné au Palais de l’Unité de S.E.M. Ian Mcconville, Haut Commissaire d’Australie au Cameroun, avec résidence à Abuja au Nigeria. Aucune information sur le contenu du message, mais officiellement, la mission avait pour objectif l’écoute et l’apprentissage. « L’Australie a un programme de coopération avec le Cameroun ; pour le suivre, il faut connaître les v ux et les priorités du Cameroun. Le Premier Ministre nous a dit à cet effet qu’il faut qu’on s’entraide sur les secteurs agricole, minier et sur le secteur de l’énergie qui est un élément nouveau pour lequel nous allons définir ensemble ce que nous allons faire », a déclaré monsieur Fischer. Sur le plan bilatéral, le diplomate australien a dit avoir relevé que les secteurs agricole, énergétique et minier figurent parmi les priorités de développement du Cameroun. Il a proposé la disponibilité et l’expertise de son pays pour accompagner le Cameroun dans ce processus. L’audience avec le président de la république marquait la fin d’un séjour qui avait débuté plus tôt. Dans la journée de mardi, il a échangé avec le Premier ministre et aussi le ministre des mines et de l’industrie, domaine où on retrouve au Cameroun des filiales d’entreprises australienne Sundance Ressources. Des sources proches de la haute administration indiquent que cette visite est la suite des échanges initiés par le Premier ministre, lors de son déplacement à l’occasion du dernier sommet du Commonwealth qui s’était tenu en Australie.

L’Australie n’a pas jusqu’ici montré un intérêt particulier pour l’Afrique subsaharienne. La présence australienne sur le continent africain est très souvent présentée comme diplomatique et économique. Mais cette perception est vite atténuée par le nombre limité et quasiment inexistant de représentations diplomatiques et un faible niveau des échanges entre le continent noir et l’île continent. Sur la non présence d’une représentation diplomatique au Cameroun, William Fischer justifie cette situation par « une question de finances » dont son pays ne « dispose pas encore suffisamment pour créer des ambassades partout » où il le désire. « La création d’une ambassade au Cameroun, un pays que je considère comme étant important sur le continent est une priorité dans l’avenir », a-t-.il fait savoir. Généralement aussi, l’Australie a une ligne de conduite diplomatique qu’elle applique partout. S’assurer que le monde est en paix et que cela permettra à son peuple de vivre tranquille. Monsieur Fischer l’a d’ailleurs évoqué à demi-mots. « Le Cameroun est très avancé dans le domaine de maintien de la paix, L’Australie respecte beaucoup les efforts du Cameroun dans le domaine du maintien de la paix et cherche à apprendre de ses expériences pour améliorer notre propre action en la matière », a fait savoir l’émissaire australien à la sortie de son entretien avec le Premier Ministre.

Le Président Paul Biya a reçu, mercredi 03 octobre 2012, M. William Fischer, envoyé spécial australien
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4e forum des clubs croix rouges jeunesse: Les Cop’s secouristes s’engagent davantage!

C’est la synthèse des travaux qui se sont déroulés du 8 au 15 août dernier sur le campus universitaire de Dang

7 jours ont suffi aux 25 délégations issues des universités et grandes écoles qui ont fait le déplacement de Ngaoundéré pour axer leurs réflexions sur le thème « mobilisons nous pour sauver des vies et changer les comportements ».Un thème fort évocateur qui a permis aux disciples d’Henri DUNANT, fondateur de ce grand mouvement humanitaire, de passer au scanner la quasi-totalité des axes d’actions humanitaires de la Croix Rouge Jeunesse (CRJ). Ce 4e forum qui intervient après Dschang 2010 s’est voulu être la matérialisation de la promotion des échanges interculturels entre les structures décentralisées de la section nationale de la CRJ. Plus encore, selon William Aurélien ETEKI MBOUMOUA, président national de la Croix Rouge Camerounaise(CRC), une telle rencontre existe pour que « les jeunes apportent leur contribution, leur enthousiasme, leur expérience acquise en tant que ambassadeurs interculturels et facilitateurs auprès de leurs pairs.

