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Cameroun: le groupe X Maleya lance une tournée pour célébrer ses dix ans
Pour la circonstance Roger, Auguste et Haiss vont entamer leur série de concert le 14 mai 2016 en Allemagne
Le groupe X Maleya va prester sur la scène allemande au mois de mai 2016, dans le cadre d’une tournée qu’il organise pour marquer la célébration de son dixième anniversaire. Selon le calendrier établit, Roger Samnick, Auguste Rim et Haissam Zaiter vont donner des concerts le 14 mai à Frankfurt et le 20 mai 2016 à Berlin. Une tournée est également annoncée au mois de juillet au Cameroun.
Le groupe X Maleya est fondé en 1998. Malgré des prestations dans de nombreux spectacles musicaux au Cameroun, les trois amis restent inconnus du public jusqu’en 2006 à la sortie de leur album «Exil». L’album, enregistré au Cameroun est un mélange de sonorités afro-pop, Rnb, Assiko, Benskin qui séduit le public camerounais. le trio d’artistes va poursuivre dans cette lancée et conquérir la scène internationale en offrant une pléthore de choix qui s’illustre dans les albums « X Maleya » (2009), «Tous ensemble» (2011), «Révolution» (2013) et « Playlist ». Ce dernier opus sorti en 2016, aborde les thèmes de la souffrance, l’amour, l’hommage paternel, le pardon, la persévérance et la joie.

Djibril Angel sort son deuxième single intitulé «El ve me tchop»
Avec ce single extrait de son premier album, l’artiste poursuit son voyage à la rencontre de l’autre
Après plusieurs semaines d’attente, le deuxième single du nouveau phénomène Afropop-Rnb, le Camerounais Djibril Angel est disponible. «El ve me tchop», c’est le titre de cette trouvaille. Une chanson qu’il mettra dans son premier opus à venir, «Lunatique», une production de XM Music, un label appartenant au groupe camerounais X-Maleya. La sortie de ce single est prévue pour cette année 2015.
«Mon projet est prêt depuis plus d’un an. Et Jusqu’à présent, je ne trouve pas encore le sommeil. Après l’avoir soumis à l’écoute de toute mon équipe, il était question d’en faire autant avec des professionnels de médias, qui ont leur mot à dire si un produit doit marcher ou pas», explique Djibril Angel.
Un opus riche d’au moins un an de préparation, qui vient confirmer les talents de l’artiste. Ceci arrive après le premier single intitulé «Je suis bolé». Et dans cette nouvelle production, l’auteur reste dans la continuité.
«El ve me tchop, c’est en fait une suite logique de la chanson. Je suis bolé – je suis fini-. Dans cette chanson, je raconte un peu mon histoire avec celle qui m’a bolé dans un premier temps parce qu’elle prenait bien soin de moi. Malgré tout ce qu’elle faisait pour moi, je me suis permis de la tromper et le pire c’est qu’elle me qu’elle me prend en fragrant délit», raconte l’artiste.
Et il chante sur cette relation qui le lie avec une fille qu’il trouve parfois «parfaite» comme il le fit savoir dans le premier single. En dehors de l’amitié, le single «El ve me tchop» évoque la préservation de de ce que l’on a de précieux.
Et le «précieux», il le racontait déjà dans le premier single «Je suis bolé». Une chanson en collaboration avec son frère ainé King Creol, l’un des meilleurs danseurs du Cameroun (Il a été sacré champion de la compétition Azonto Cameroun en mai 2013, après avoir été champion du Cameroun au festival Couleurs urbaines en 2009 dans les catégories Mixtape Crew et Duo Krump).
Après donc son entrée dans l’industrie de la musique au Cameroun, Djibril Angel veut marquer les esprits.

