Le Barcamp fait ses premiers pas à Yaoundé

L’évènement qui prône l’utilisation du numérique dans l’enseignement supérieur a été organisé le jeudi 24 novembre 2016 au Campus numérique francophone de l’AUF

« Inversons la classe dans le supérieur : les premiers pas ». Tel est le thème de la première édition du Barcamp tenue le 24 novembre 2016 au Campus numérique francophone (CNF) de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Organisé par l’Ecole national supérieure polytechnique de Yaoundé en partenariat avec le Bureau Afrique centrale et des Grands lacs (BACGL) de l’AUF, l’événement a regroupé 30 participants pour la plupart des enseignants du supérieur.

« C’est un atelier de sensibilisation comme le nom l’indique la classe inversée qui fait l’inverse de la classe normale. C’est-à-dire que l’enseignant prépare un support de cours avec des activités qu’il soumet aux apprenants. Ceux-ci sont libres de le consulter chez eux pour prendre déjà connaissance de la leçon et pratiquer avec les activités proposées. Une fois en classe, l’enseignant propose plutôt des cas pratiques de la société soumis à la réflexion des apprenants qui pourront par la suite travail-ler collectivement ou individuellement pour apporter une solution et pouvoir assimiler la leçon pro-posée », a indiqué Anne Marie Chana, chef de projet, par ailleurs enseignante à l’Ecole nationale polytechnique de Yaoundé.

Au cours des travaux, il a été question de mobiliser les outils et les moyens qu’offrent le numérique pour expliquer ce qu’est la pédagogie inversée, la classe inversée et d’amener les enseignants à inté-grer progressivement cette pratique pédagogique dans leur quotidien.

Il s’agit en fait « de rendre plus autonome l’apprenant qui doit par lui-même prendre l’initiative d’aller regarder soit les vidéos proposées par l’enseignant et réfléchir à des exercices. Pour l’enseignant, il devient plus tôt un facilitateur que quelqu’un qui transmet le savoir », a expliqué Dr Chana.

Au cours de ce Barcamp, les participants qui ne sont pas venus en spectateurs, ont travaillé en groupe et exposé sur des sujets divers liés à l’Enseignement supérieur.

Ils ont appréhendé la maîtrise des concepts pédagogiques pouvant être associée à la pédagogie de la classe inversée, l’identification de toutes les composantes à la fois pédagogique et organisationnelle permettant d’inverser les classes. Ils ont également profité de l’occasion pour repenser ce qui est fait actuellement en classe pour enrichir et améliorer l’expérience d’apprentissage des étudiants.

A la fin de cette rencontre d’échanges, les participants ont été appelés à « capitaliser sur les tra-vaux du Barcamp », afin de progresser dans la pédagogie inversée.

En plus de de classe inversée, le Barcamp est également une plate-forme qui veut « proposer une solution au problème de massification dans les salles de classe des universités camerounaises ».


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La 18ème édition du Festi-Bikutsi ouvert à Yaoundé

Plusieurs innovations meublent la fête des musiques Bantoues qui se tient du 21 au 26 novembre 2016 au Camp Eneo à Essos

La 18ème édition du Festi-Bikutsi se tient du 21 au 26 novembre 2016, au Camp Eneo à Essos à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Plusieurs innovations meublent la fête des musiques Bantoues cette année, avec des artistes venus de plusieurs pays. Entre autres, le Bénin, le Tchad, la France.

L’une des innovations majeures sera la programmation de la « DANSEZ » et de compétition « POPPEZ » (concours de dance qui regroupe des danses de toutes les générations : Battle, Break danse, danse contemporaine, traditionnel et autres).

Egalement au programme : une foire gastronomique, un concours prix découverte, un atelier sur la distribution numérique des musiques.

« C’est un festival qui se tient dans un contexte de fête de fin d’année. Nous sommes contents de tenir le festival en cette année de fête et de bonne ambiance. Ce qui reste à faire c’est informer le public pour qu’il vienne découvrir ce que nous avons apprêté pour eux et qu’on termine l’année dans une même symphonie. L’innovation de cette année aussi, c’est le concours découverte qui va s’attarder sur le texte, la voix et la technique. Nous avons complètement éliminé le playback cette année, le monde est en train de se numériser, il faudra y aller. Il faut savoir vendre en ligne, mettre ses uvres sur le marché numérique et vivre de son art », a expliqué René Ayina, directeur du Festival.


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Cameroun: des familles autorisées à voir des présumés membres de Boko Haram

Une quarantaine de personnes pourront rendre visite entre mardi et jeudi prochains à des détenus, présumés membres de la secte nigériane, en séjour à la prison centrale de Yaoundé

Une quarantaine de personnes, représentant 14 familles, seront autorisées à rendre visite entre mardi et jeudi prochains à 24 détenus présumés membres de la secte islamiste Boko Haram en séjour à la prison centrale de la capitale camerounaise, Yaoundé, sous l’égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Venues de l’Extrême-Nord du pays, ces personnes, en majorité des conjointes et des enfants, pourront passer des journées entières en compagnie des leurs avec l’autorisation de la justice militaire.

« C’est la 2ème visite familiale en détention que nous organisons dans le même pénitencier, après celle du 12 au 13 octobre dernier qui concernait 7 familles », a expliqué le coordinateur adjoint en protection du bureau régional du CICR en charge de la détention, Cellou Mamadou Bah.

Ce responsable n’a toutefois pu indiquer le nombre total de personnes actuellement détenues en rapport avec les faits de terrorisme, indiquant toutefois que l’organisme, qui a effectué le suivi individuel de 394 prisonniers dans ce cadre, a visité 5500 détenus « essentiellement dans les lieux de détention de l’Extrême-Nord, de l’Est et à Yaoundé ».

Dans le même ordre d’idées, le CICR a apporté un soutien alimentaire à 83.500 personnes, distribué des ustensiles ménagers à 27.350 autres en même temps que 26.700 individus recevaient un appui à la production agricole, 7 800 bénéficiaient d’un meilleur accès à l’eau, 7 150 bénéficiaient de consultations curatives de qualité, 115 blessés de guerre étaient pris en charge à travers des donations de kits de santé.

En outre, le bureau régional a indiqué avoir, depuis début 2016, sensibilisé 720 membres des forces de défense au droit international humanitaire et au droit international des droits humains, alors que 3 400 personnes étaient suivies dans le cadre du rétablissement des liens familiaux, notamment dans les camps de réfugiés des régions de l’Est et de l’Extrême-Nord.