Sur la table des travaux pendant une semaine, il a été question pour les participants d’évaluer le chemin parcouru depuis la dernière édition du forum afin de redynamiser les clubs Croix Rouge jeunesse des universités et grandes écoles du Cameroun, tout en posant les perspectives managériales de l’année prochaine. Il a aussi et surtout été question d’inculquer aux étudiants l’esprit de service communautaire à travers une kyrielle d’activités notamment des ateliers de formation ponctués par des travaux pratiques en séance plénière, une projection cinématographique sur le droit international humanitaire et une conférence portant sur le thème qui sous tend ce rendez-vous de Ngaoundéré à savoir « mobilisons nous pour sauver des vies et changer les comportements». Joignant l’acte à la parole les participants ont voulu faire leurs le message de ce thème en s’investissant dans une campagne de dépistage volontaire et gratuit du VIH/SIDA et de don du sang au Centre Médico-social du campus de Dang. Pour marquer d’une emprunte indélébile sa présence dans l’Adamaoua, les membres de la CRJ ont procédé au traitement de certains points d’eau recensés dans l’arrondissement de Ngaoundéré 3e afin de s’inscrire dans la logique de la lutte contre la pandémie de choléra. Ces activités se sont étendues hors du village universitaire de Dang avec la remise d’un don constitué des vivres de première nécessité (aliments, vêtements .) aux personnes vulnérables de la léproserie de Foubarka dans l’arrondissement de Mbé.

Au terme des travaux, des recommandations allant dans l’optique de l’épanouissement total des clubs Croix Rouges au sein de leurs institutions respectives, à la promotion de l’action humanitaire en milieu universitaire et à la survie de cette plate forme d’échanges et de communication entre ces clubs et l’instance mère qu’est la Croix Rouge Camerounaise, ont été remises aux autorités de l’institution, qui ont rassuré ces jeunes de son acheminement à la haute hiérarchie. Cet événement avait une dimension internationale avec la présence des participants de Ndjamena au Tchad et du Canton de Zurich en Suisse. L’élévation par le président de la Croix Rouge Camerounaise du Gouverneur de la région hôte, son Excellence ENOW ABRAMS EGBE au rang de Membre Honoraire de cette institution ainsi que l’élévation de Sa Majesté HAYATOU ISSA le Lamido de Ngaoundéré au rang de Membre Bienfaiteur ont ponctué les travaux.

Photo de famille à l’issue des travaux
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William Steve Overtoom, un meneur de jeu à conquérir

Auteur d’une saison remarquable avec son club Heracles au Pays-Bas, le néerlando-camerounais peut encore jouer pour les Lions indomptables

Son patronyme Overtoom ne renvoit pas à ses origines camerounaises. Et pourtant, William Steve Overtoom, le milieu de terrain d’Heracles Almelo, est bien né de parents camerounais le 2 septembre 1986 à Bertoua. Arrivé au Pays-Bas, à l’âge de trois ans, son nom aurait pris une déclinaison néerlandaise lors de sa naturalisation. Dès qu’il a su taper sur un ballon, son talent naissant lui fait intégrer le club amateur de Victoria Obdam. Mais c’est à l’Az Alkmaar, où il a passé 13 ans, dans différents catégories jeunes, qu’il va finir par gagner ses galons de footballeur professionnel, en 2005.

A seulement 19 ans, à l’époque de sa signature chez les professionnels, il sera assez tendre pour confirmer son talent en Eredivisie, le championnat d’élite de football du Pays-Bas. Après deux années passées à l’Az Alkmaar, où il jouait peu avec l’équipe première, il est transféré dans des modestes formations. C’est ainsi qu’il passera la saison 2005/2006 à Telstar, en D2 hollandaise. Puis, il migrera au Hvv Hollandia, un autre club de deuxième division hollandaise, où il n’y passera qu’une saison. Ayant éclaboussé la saison 2006/2007 de son talent, il va attirer vers lui de nombreux clubs d’élite. Il choisira Heracles Almelo, où il s’éclate depuis trois ans. Titulaire incontesté, il a disputé 35 matches cette saison et marqué 19 buts toutes compétitions confondues (14 buts en championnat).

Milieu offensif de formation, il peut grâce à son aisance technique, être le cerveau d’une équipe. Dans un pays où la culture de jeu en 4-3-3, avec des ailiers et un meneur axial, est appliquée comme un précepte religieux, il évolue comme un numéro 10 à l’ancienne. Sa clairvoyance aidant, il organise le jeu, offre de nombreuses passes décisives et conclu très souvent des occasions. Des qualités qui n’échapperont pas aux sélectionneurs des équipes des jeunes aux Pays-Bas. Le néerlando-camerounais a joué dans toutes les catégories de jeunes en équipe nationale néerlandaise. Sa dernière sélection en tunique Orange remonte à 2007 avec la sélection olympique.