X-Maleya en concert à l’Olympia de Paris
Le trio donnera un spectacle, le 14 septembre prochain, dans la prestigieuse salle française
C’est au cours d’un concert de deux heures, que le groupe X Maleya va se produire pour la première fois, dans l’une des salles de spectacle les plus convoitées du monde en général et de la France en particulier. Un rêve devenu réalité, après neuf années de collaboration et de travail. Cité par le quotidien public Cameroon Tribune, dans son édition du 19 août, l’auteur compositeur du groupe, Auguste Rim, confie: « Nous sommes sereins. Nous n’arrêtons pas de travailler. Pour nous, c’est un rêve qui se réalise et il ne faut pas que nous passions à côté. C’est une bonne chose pour nous d’entrer dans l’histoire de la musique camerounaise. Paris va vibrer à notre rythme le 14 septembre.»
Les membres du groupe restent confiants quand à leur prestation à l’Olympia. «Tout est fin prêt pour le spectacle à l’Olympia. Nous marquerons la scène. Les appareils sont déjà disponibles. Il ne reste plus qu’aux artistes que nous sommes de donner le meilleur de nous-mêmes. L’Olympia est une bonne vitrine pour le Cameroun. Il faut donc faire honneur à notre pays et également à la jeunesse camerounaise que nous représentons. C’est un défi à relever pour nous », estime le chanteur Roger Samnig.
Une belle histoire
Les deux Camerounais d’origine du trio, Samnig et Rim, se sont rencontrés sur les bancs du lycée, et partagent alors la même passion. Très vite, la collaboration s’installe. Haissama, le métis de père américain et de mère franco-camerounaise, arrive quelque temps après. Un mélange de cultures camerounaise (Bassa) et occidentale (français et anglais) qui meublent leurs différents titres.
Au bout de neuf années de collaboration, les X-Maleya ont fait vibrer leur public camerounais et étranger, avec quatre albums à leurs actifs, dont cinq récompenses: 3 Canal d’Or; 3 RTSAwards; 1 Mvet d’or (CRTV Radio); 2 PlanetStarAwards (CRTV TV); 1 Kunde (Burkina Faso).
Chanter à l’Olympia, l’un des rêves les plus chers des artistes cameorunais, s’était déjà réalisé pour certains. Car bien avant les X-Maleya, nombreux sont ceux qui ont fait valoir leur talent dans cette salle mythique. Anne Marie Nzie en 1974, en faisant la première partie de la chanteuse, pianiste compositrice américaine, Nina Simone. Manu Dibango, qui bat tous les records, en s’y produisant cinq fois, comme tête d’affiche et plusieurs autres fois comme accompagnateurs ou invité. Le 5 décembre 2000, Yannick Noah fait la première partie de David Halliday. Mais l’ancien tennisman ne se contente pas de ce premier passage. Il enchaine des apparitions le 2 juillet 2001 et 2002, d’autres passages s’en suivront. Le bassiste Richard Bona, s’y produit le 19 décembre 2005, et le 3 juillet 2006, il revient pour une soirée de jazz. D’autres suivront ses pas, comme George Seba, pour le compte de l’association Solidarité enfant Sida en 2008. Elvis Kemayo y a également chanté.

X-Maleya en duo avec Pharrell Williams
Le trio camerounais annonce une collaboration musicale avec la star américaine
Il y a cinq mois, le groupe X-Meleya mettait sur le marché discographique son dernier album intitulé « Révolution ». Comme son nom l’indique, l’album, le quatrième du genre, franchit les frontières grâce aux multiples collaborations avec les artistes d’ailleurs, comme Pit Baccardi, rappeur français d’origine camerounaise dans la chanson « Mama », le nigérian Chindinma dans « Hug », et bien d’autres encore. Cette galette musicale découvre dix tubes et compte déjà 35 000 Cd vendus. X-Maleya a fait le remix du troisième titre « Mon ex » tiré de Révolution avec l’artiste musicien nigérian J. Martins, accueilli à l’aéroport international de Douala le 14 octobre 2013 pour le tournage du vidéogramme de ladite chanson. On a enregistré une chanson ensemble et normalement on doit faire un vidéogramme. On avait plusieurs options: il avait proposé Londres.on lui a dit qu’on a de beaux sites et des réalisateurs qu’il faut ici pour faire ce clip, c’est pour cela qu’il est là aujourd’hui, explique Roger, le leader du groupe, à l’aéroport. X-Maleya a empoché plusieurs trophées dans son domaine de compétence au Cameroun. Son souhait de l’heure est de conquérir le public mondial. Pour y arriver, le groupe multiplie des duos avec d’autres artistes de divers horizons.