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Paul Biya présidera la cérémonie d’ouverture de la Can féminine

Le président de la République du Cameroun sera de la partie samedi 19 novembre, à l’ouverture de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des nations dames au stade Ahmadou Ahidjo

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, présidera, samedi 19 novembre 2016 à Yaoundé, la capitale du pays, la cérémonie inaugurale de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames, apprend-t-on de source officielle.

Selon le programme du jour, ladite cérémonie, domiciliée au stade Ahmadou Ahidjo, sera encadrée par une imposante animation artistique et culturelle, juste avant le match d’ouverture opposant le pays hôte à l’Egypte.

Ces deux pays évolueront dans le groupe A basé à Yaoundé, au même titre que l’Afrique du Sud et le Zimbabwe alors que la poule B, établie à Limbe (Sud-Ouest), aura pour protagonistes le Ghana, le Kenya, le Mali et le Nigeria.

Par ailleurs, à la veille de cette ouverture, le ministère des Postes et Télécommunications a mis au point une application mobile « CAN féminine Cameroun 2016 » permettant aux internautes de par le monde de suivre la compétition en temps réel.

Affiche officielle de la Can féminine de football 2016 au Cameroun.
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Can féminine au Cameroun: coup d’envoi samedi à Yaoundé

Pour cette compétition, 11 arbitres et 14 arbitres assistants, toutes des femmes, ont été désignés par la Confédération africaine de football (CAF) pour arbitrer les rencontres

Le coup d’envoi de la 10e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine sera donné à Yaoundé, le samedi 19 novembre 2016 au stade Omnisports Amadou Ahidjo avec la rencontre d’ouverture Cameroun Vs Egypte.

Pour cette compétition, 11 arbitres et 14 arbitres assistants toutes des femmes ont été désignés par la Confédération africaine de football (CAF) pour arbitrer les rencontres.

Le Groupe A composé de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Cameroun, de l’Egypte évoluera à Yaoundé alors que le Groupe B composé du Kenya, du Ghana, du Mali et du Nigeria va jouer à Limbe à quelque 600 km de la capitale.

Le programme des deux premières journées se présente comme suit:
Le samedi 19 novembre au stade omnisports Amadou Ahidjo: Cameroun Vs Egypte à 15h30 heure locale et Afrique du Sud Vs Zimbabwe à 18 heures

Le dimanche 20 novembre à Limbé le Nigeria va rencontrer le Mali à 16 h et la rencontre Ghana Vs Kenya est prévue à 19 heures.


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Les employés de la société Le Bus en grève à Yaoundé

Le mouvement d’humeur entamé dans la matinée du mercredi 16 novembre 2016 paralyse la circulation au lieu-dit Bata Nlongkak

Deux grand bus barrent la voie depuis la matinée du mercredi 16 novembre 2016, au lieu-dit Bata Nlongkak à Yaoundé, la capitale camerounaise. Les quartiers Etoudi, Emana, Mballa II, desservis par cet axe, sont également affectés.

Ces engins paralysent la circulation, à la faveur d’un mouvement d’humeur organisé par les agents de la société Le Bus. Les grévistes réclament plus de dix mois d’arriérés de salaires. Ce mouvement intervient après plusieurs négociations qui n’ont pourtant pas abouti au paiement de leurs droits.

Pour ces agents en grève, les responsables chargés de payer lesdites revendications font preuve d’une sourde oreille manifeste. Sur la pancarte de la quarantaine de manifestants, l’on peut lire, « Papa Paul Biya sauvez-nous aussi (.) nous voulons aussi vivre la Can dans la paix et la dignité. »

Les agents de la société Le Bus, des pères de famille en majorité, ont choisi d’exprimer leur courroux à 72 heures du début de la Coupe d’Afrique des nations du football féminin (Can féminine 2016) au Cameroun. À l’observation, ils espèrent se faire entendre au plus haut sommet de l’État. A cet effet, une réunion de crise est annoncée dans les services du gouverneur du Centre pour cet après-midi de mercredi.

En rappel, la société Le Bus a été créée en 2006 à Yaoundé. Elle serait détenue à 66 % par Taug Cameroun contre 34% pour l’État.


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Cameroun: l’UPC prend ses responsabilités

Par l’Union des populations du Cameroun (UPC)

L’an 2016, et le 12 du mois de novembre, Le Secrétariat Général de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) s’est réuni à la Permanence du parti à Yaoundé. L’ordre du jour appelait un seul point : l’évaluation de la situation créée par la réunion séditieuse du 5 novembre 2016 indûment organisée sous le nom du Comité Directeur, et les mesures à prendre.

Suite au rituel d’ouverture, et pour des raisons de clarté, le point à l’ordre du jour a été scindé en quatre (4) sous points :
I. La lecture des documents issus de la sédition du 5 Novembre 2016
II. L’échange d’informations complémentaires y afférentes
III. Les avis et commentaires y relatifs
IV. Les propositions

POINT I
Lecture des documents séditieux du 5 Novembre a été faite par le Camarade Jean Pierre Boum, Responsable de la Coordination Administrative de l’UPC.

POINT II
Prenant la parole, Le Secrétaire Général de l’UPC, Prof. Louka Basile, a informé ses collaborateurs de ce qui suit :
* Après la réunion de conciliation du 20 Octobre 2016 – activement perturbée par le Président du Bureau du Comité Directeur, le camarade Onana Victor -, suite à celle du 27 octobre 2016 avec les Membres du Conseil Général, et devant l’obstination du camarade Victor Onana à convoquer unilatéralement un Comité Directeur, le Secrétaire Général a officiellement saisi les autorités administratives de Yaoundé pour les prévenir de l’imposture programmée et de ses risques de troubles à l’ordre public.

* Initialement programmée dans l’Arrondissement de Yaoundé Vème, cette rencontre séditieuse a, curieusement et au tout dernier moment, été transférée à l’Arrondissement de Yaoundé Ier- où les organisateurs affirment avoir leurs habitudes et des facilités privées.

* M. le Sous-préfet de Yaoundé Ier leur a ainsi généreusement délivré un récépissé de déclaration de manifestation publique au mépris de la correspondance confidentielle susmentionnée du Secrétaire Général de l’UPC.