Toutefois, au vu des règlements de la Fédération internationale de football association (Fifa) concernant les binationaux, William Steve Overtoom peut encore choisir la nationalité sportive du Cameroun, tant qu’il n’aura pas évolué avec l’équipe A du Pays-Bas. Une sélection néerlandaise qui possède déjà de nombreux gros talents à son poste (Wesley Sneijder, Rafael Van der Vaar, Van Persie.). Et du coup, il lui sera difficile de s’imposer. Par contre, dans une équipe des Lions indomptables en manque de milieu offensif de vocation, il pourrait donner une autre dimension internationale à sa carrière. A condition que les autorités sportives camerounaises (staff technique et administratif) s’intéressent à son cas. Situation similaire pour la bande à Jean Armel Kana Biyik( Rennes), David Ngog ( Liverpool) et Arnaud Gilles Sutchiun Djom. Ce dernier, belgo-camerounais, est auteur également d’une saison remarquable avec son club de Roda Jc, dans le championnat d’élite du Pays-Bas.

William Steve Overtoom, néerlando-camerounais, est un meneur de jeu à conquérir
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Cameroun: William Sohaing chute du 12e étage de l’hôtel Akwa Palace

Meurtre ou suicide? Aucune certitude pour le moment sur l’origine de la mort du jeune homme à Douala

C’est à un après midi bien mouvementé qu’ont eu droit les populations de Douala et particulièrement celles du quartier Akwa ce mardi 19 avril 2011. Aux environs de 15 heures et 30 minutes, chacun vaque tranquillement à ses occupations habituelles, lorsqu’un bruit assourdissant se fait entendre. C’est la grande embrouille. La foule coure dans tous les sens, cherchant l’origine de ce bruit. En quelques minutes, la circulation est bloquée. « Moi j’ai cru qu’il y avait un accident, tellement le bruit était fort » relate un témoin sur les lieux, tandis que d’autres avaient cru entendre un coup de fusil. « C’est alors qu’on voit s’élever une fumée de poussière devant l’entrée de l’hôtel Akwa Palace » poursuit un autre témoin qui dit avoir vécu la scène. Ici, un jeune homme, d’une trentaine d’années, est étalé sur la route. Il est tombé du dernier niveau, soit le 12ème étage de l’hôtel. « On n’aurait pas dit que c’était un corps qui tombait. Moi j’ai cru voir un habit, jusqu’à ce que j’entende le bruit que la chute a provoqué » raconte notre témoin. Le jeune homme en question n’est autre que William Sohaing, un des fils de l’homme d’affaire André Sohaing, par ailleurs le propriétaire de l’hôtel Akwa Palace. Une information qui suscite davantage la curiosité tant des passants que des employés des entreprises voisines à l’hôtel situé sur le boulevard de la liberté. Ici et là, les activités se sont soudainement arrêtées, chacun cherche à comprendre ce qui se passe. Le corps est étalé sur la voix, sous les regards stupéfaits des membres de la famille dont « le père André Sohaing » lui-même, mais aussi des employés de l’hôtel qui ne comprennent rien à l’acte de leur collègue, puisque la victime était selon l’un d’entre eux, chargé du recouvrement de l’établissement.

Meurtre ou suicide?
C’est la question qui alimente toutes les conversations depuis ce mardi après midi. A première vue pour certains, il s’agit d’un suicide puisque le corps est tombé d’une fenêtre de l’étage. Surtout que la victime n’était pas à sa première tentative. Selon des sources, il aurait déjà tenté par le passé de se suicider, « en tombant de leur immeuble à Paris » apprend-on. D’un autre côté, d’aucuns se refusent à penser à un suicide et avancent plutôt, à tord ou à raison, l’argument d’un meurtre. « Personnellement je pense qu’il était mort et que l’on a balancé son corps pour faire croire à un suicide » affirme un témoin. Une idée que soutien bon nombre de personnes ici, au regard de certaines circonstances. « Quelqu’un ne peut pas partir de cette hauteur et il n’y a pas une mare de sang sur le sol. Quand vous regardez bien vous voyez qu’il y a juste une petite quantité de sang qui coule par les oreilles. Or en principe à cette distance là, la tête devait même complètement exploser et il devait y avoir du sang partout » soutiennent ceux là qui pensent que le jeune homme était mort bien avant d’être jeté par la fenêtre.

Quoi qu’il en soit, les forces de l’ordre, sous la houlette du secrétaire général de la région du Littoral sont descendues sur le terrain et une enquête a été ouverte pour en savoir davantage sur ce cas qui n’est pas sans rappeler l’épisode de l’hôtel Hilton de Yaoundé il y a près de cinq années.


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