X-Maleya et Pharrell Williams en duo
[i Je crois que dans les prochains mois, on comprendra où X-Maleya veut aller. Ce chemin là, il faut le tracer, parce qu’en ce moment, il faut se décider, soit vous faites de la musique seulement pour vos amis de Douala, Yaoundé, Bafoussam, Ngaoundéré, etc, soit vous décidez de conquérir le monde et je crois que notre direction aujourd’hui, c’est de s’ouvrir à d’autres marchés, pas seulement rester au Cameroun, parce que l’être humain se fatigue », argumente Roger. Déjà, des exclusivités sont annoncées avec des grosses pointures de la scène mondiale. Le groupe sera en duo avec un artiste français dans la chanson « Hola Me» au mois de décembre 2013, une collaboration avec l’auteur-compositeur-interprète, rappeur, producteur et styliste américain Pharrell Williams est prévue en mars 2014. Cet album, c’est la révolution. Les gens commencent à comprendre qu’il y a quelque chose qui se passe au Cameroun et notre devoir c’est de promouvoir notre pays. C’est un challenge ! X-Maleya n’écrit pas un film, X-Maleya écrit une longue série, renchérit le groupe.
Hommage à une gloire
Roger, Stee et Haïs, le trio qui constitue X-Maleya, reprennent régulièrement les chansons du feu Eboa Lotin. Il faut faire remarquer aux gens qu’avant nous, il y avait d’autres qui étaient là, et qui faisaient de très bonnes choses. Parce qu’en Afrique, on tendance à oublier qu’avant nous, il y avait des grands noms. Je souhaiterais que notre génération n’oublie pas les artistes comme Eboa Lotin. Si vous aller dans un pays comme le Congo, vous saurez que Eboa Lotin est une référence. « Révolution » de X-Maleya est un album très prisé, avec une qualité technique dirigée vers l’international.

Cameroun: X -Maleya de retour avec « Révolution »
La sortie officielle de ce nouvel opus du trio est prévue pour ce 26 août 2013
Deux ans après le succès de l’album « Tous Ensemble », le groupe X Maleya revient avec un nouvel album intitulé « Révolution ». Avec ce nouveau bébé, X Maleya veut montrer son évolution, son ambition de s’élever au rang d’incontournables de la scène musicale camerounaise et même africaine. Dans cet album on retrouve toujours les ingrédients qui font leur force, sonorités afropop et hip hop, et leurs mélodies imparables.
Dans ce nouvel opus on retrouve des featuring avec la star nigériane Chindinma et le rappeur producteur Pit Baccardi. L’album a été en partie enregistré à Paris et mixé par Mr Chris Chavenon (Booba, Sexion D’assaut, La Fouine, Pit Baccardi, Magic System, pour ne citer qu’eux) au studio DCYBELART. Cet album plus qu’une consécration est l’album de la confirmation et qui sort ce 26 août 2013 coute 1000 FCFA. Le groupe se veut ambassadeur d’une nouvelle génération qui mélange talent, professionnalisme, rigueur et vision. C’est donc une «Révolution» musicale et d’image. X Maleya est produit par la maison de production Empire Company.