* Bien mieux encore, il leur a remis copie de ladite correspondance confidentielle – qu’ils se sont offert le plaisir de mettre sur la place publique.

* Le Secrétaire Général de l’UPC a enfin informé ses collaborateurs de la vive protestation qu’il a officiellement diligentée auprès de M. le Préfet du Mfoundi.

POINT III
Des avis et commentaires il ressort avec constance ce qui suit :
> L’acte inédit de sédition perpétré par le camarade Victor Onana est anti statutaire. Il constitue contre l’UPC un assaut particulièrement violent destiné à décapiter le Mouvement.

> En ce 5 Novembre, veille d’un 6 Novembre, le camarade Victor Onana a manifestement tenu à offrir la tête de l’UPC sur un plateau, comme cadeau d’anniversaire en appel du pied à un autre parti politique.

> Car malgré une année d’efforts de conciliation et d’intermédiation, le camarade Victor Onana s’est obstiné à multiplier des actes contraires à la vie du parti, se mettant ainsi en position de ne pas assumer ses responsabilités au nom de l’UPC.

> Comme direction exécutive de l’UPC, le Secrétariat Général a cependant le devoir impératif d’assumer ses missions statutaires, notamment celle de garantir la continuité du Mouvement sur l’ensemble du territoire national.

> Le Secrétariat Général de l’UPC constate donc que le camarade Victor Onana, Président du Bureau du Comité Directeur, s’est délibérément et opiniâtrement mis hors des statuts et de la discipline de l’UPC.

POINT IV
Conformément aux Statuts et Règlement de l’Union des Populations du Cameroun, (UPC) une session extraordinaire et régulière du Bureau du Comité Directeur est convoquée pour le Samedi 19 novembre 2016 à la permanence de Yaoundé.


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Nationale n°3: les déviations se multiplient

La descente du ministre des Travaux publics sur cette route qui relie les deux principales villes du Cameroun, Yaoundé et Douala, ce week-end, était l’occasion d’apprécier l’état du trafic

Le ministre des Travaux publics (Mintp) était sur le site de la nationale N°3 les vendredi 11 et samedi 12 novembre 2016. La descente de Emmanuel Nganou Djoumessi sur cette route qui relie les deux principales villes du Cameroun, Yaoundé et Douala, était l’occasion d’apprécier l’état de fluidité du trafic.

Il s’agit des chantiers situés le long de la route nationale n°3, Yaoundé-Douala-Limbé-Idenau. De nombreux motifs de satisfaction sont perceptibles sur cet axe routier.

Selon François Bonnieres, directeur de production de l’entreprise Vinci, engagée dans la construction du deuxième pont sur le Wouri et les travaux complémentaires de cet ouvrage, tout devrait revenir à la normale dès ce lundi, 14 novembre 2016, après une brève interruption de la circulation autour du chantier.

L’autre bonne nouvelle saluée par le Mintp, c’est la multiplication des déviations. Objectif, mieux fluidifier le trafic au quartier Deido et ses environs, avant, pendant et après la Coupe d’Afrique des nations. En amont de l’ouvrage, au niveau de la pénétrante Est de Douala, les travaux sont achevés et n’attendent qu’à être réceptionnés.

Le taux d’avancement des travaux d’aménagement de l’accès Ouest de la ville de Douala est estimé à 61,33%. À Bonabéri, Ndobo ou Bekoko, c’est la fin des interminables bouchons qui ont longtemps freiné l’activité économique. Les supporters qui se rendront à Limbé pour la Can féminine 2016 en passant par Douala, devront avoir moins de soucis quant à la fluidité du trafic.


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Palais de l’Unité: Paul Biya reçoit en audience Stéphane Fouks

Au menu des échanges entre le communicant et le président de la République, une évaluation des retombées de la dernière Conférence économique internationale de Yaoundé

Le président de la République Paul Biya a reçu en audience au Palais de l’Unité, vendredi 11 novembre 2016, le communicant Stéphane Fouks, vice-président de Havas. Au menu des échanges, une évaluation des retombées de la dernière Conférence économique internationale de Yaoundé pour le développement du Cameroun.

S’exprimant devant la presse au terme d’un long entretien avec le président de la République, Stéphane Fouks a déclaré que l’audience a porté sur une exploration des voies et moyens de faire valoir auprès des investisseurs internationaux les atouts du Cameroun.

A cet égard, le vice-président de Havas a relevé que le chef de l’Etat est « très concerné par la volonté de rendre efficace, concrète des mesures et de permettre que les acquis de cette conférence, les acquis du positionnement du Cameroun sur la scène internationale soient encore mieux perçus et mieux développés dans les prochains mois ».

Sur la situation économique de l’heure, l’hôte du chef de l’Etat s’est voulu rassurant : « le Cameroun est un pays qui continue sa marche en avant, continue son développement. Comparativement aux autres pays de la région, il tire mieux son épingle du jeu difficile et compétitif », s’est-il réjoui.

A titre de rappel, notre pays a abrité au mois de mai 2016, une conférence internationale des investisseurs, sous le thème « Investir au Cameroun, Terre d’attractivités ». L’objectif était alors de pousser les investisseurs internationaux à mettre des fonds pour développer sur place un tissu industriel, grâce à l’agriculture, à l’exploitation des matières premières, au développement des TIC, etc.

Stéphane Fouks reçu par Paul Biya vendredi, 11 novembre 2016.
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Can féminine 2016: les billets d’accès aux stades désormais disponibles

Les premiers tickets sont écoulés depuis mardi au Commissariat de Mokolo, à l’INJS, à la Fecafoot, au Minsep, au stade Omnisports, et au palais des Sports de Yaoundé

Six points de vente de billets à Yaoundé : la guérite du Minsep, le palais polyvalent des Sports (direction du tournoi), le Stade Omnisports, l’INJS, le siège de la Fédération camerounaise de football à Tsinga, et le Commissariat de Mokolo. Les premiers tickets d’accès aux stades où se joueront les matchs de la 10e édition de la coupe d’Afrique des nations de football féminin (Can féminine) 2016 sont écoulés depuis mardi, 08 novembre 2016, soit 3000 pass mis en vente pour 20 vendeuses chargées de les écouler.

Les prix des billets d’accès au stade – pour le match d’ouverture du 19 novembre qui opposera le Cameroun à l’Egypte à la finale du 03 décembre prochain – se présentent comme suit : 1000 F pour les virages, 2000 F pour les tribunes A et B et 5000 F pour la sous-tribune présidentielle. Les espaces dits V-VIP et la tribune présidentielle seront accessibles sur invitation.

« A Limbé, les billets seront vendus à partir du 13 novembre prochain puisque la compétition débute dans la ville le 20. En plus, nous devons gérer le dernier match international des Lions prévu de ce côté », explique Jules Eloi Mindjeme, directeur du développement des sports de Haut niveau au Minsep et responsable de la commission billetterie qui se dit prête à assurer la bonne gestion des 240 000 tickets imprimés.

Selon les explications de Jules Eloi Mindjeme, « la vente est prévue de 9h à 15h. Les vendeuses doivent rentrer à la base pour que ceux qui sont chargés des recouvrements le fassent. Selon que la demande sera forte, nous allons multiplier les points de vente. Nous voulons que la cérémonie d’ouverture se passe à guichets fermés », pour des besoins de comptabilité.


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Le Centenaire du départ des Allemands du Cameroun au centre d’un colloque

Placée sous le haut parrainage du chef de l’Etat, Paul Biya, la rencontre scientifique internationale s’ouvre ce mercredi à l’Université de Yaoundé I

L’amphithéâtre 700 de l’Université de Yaoundé I abrite depuis ce mercredi 09 novembre 2016 un colloque international organisé à l’occasion de la commémoration du centenaire du départ des Allemands du Kamerun en 1916, suite à leur défaite militaire face aux forces coalisées françaises, anglaises et belges pendant la première Guerre mondiale.

Pendant trois jours, la rencontre scientifique organisé par la Société camerounaise d’histoire (SCH), avec l’appui du département d’études germaniques de l’université de Yaoundé I, va regrouper des centaines d’universitaires, chercheurs, diplomates, opérateurs économiques et autorités municipales autour du thème : « Il y a cent ans, les Allemands quittaient le Kamerun. Histoire d’une rupture-continuité (1916-2016) ».

La cérémonie d’ouverture des assises placées sous le haut parrainage du chef de l’Etat, Paul Biya, a été ponctuée, entre autres, par la présentation de deux exposés inauguraux. Celui du Pr Daniel Abwa, président de la SCH et du comité d’organisation, intitulé : « Cameroun-Allemagne : de l’adversité à la sympathie ». Le Pr Simo, chef du département d’études germaniques de l’université de Yaoundé I, s’appesantira pour sa part sur « L’Allemagne post-coloniale ».

Répartis au sein de cinq groupes, en fonction des inscriptions par axe, les participants plancheront sur plusieurs sujets : Les transformations auxquelles les Allemands ont soumis le territoire sous leur protectorat au moment de quitter le Kamerun en 1916 ; les relations Cameroun-Allemagne (1916-1960/1961) après le départ officiel des Allemands (1916) ; les relations Cameroun-Allemagne (1960/1961-2016) après l’indépendance et la réunification ; les mémoires de la colonisation et enfin des témoignages, la place du Cameroun dans les archives allemandes et le rôle des Allemands dans le développement du sport au Cameroun. Les échanges s’achèveront vendredi prochain par une restitution en plénière et l’adoption du rapport général du colloque.


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Can féminine 2016: les établissements hôteliers de Yaoundé déjà sélectionnés

Le Djeuga palace, l’hôtel La Falaise, l’hôtel Mont Fébé et le Hilton hôtel retenus pour la compétition sont prêts à accueillir les différentes délégations

Le Djeuga palace, l’hôtel La Falaise, l’hôtel Mont Fébé et le Hilton hôtel sont les quatre hôtels retenus pour la Can féminine 2016. Ils sont prêts à accueillir les différentes délégations. Leur notoriété, leur emplacement et les commodités qu’ils offrent ne font aucun doute. Chambres, restaurants, salles de conférence, etc. ont été passés au peigne fin et les divers espaces ont globalement répondu aux exigences de la Caf.

Selon les répartitions faites par la Caf, le Cameroun et le Zimbabwe seront logés à l’hôtel Mont-Febé tandis que le Djeuga Palace accueillera l’Afrique du Sud et l’Egypte. Les arbitres auront leur QG à l’hôtel La Falaise et le Hilton hôtel hébergera une partie de la délégation de la Caf.

« Nous avons pris toutes les dispositions pour l’hébergement, la restauration et les salles de réunion des arbitres et officiels. Nous avons 36 chambres à leur allouer. Il s’agit de clients spéciaux. Ils ont besoin d’une certaine discrétion et nous entendons les mettre dans des étages particuliers. L’hôtel sera aménagé de telle sorte qu’ils soient à l’aise, même sur le plan du bien-être avec nos salles de massage et de fitness », déclare sereinement Rose Ebah Nkotto, responsable commerciale de l’hôtel La Falaise.

Les gestes du personnel sont maîtrisés. Ils découlent de l’expérience acquise quotidiennement. « C’est une routine de recevoir les clients. Ceux qui seront là dans le cadre de la Can 2016 seront certes des clients particuliers mais nous savons quoi faire », confie un employé du Djeuga palace.

Des touristes arrivent par vagues. Ils passent d’abord au détecteur de métaux sous l’ il vigilant des responsables de la sécurité avant d’être pris en charge à la réception et conduits dans leurs différentes chambres.

Sur le plan sécuritaire, des éléments des forces de l’ordre se sont joints aux agents de sécurité pour assurer la veille dans les différents hôtels.

Du côté de Limbé, le Mountain hôtel abritera une autre délégation de la Caf. Les équipes nigerianes et Kenyanes seront logées au Parliamenterian Flats tandis que le Fini hôtel hébergera le Mali et le Ghana.


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La 8ème édition du Fenac bat son plein à Yaoundé

Ouvert ce lundi 07 novembre 2016, le Festival national des arts et de la culture présente le patrimoine camerounais dans toute sa diversité

La 8e édition du Festival national des arts et de la culture (Fenac) s’est ouverte ce lundi 07 novembre 2016 au Musée national à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Au village du festival, le patrimoine camerounais est exposé dans toute sa diversité. Au menu de ce rendez-vous culturel : spectacle de musiques, expositions au monument de la réunification, peinture, photographie, théâtres, contes, légendes et danses patrimoniales des quatre coins du Cameroun.