Kora 2012: Lady Ponce, Charlotte Dipanda, X-Maleya et N’Laurette représenteront le Cameroun
La cérémonie de récompense aura lieu le 29 décembre 2012 en Côte d’Ivoire
Quatre artistes camerounais défendront les couleurs nationales lors de la 12e édition des « Kora Music Awards 2012 », qui aura lieu le 29 décembre 2012 à Abidjan en Cote d’Ivoire. Nominées dans la catégorie « meilleure artiste féminine d’Afrique centrale », Lady Ponce avec son titre « secouer secouer », et Charlotte Dipanda et son titre à succès « coucou », extrait de son dernier album solo baptisé « Dube l’Am » sorti en 2011, soit deux ans après l’album « Mispa », défendront le Cameroun face à d’autres concurrentes comme la talentueuse tchadienne Mourina Mitchala, ou encore la diva Barbara Kanam de la République Démocratique du Congo. Dans la catégorie « meilleur groupe africain », le Cameroun sera représenté à juste titre par le groupe X-Maleya avec son tube « tchokolo ». Ici, le groupe camerounais est en compétition avec le Magic System de la Cote d’Ivoire, Malaika de l’Afrique du sud, Toofan du Togo, Gal Level et Camp Mulla respectivement de la Namibie et du Kenya.
Et aussi N’Lauretta
Outre les artistes Lady Ponce, Charlotte Dipanda et le groupe X-Maleya, on retrouve également sur la liste l’artiste de gospel N’Lauretta, auteure de «Hommage à Jésus». Elle est nominée dans la catégorie « meilleure artiste féminine musique religieuse». Dans cette catégorie, N’Lauretta a pour challengers la célèbre SR L’Or Mbongo, véritable or de la musique gospel en Afrique, Lydie Nseya de la République Démocratique du Congo, Rebecca du Nigeria, Tonzi Shima du Rwanda et enfin Bernice Blackie du Liberia. Voilà donc les quatre artistes camerounais qui devront batailler dur sur scène, pour espérer ramener des trophées au bercail.
A propos des « Kora 2012 »
Pour cette édition, le comité d’organisation a retenu au total 144 candidatures reparties dans 24 catégories, après l’examen de près de 500 candidatures envoyées de part le continent. Les 144 artistes sont issus de 41 pays. Concernant les critères de sélection, le comité affirme qu’il y’avait la qualité des vidéogrammes, l’importance de la représentativité des cinq régions du continent ainsi que celle du rajeunissement de la musique africaine. De même, les titres en compétitions sont ceux qui sont sortis entre le 1er mai 2010 et le 10 octobre 2012. « Les artistes que nous avons finalement retenu font l’unanimité dans leur zone d’influence », a déclaré le comité de présélection au cours d’une sortie médiatique. Initié par l’homme d’affaire béninois Ernest Adjovi en 1994, l’événement culturel africain baptisé Les Trophées KORA de la Musique Africaine ou plus simplement les « KORA- All Africa Music Awards », récompensent les meilleurs artistes du continent africain et de la diaspora. L’événement s’est déroulé pendant dix ans exclusivement en terre sud-africaine, avant d’être délocalisé vers d’autres pays africains. C’est ainsi que le Nigeria et le Burkina-Faso ont eu l’honneur d’abriter cet événement culturel panafricain relayé par les télévisions du monde. Annoncé en Côte d’Ivoire en 2011, le rendez-vous n’ avait pas eu lieu en raison de la grave crise post électorale qui secouait le pays à ce moment là. Cette année, les ivoiriens sont impatients d’accueillir enfin cette grandiose cérémonie de récompense, qui est placée sous le signe de la Paix en Afrique. Pour cette 12e édition, les KORA Music Awards 2012 ont pour porte-parole Reine Victoire AKA, Miss District, Miss Intégration 2012.
Rendez-vous le 29 Décembre 2012 au Palais des Congrès de l’hôtel Ivoire à Abidjan.

X-Maleya: «Le public ne sera pas déçu»
Les chanteurs du groupe ont accepté de parler du concert qu’ils offrent pour leurs fans, un concert pour dire merci
Vous présentez au grand public votre nouvel album ce samedi 12 novembre au palais des sports de Yaoundé, pourquoi avoir seulement attendu maintenant?
Le choix de la date n’a pas totalement dépendu de nous, on avait prévu d’organiser ce concert depuis le mois d’août et bien sûr il y a eu l’élection présidentielle qui a été lancée. Cela a bouleversé le programme surtout que la campagne électorale a suivi immédiatement. Avec nos partenaires, nous avons pensé qu’il était préférable de remettre toutes les activités après ces évènements. Et bien sûr la date du 12 a été choisie d’un commun accord avec eux.