Jusqu’au 13 novembre prochain, les populations auront l’occasion de visiter toutes les aires culturelles (Sawa, Grassfields, Fang-bétis et soudano-sahéliens) du Cameroun en allant d’une culture à l’autre. Objectif, montrer qu’« au-delà du foisonnement ethnique, de la pluralité culturelle, il est possible de vivre en paix », indique Jean Jacob Nyobe, l’un des organisateurs.

A l’occasion, 130 médailles seront décernées aux artistes et hommes de culture camerounais. Une façon pour le président de la République de « récompenser le talent et le génie », souligne le ministre camerounais des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi.

La cérémonie officielle d’ouverture du Fenac sera présidée mardi 08 novembre par le Premier ministre camerounais Philémon Yang, représentant du Chef de l’Etat Paul Biya.


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Cameroun: le Cardinal Christian Tumi fait «Doctor honoris causa»

Cette distinction lui a été remise le mercredi 26 octobre 2016 par l’Université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé

Le mercredi 26 octobre 2016 était jour de rentrée pour l’année académique 2016-2017 à l’Université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé (UCAC). La cérémonie officielle de rentrée académique s’est déroulée au campus de l’UCAC situé au quartier Nkolbisson en présence du Cardinal Christian Wiyghan Tumi.

L’ancien Archevêque de Douala a été, à l’occasion, fait « Doctor honoris causa » de cet établissement d’enseignement supérieur.

La toge lui a été remise devant un public venu nombreux pour assister en même temps au jubilé d’argent de l’UCAC qui se célèbre du 24 au 30 octobre 2016 sous le thème : « 25 ans au service de la justice et de la vérité ».

Agé de 85 ans, Christian Tumi reçoit ainsi sa troisième distinction. Le 09 septembre 2008, Il avait reçu le « prix Cardinal von Galen », décerné par l’ONG Human Life International, « en reconnaissance de près d’un demi-siècle de pastorale de ce Prélat en faveur de la famille, des laisser pour compte, de l’avènement et du respect du jeu démocratique au Cameroun ». Le 15 novembre 2011, Transparency International lui décernait le « Prix de l’Intégrité 2011 ».

Le grade de docteur honoraire vient ajouter une autre reconnaissance à l’endroit de celui qui a débuté sa carrière de prélat le 17 avril 1966 au diocèse de Buéa où il avait été ordonné prêtre. Parallèlement, Christian Tumi poursuit sa formation en sciences de l’éducation au Nigéria puis à Londres (Grande-Bretagne), en théologie à l’Institut catholique de Lyon (France) où il obtient une licence. Il va également étudier la philosophie à l’Université de Fribourg (Suisse) où il obtient un doctorat.

De retour au Cameroun, il est nommé recteur du grand séminaire régional de Bambui dans l’archidiocèse de Bamenda, région de Nord-Ouest.

Le 06 décembre 1979, il est nommé évêque de Yagoua. Trois ans plus tard (19 novembre 1982), il est fait archevêque coadjuteur de Garoua, avant de devenir archevêque de la même ville le 17 mars 1984.

Il a également présidé la conférence épiscopale camerounaise entre 1985 et 1991. Le 31 août 1991, Christian Tumi est nommé archevêque de Douala, ville dans laquelle il va rester jusqu’à son retrait le 17 novembre 2009 à l’âge de 79 ans.

Le Cardinal Christian Tumi revêt la toge rattachée à sa distinction, mercredi 26 octobre 2016 à Yaoundé.
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Cameroun: l’assistance de la France aux blessés d’Eséka

Mardi 25 octobre, l’ambassadeur français Gilles Thibault a remis un don de médicaments au ministre camerounais de la Santé publique, à Yaoundé

Après la catastrophe survenue à Eseka le 21 octobre dernier, tous les dons contribuant à apporter de l’aide aux blessés, près de 600 selon le dernier bilan, sont les bienvenus. C’est dans cet élan que l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, a remis, mardi 25 octobre 2016, un important don de médicaments, en vue du renforcement de la prise en charge des accidentés internés à l’Hôpital central et au Centre des urgences de Yaoundé.

Au total, 14 colis, soit plus de 300 kg de médicaments, constitué sur la base des besoins exprimés par le gouvernement camerounais et mobilisés par la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères français immédiatement après le drame de vendredi, ont été réceptionnés par le ministre de la Santé publique (Minsanté), au nom du gouvernement camerounais. A l’occasion, André Mama Fouda, était assisté du secrétaire d’Etat Alim Hayatou.

Selon Gilles Thibault, cet appui de supporter immédiatement les sacrifices consentis par les hôpitaux dans la prise en charge contraignante des blessés. Ce sont ces sacrifices, rappelle André Mama Fouda, qui ont permis d’assister les 599 blessés d’Eséka, dont seulement deux ont, malheureusement, perdu la vie. « Les stocks doivent être renforcés, car après la catastrophe, d’autres patients viendront toujours », a noté l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault.

Le Minsanté réceptionne le don de la France mardi, 25 octobre 2016.
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Projets d’infrastructures: comment renforcer le système financier africain

Le sujet est au menu du colloque international ouvert mardi à Yaoundé en présence de nombreux experts de la finance venus plancher sur de nouveaux concepts à intégrer par les Etats

Les travaux du 15ème colloque de la conférence internationale des diplômés de l’institut technique de banque de Paris (Acd.Itb) se sont ouverts mardi, 18 octobre 2016, à Yaoundé, camerounaise. La rencontre, présidée par le secrétaire général du ministère des Finances (Minfi), Gilbert Didier Edoa, est placée sous le thème : « les défis de l’intégration financière en Afrique ». Un sujet qui à point nommé pour les pays africains, notamment le Cameroun, qui ont mis en place des zones monétaires, des bourses de valeurs et autres instruments nécessaires à la réussite de l’intégration financière. Malheureusement, les résultats escomptés restent insuffisants au vu de l’indisponibilité des ressources financières à long terme pour la réalisation de grands projets d’infrastructures.

Réunis à Yaoundé, les experts financiers et banquiers des pays africains ont donc pour mission de penser d’autres concepts et élaborer des propositions concrètes pouvant renforcer le système financier africain et son cadre réglementaire.

Pour le président de l’Acd-Itb, Charles Rollin Ombang Ekath, ce cadre d’échanges vise à faire des recommandations qui devraient relever les défis de l’intégration financière en Afrique, en favorisant le financement des investissements. Il a par ailleurs relevé que le Cameroun était un pays crédible ayant réussi à clôturé l’emprunt obligataire, « allant même au-delà du montant sollicité soit 173 milliards de F de propositions et de souscriptions ».

Dans le même sens, le président de l’Association des professionnels d’établissements de crédit du Cameroun, Alphonse Nafack, a précisé que cette rencontre permettra également d’approfondir les actions et mécanismes pour accompagner le processus de l’intégration financière. Des actions qui pourront aider à la bancarisation des populations, la mobilisation de l’épargne et du crédit et le financement des petites et moyennes entreprises.

Des objectifs qui rassembleront les participants jusqu’au 21 octobre prochain, date de clôture du colloque international de Yaoundé.

Ouverture du colloque sur la finance en Afrique, mardi 18 octobre 2016, à Yaoundé.
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Décès de Régine Nke Ngono: le corps de la préfectorale camerounaise en deuil

Par Vincent-Sosthène Fouda, Président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (M.C.P.S.D)

Nke Ngono Régine, 23ème promotion Btap-Enam, deuxième adjoint au préfet de la Mefou et Afamba, est décédée dans la nuit du 16 au 17 octobre à l’Hôpital Gynécologique-pédiatrique et Obstétrique de Yaoundé de suite d’une courte maladie. Madame Foumane Régine était une femme accomplie, belle comme un pays et grande comme un continent. Nos pas se sont croisés au Lycée Classique et Moderne de Sangmélima. Son époux demeure un camarade et un frère pour moi. Aussi, lorsque nous nous sommes retrouvés il y a deux mois, nous nous sommes pris par la main comme si la dernière rencontre remontait à la nuit dernière.

Nous nous sommes invités. Je suis allé la voir à Mfou. Puis un jour, un coup de fil et je suis passé à l’Hôpital Gynécologique et Pédiatrique de Yaoundé. J’ai appelé pour lui demander ce qu’on apporte à une chérie qui est à l’hôpital? Des Fleurs? Elle m’a répondu « laisse tes affaires de blanc là, et apporte tout ton amour sinon je dirai à mes parents que vous ne vous occupez pas bien de moi. » J’ai passé trois heures dans cet hôpital. Ce jour, Régine Foumane est décédée en odeur de sainteté, elle, l’ancienne pensionnaire du Foyer Notre Dame d’Afrique de Sangmélima, elle, la chrétienne catholique.

Avec ce décès, je comprends mieux pourquoi la mort d’un jeune à la verdeur de l’âge est plus dramatique que tout autre décès qui est déjà en lui-même un malheur. Les souvenirs sont frais, ce qu’on a vécu et ce qu’on espérait encore vivre, les enfants sont plus que jeunes, ils sont des jeunes pousses, ils ont encore dans leur parlais la saveur du sein maternel.

Tu es partie, volée à notre affection à notre amour, à notre camaraderie, à tout ce que nous sommes et que nous voulions être encore. Alors à toi les joies du paradis et à nous les larmes et tous les meilleurs souvenirs de nos années d’adolescence.


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Cameroun: des poulets morts destinés à la vente saisis à Yaoundé

Ces carcasses, un millier environ, ont transportées à Mvog-Betsi pour être incinérées par les éléments du ministère camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales

Un Camion chargé d’un millier de carcasses de poulets empilées dans des caisses a été saisi jeudi, 13 octobre 2016, à Kondengui, un quartier de Yaoundé. Ces cargaisons étaient destinées à la commercialisation, selon l’homme identifié comme le chauffeur dudit camion par le Sous-préfet de Yaoundé 4e, Martin Loko Motassi, et le chef de brigade de la délégation départementale du Commerce pour le Mfoundi, Jules Obama.

L’information est rapportée dans la presse publique édition du vendredi, 14 octobre 2016.

La descente des autorités citées s’est effectuée aux environs de 05 heures du matin, après la dénonciation d’un riverain qui aurait surpris les deux occupants du camion en train d’écouler leur stock. Intérrogé, le chauffeur de ce camion, le dénommé Célestin Touossock, a indiqué que les volailles venues de l’Ouest-Cameroun seraient mortes au cours du voyage, des suites de chaleur.

Il ajoute que ce n’est pas la première fois qu’ils essaient de vendre des poulets dans la capitale camerounaise depuis l’interdiction – le mois dernier – de cette activité dans l’Ouest, minée par une nouvelle épizootie de grippe aviaire.

Le camion a été désinfectée et les carcasses de poulet transportées Mvog-Betsi pour être incinérées.


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Concerts: la star nigériane Yemi Alade attendue au Cameroun

L’auteur de la chanson à succès «Johny» donnera un spectacle à ses fans les 11 et 13 novembre 2016, respectivement dans les villes de Yaoundé et Douala

A Yaoundé le 11 novembre 2016 et à Douala le 13 du même mois, Yemi Alade, auteur du titre à succès « Johnny », donnera deux concerts.

Attendue au Cameroun dans les prochains jours, la célèbre artiste de nationalité nigériane, couronnée meilleure artiste féminine des MTV Africa Music Awards 2016, profitera de l’occasion pour faire la promotion de son deuxième album Mama Africa : The Diary of an African Woman, sorti en mars 2016.

Autre star attendue en terre camerounaise, c’est le congolais Maitre Gim’s. L’interprète de « Saper comme jamais » est annoncé au Palais des sports de Yaoundé le 18 novembre prochain et à la maison de parti de Bonanjo le 19 novembre prochain.

Yemi Alade.
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Cameroun: un aperçu des contradictions de la politique sanitaire du «renouveau»

Par Alice Sadio

L’état des lieux global est au dysfonctionnement des générateurs de dialyse dans pratiquement tous les hôpitaux qui en sont équipés. A l’Hôpital Général de Yaoundé notamment, sur 20 générateurs, 7 sont passablement fonctionnels. Lorsqu’on a dit passablement fonctionnel, cela revient à dire que la prise en charge, lorsqu’elle a lieu, n’est pas du tout optimal du point de vue qualitatif. Ce qui est fort regrettable.

Portant la santé ne saurait être un privilège. La santé est un droit inaliénable pour tous. Lorsqu’on sait qu’un aéronef médicalisé coûte 50 fois plus cher qu’une intervention à distance par un groupe de spécialistes qualifiés en synergie avec nos médecins locaux, l’on est en droit de se poser des questions. À qui profite la mort programmée des camerounais par centaines de milliers à fleur de l’âge ? Paul Biya et sa famille, pour ce qui est de leur santé ne font confiance ni à nos médecins, ni à nos hôpitaux. Le Chef d’Etat camerounais, nous suggère-t-il par là même que le système sanitaire que sa propre politique a mis en place est inopérant ?