Pourquoi un concert gratuit pour présenter votre nouvel album?
Lorsqu’on offre quelque chose à une personne, c’est qu’on l’aime vraiment, du moins dans la conception que je me fais de l’offre. Nous aimons ce public camerounais, qui d’une manière ou d’une autre nous démontre qu’il nous apprécie soit en achetant nos CD soit en nous écoutant simplement. On aurait pu effectivement organiser un concert à entrée payante, mais avec nos partenaires on a plutôt choisi cette formule qui consiste à offrir des billets aux gens. Certains n’ont pas apprécié que cette formule soit utilisée, c’est dommage, mais le palais des sports où on va faire le concert ne contient que 5000 places, donc tout le monde ne pouvait pas y aller. C’est donc pour cela qu’on a accepté que ceux qui utilisent les services de nos partenaires puissent gagner des billets. Et puis d’après ce qu’on a appris, beaucoup d’autres personnes pourront avoir des billets d’accès.
Le nouvel album on le connait déjà, des vidéogrammes sont diffusés sur la télévision par câble, alors qu’est ce que les fans vont découvrir de nouveau à ce concert?
Un nouveau spectacle, de nouvelles chansons, un groupe X-Maleya incroyablement mature. Un groupe qui a surtout beaucoup appris à travers ses différentes expériences, avec d’autres chanteurs et d’autres milieux. Ce sera tout à fait quelque chose de nouveau et le public, nous en sommes certains, ne sera pas déçu.
Vous semblez avoir choisi de vouloir débuter la promotion vidéo de votre dernier album sur « Trace », une chaine internationale, désir de conquête de nouveaux espaces?
Une évidence s’est imposée à nous ; dans de nombreux ménages, il apparait clairement que la tranche de personnes qui écoute notre musique, regarde beaucoup plus cette chaine là qui est spécialisée dans la musique. Si on prend en exemple le titre « Tchokolo », les gens l’ont découvert en regardant « Trace ». Donc logiquement pour une promotion nous avons pensé que c’était le support par excellence. Je pense que si le public regardait plus les chaînes camerounaises pour la musique, c’est là que nous aurions fait notre promo et certainement cela aurait été même plus économique. Et puis vous l’avez dit vous-même, aujourd’hui on veut conquérir de nouveaux espaces et la Chaîne de télévision « Trace » est très regardée dans le monde, donc cela a conforté notre décision. Et puis je tiens à préciser qu’il n’y a pas que Trace, le clip passe aussi sur Canal 2 et même sur la CRTV. Je le relève quand même, lorsqu’on passe sur une chaîne comme « Trace », on est sûr de toucher les jeunes d’au moins 150 pays, et je dis c’est tant mieux pour la musique et la culture camerounaises.
On parle aussi de chorégraphie, certains fans trouvent qu’elle ne change pas beaucoup, est-ce qu’il y en aura de nouvelle pour ce concert?
Oui il y aura de nouvelles chorégraphies. J’annonce aussi des mises en scène inédites, nous travaillons tous les jours pour cela et on l’espère le public va découvrir positivement et surtout apprécier, c’est pour eux que nous faisons tous ces efforts. Les fans doivent donc se préparer, ce concert ne sera pas comme les précédents, il y aura de la musique, de la chorégraphie et des émotions diverses.
Le morceau phare de votre dernier album est apprécié de beaucoup, on se demande d’où vous tirez autant d’inspiration pour faire deux sorties à succès?
L’inspiration vient de Dieu. La musique ce n’est pas une science exacte. Vous faites des efforts, mais c’est Dieu qui décide de vous apporter le talent et la gloire qui va avec. Comme on dit souvent, la musique c’est une uvre de l’esprit.
Pour terminer, un mot sur votre agenda
Après le concert du 12, nous avons tout un programme que nous espérons boucler. Au palais des sports, il y aura 5400 personnes au maximum et vous voyez vous-même qu’on est loin du compte de la population camerounaise, ou alors de nombreux fans qui nous réclament. Avec tout l’engouement que nous ressentons de la part des uns et des autres, on s’est dit il ne faut pas léser des fans, donc avec les partenaires on décidera du moment, mais une tournée nationale est à prévoir dans les dix régions. Il faudrait que le maximum de jeunes et de fans puissent aussi avoir le droit de nous écouter en life.

X Maleya: Sortie nationale du nouvel album ce lundi 9 mai
Sous la houlette de Pit Baccardi, le trio camerounais vient de sortir son troisième opus, «Tous ensemble». Toujours fidèle à son style
S’il avait fallu remplacer l’hymne du Cameroun, ces deux dernières années, cela aurait été probablement avec une chanson de leur album, tellement il avait séduit. Qui n’a pas dansé sur du «Yélélé», ou fredonner des notes de «Mota Sawa», reprise d’un classique de feu Eboa Lotin ! Cette année, le groupe signe son retour dans les bacs, avec un troisième album, «Tous ensemble», produit sous le label «Empire Company» du rappeur Pit Baccardi. Le premier single «Tchokolo» fait déjà parler de lui sur le réseau social facebook et sur quelques sites internet Camerounais. Avec à chaque fois, la mention «Exclusivité». C’est que le nouvel album du groupe n’a été officiellement mis dans les bacs que ce lundi 9 mai 2011, comme l’annonçaient depuis plusieurs semaines les affiches que l’on peut voir dans les artères des villes du pays.
Du texte, des featuring et de l’ambiance
L’opus compte onze titres, dont deux instrumentaux. Premier constat, le boys band a gardé sa marque de fabrique, son style. Des paroles qui percent, des ambiances puissamment festives sur un son lourd et métissé, entre makossa, rap et rnb. L’autre particularité, ce sont les collaborations, et pas des moindres, que l’on note sur cet album. D’abord avec Pit Biccardi, inséparable du groupe depuis la première collaboration sur le remix du titre «Yélélé». Le rappeur camerounais qui réside en France est intervenu sur le titre «Son me», dans lequel les artistes interpellent ceux qui parlent dans leurs dos et fustigent la jalousie, la haine qui habitent les hommes, tout en avertissant que les jaloux vont périr. Si tu parles dans notre dos, c’est qu’on est devant toi chantent-ils; Et «Ndolo 2», suite logique de l’histoire que le groupe avait entamé dans le précédent album avec «Ndolo», autre gros succès à son époque. Autre featuring de poids qui fera sans doute couler ancre et salive, celui avec le rappeur franco-congolais Passi sur le titre «Tous ensemble», qui prête son nom à l’album et dans lequel Passi dévoile les bienfaits et le pouvoir d’union que possède la musique, au-delà des frontières.

La variété des genres de cet album se vérifie aussi par le très doux «Bisai», une reprise du premier album, sur lequel le slameur Stone donne la réplique à X Maleya sur un profond piano, une voix qui déclame l’amour d’un père et d’une mère et fait ressortir toute la sensibilité et la puissance des voix de Roger et Auguste. Sous la guitare de Hais, «le blanc du clan». En bref, les thématiques de cet album tournent autour de l’amour (Ndolo 2, Il n’y a plus moyen), l’argent (Faut du Cash), les relations humaines et l’on y ressent toujours ce grand besoin de faire la fête. tous ensemble. L’album a été enregistré dans les studios Lacote à Yaoundé et Ferber à Paris, mixé par Leny Bidens au studio Marcadet à Paris, avec la participation de Ruben Binam au piano, Noel Ekwabi et J.P Lietcheu à la basse, et Wilfried Etoundi à la guitare. Après «Yélélé», voici venu «Tchokolo», bien parti pour être le nouveau refrain que fredonneront les mélomanes dans les prochains jours. Egalera t-il le premier ? Difficile d’y répondre pour l’instant!