Une politique sanitaire qui mettrait le citoyen au centre de toute action aurait tout simplement opté pour l’amélioration de l’infrastructure sanitaire et des plateaux techniques chez nous. Or cela ne sera jamais possible tant que plus de 50% des fonds affectés à la santé servent aux évacuations sanitaires d’une poignée de personnes, que le langage politico-ordurier camerounais, excusez du peu, nomme pompeusement VIP.

Pourtant, le meilleur moyen d’économiser des fonds c’est d’obliger les détenteurs du pouvoir à se faire soigner au Cameroun. Il n’y a pas mesure plus incitative que celle-là pour faire davantage confiance à nos propres médecins à qui on aurait préalablement donné des conditions optimales de prestation. Tant que cela ne sera pas effectif, tous les discours tendant à rassurer les patients camerounais relèveraient ni plus, ni moins que de la propagande politicienne.

Or lorsque nous disons « Le Peuple d’Abord ! » à l’AFP, nous entendons par là qu’il faut placer l’homme au centre de toute action. Ainsi, au lieu d’évacuer à coup de centaines de millions quelques privilégiés alors que l’espérance de vie chez nous est désastreusement en déclin, l’on pourrait utiliser cet argent pour améliorer les conditions de prise en charge du plus grand nombre.

Si l’AFP arrivait au pouvoir, l’une des mesures urgentes que nous prendrions serait d’instaurer une politique sanitaire qui fait de la prise en charge locale la REGLE et de l’évacuation l’EXCEPTION. Nous pensons que l’argent que ces « VIP » dilapident dans des évacuations au moindre petit bobo pourrait servir largement au renforcement et à la maintenance des plateaux techniques ainsi qu’au recyclage de nos médecins pour le bien-être de tous les camerounais.


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Cameroun: à la rencontre de l’écrivaine Edwige Etetebe

C’est à Yaoundé la capitale qu’elle a vu le jour, et c’est à Yaoundé que commence son récit émouvant, le destin de cet enfant qui tiendra le lecteur en haleine

C’est à Yaoundé qu’elle a vu le jour, et c’est à Yaoundé que commence son récit émouvant, le destin de cet enfant qui tiendra le lecteur en haleine. Un improbable chemin est un témoignage de reconnaissance et d’amour pour sa maman, son Papa Lionel, un voyage qui nous mène du Cameroun en France, avec des incursions en Suisse. Nous avons rencontré Edwige Etetebe.

Edwige Etetebe : « C’est vrai que ce fameux 25 février 1995, date à laquelle commence mon livre, ce jour-là j’étais loin, mais très loin de m’imaginer que vous m’interviewerez aujourd’hui sur un livre que j’aurais écrit. Ce qui m’a poussé à écrire, c’est un désir profond de mettre sur papier mon aventure, ma vie, mon parcours, mais surtout aussi celle de ma mère que je chérie tant, et surtout de dire merci avec un grand M à mon papa, cet homme incroyable qui nous a tout donné, vraiment tout.

Vous dites qu’on a envie de continuer le chemin de mon récit et me demandez s’il y aura une suite, mon éditeur me dit la même chose, et je suis déjà dans la suite de cette histoire, c’est mon objectif. »

On peut dire que votre parcours est une intégration réussie, ce qui n’est pas toujours le cas de nombreuses jeunes Africaines en France! Quel est votre secret ?
Edwige Etetebe : « Je n’ai pas de secret, je vis un rêve éveillé et je fais le maximum pour qu’il perdure. La qualité de vie que nous avons eue au Cameroun m’a donné envie de faire plus et surtout mieux. C’est vrai que j’ai une relation fusionnelle avec ma mère et mon papa Lionel. Si, comme vous me le demandez, beaucoup de jeunes d’origine africaine tournent très mal ici en épousant des valeurs très négatives comme le manque de respect envers les parents, les mauvaises fréquentations, puis la délinquance et la déchéance ; les conseils pour éviter ces pièges! Je n’ai pas la solution miracle. Cependant en ce qui me concerne, j’ai eu beaucoup de chance d’avoir une mère comme la mienne, toujours présente, aidante compréhensive, prête à donner sa vie pour ses enfants ; Je suis à mon tour prête à tout pour elle.

Papa Lionel est un ange envoyé du ciel, le papa idéal. Il m’a donné et me donne ce que mon père biologique n’a pas su me donner. Cet amour et ces valeurs sur le respect des autres ont fait que je ne sois pas tenté par de mauvaises choses. J’ai parfois été tenté par de mauvaises fréquentations, mais mon éducation m’a permis de pouvoir faire le tri, et de savoir choisir mes vrais amis. »

Quel regard la jeune femme que vous êtes pose-t-elle sur la situation des jeunes africaines en Europe et en Afrique ?
Edwige Etetebe : « J’ai beaucoup d’admiration et de fierté pour certaines d’entre nous dans leur évolution dans le monde des affaires, et différentes notoriétés, il suffit de lire les « Success story » du magazine Amina.

Les jeunes en Afrique ont fait un grand bond en avant sur les nouvelles technologies et l’ouverture au monde, et même s’il y a encore du chemin à faire, la voie est bien ouverte. Certains continuent de croire que la France est l’Eldorado. Mais quand on y arrive, on se rend compte qu’il faut lutter pour parvenir à la vie qu’on s’imaginait.

Quant à mon livre, il marche comme un premier livre. Je fais des dédicaces dans les librairies, les forums, et des présentations dans les écoles. J’estime que mon histoire mérite d’être connue, afin que l’on sache que qui veut, peut. Loin de prétendre devenir un modèle, j’espère apporter de l’espoir, et faire savoir que les rêves ne sont pas faits pour être enfouis dans un tiroir, mais pour être réalisés.

J’espère aussi que mon livre puisse donner de l’espoir aux jeunes qui ont été dans mon cas quand j’habitais Yaoundé et que je pensais que la vie ne m’apporterait rien de bon. L’espoir fait vivre ! »

Coupe du Cameroun: la finale annoncée pour le 30 octobre

L’annonce a été faite par le ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt. Cette date devra être validée par le cabinet civil de la présidence de la République

La finale de l’édition 2016 de la Coupe du Cameroun de football aura lieu le 30 octobre prochain au stade Omnisports de Yaoundé, a annoncé les médias camerounais.

L’information a été donnée par le ministre camerounais des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Selon le ministre, cette finale servira de cérémonie d’inauguration du stade Omnisports de Yaoundé, dont les travaux de réfection sont presque finis. Une cérémonie qui sera présidée par le chef de l’Etat, Paul Biya.

Cette date avancée par le ministre devra être confirmée par le cabinet civil de la présidence de la République qui gère le calendrier du chef de l’Etat.

Pour l’instant on ne connait pas encore les équipes finalistes puisque la compétition est encore à l’étape des demi-finales. Coton Sport de Garaoua, Bamboutos de Mbouda, International Sporting de Douala et Apejes de Mfou tenteront de décrocher les deux places disponibles pour cette finale.

Le stade Omnisports a été retenu pour abriter les matchs de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football féminin que le Cameroun organise du 19 novembre au 03 décembre prochain.

Ledit stade servira de cadre pour la cérémonie officielle et le match d’ouverture du tournoi qui opposera le Cameroun à l’Egypte le 19 novembre prochain.


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Can 2016: la chasse aux vieux taxis ouverte à Yaoundé

En cours, l’opération du ministère des Transports vise à assainir les taxis en mauvais état afin d’offrir un confort minimum aux usagers

L’opération qui s’étend aux motos taxis va démarrer par la région du Centre. Cette mesure gouvernementale prendra effet plus de deux mois après le communiqué du délégué général des transports pour le Centre. Dans celui-ci, Joseph Meyoua Me Mah avait indiqué le 17 juillet 2016 comme date butoir de conformation des taxis.

Autre intervention dans le même sillage, celle du président national du syndicat national des employés du secteur des transports terrestres Jean Collins Defosokeng qui était l’invité du journal de midi de la Crtv le mardi 20 septembre dernier. Pour le syndicaliste, le ministère des Transports a un rôle important à jouer dans ce processus de rénovation: « Nous ne sommes pas aussi accompagnés par le ministère des Transports qui devrait normalement descendre sur le terrain contrôler ces véhicules et se demander comment ces véhicules vieux ont-ils fait pour obtenir des visites techniques », a-t-il regretté.

Cette réforme escomptée concerne l’état de carrosserie et de propreté des véhicules, la numérotation des taxis et l’uniformisation des couleurs mais encore la tenue vestimentaire des automobilistes. Aucune place à la fantaisie. Ces changements participent de l’amélioration des services offerts aux nombreuses délégations étrangères attendues au Cameroun à la faveur de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin du 19 novembre au 30 décembre 2016.

Des taxis à la poste centrale de Yaoundé, la capitale camerounaise.
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Yaoundé: un capitaine des armées meurt suite à un écroulement de dalle

Roger Njapa et ses deux enfants étaient en pleine man uvre de maçonnerie lorsque la dalle qui devait porter leur château-d’eau s’est effondrée sur eux dans la matinée du 24 septembre 2016 à Nkoabang

Samedi, 24 septembre 2016. Un samedi noir au quartier Ova’angoul, dans la périphérie de la cité capitale Yaoundé au Cameroun. Pour la famille Njapa, c’est un jour réservé aux bricoles et travaux ménagers. Le capitaine Roger Njapa, accompagné de sa fille de 11 ans, Moupi Maëva et son garçon de 16 ans, Loïc, enlevait les planches de la dalle, l’une après l’autre. Le malheur vient de la 4e planche. Plus résistante que les autres, elle a cédé avec toute la dalle, s’affaissant ainsi sur Roger et son fils qui se trouvaient juste en dessous.

Alertés, les populations et le corps national des sapeurs-pompiers sont venus au secours des deux victimes engloutis dans perles décombres d’où ils seront extirpés plus tard. Le capitaine s’en sort avec une fracture au niveau du front provoquant une hémorragie interne. Il en succombe quelques minutes après. Son fils Loïc a une jambe et un pied cassés et de multiples fractures. Il est actuellement en soins intensifs dans un hôpital de la place.

Le capitaine Roger Njapa, qui devait porter le grade de Commandant en janvier 2016, était en service au Centre national d’instruction des sapeurs-pompiers de Yaoundé. Il laisse une veuve inconsolable et plusieurs enfants.


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Cameroun: un trafiquant de bouteilles de gaz arreté

Le concerné est gardé à vue au commissariat du 20e arrondissement de Yaoundé. Il a été arreté mercredi alors qu’il réduisait du gaz dans des bouteilles pour pouvoir renflouer son stock de gaz SCTM

Fidèle Fonkou, un distributeur de bouteilles de gaz domestique installé au quatier Ekounou a été arreté mercredi, 21 septembre 2016, par les éléments du commissariat du 20e arrondissement. Son interpellation s’est faite aux environs de 4h du matin alors qu’il était occupé à diviser le contenu de certaines bonbonnes de gaz pour produire un plus grand stock de bouteilles SCTM qu’il destinait à la commercialisation.

L’information est relayée par la presse publique édition du jeudi, 22 septembre 2016.

Dans son conteneur au lieu-dit Sous-manguier, où Fidèle Fonkou se livrait habituellement à ses activités de siphonnage, les éléments de la gendarmerie ont également saisi un compresseur, un groupe électrogène et d’autres matériels utilisés pour la tâche et 78 bouteilles de gaz de 12,5 kg.

Le sous-préfet de Yaoundé IV, Martin Locko Motassi, a invité les populations à acheter du gaz dans des points de distribution reconnus ainsi qu’à dénoncer toute sorte d’irrégularités aux forces de l’ordre.

Photo d’illustration
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Insécurité: trois malfrats neutralisés à Yaoundé

Spécialisés dans le vol à bord d’un taxi, ils ont été interpellés par des éléments de la police judiciaire sous la conduite du commissaire de police principal Baba Nguida Amadou

Trois malfrats viennent d’être interpellés par des éléments de la police judiciaire à Yaoundé sous la conduite du commissaire de police principal Baba Nguida Amadou. Ce dernier explique que le mode opératoire des présumés malfrats était précis : le vol à bord d’un taxi.

Entre 20h du soir et 06h du matin, les trois présumés bandits opéraient à bord d’un véhicule de marque Toyota Corolla trois fois par semaine. A l’aide des poignards, ils détournaient l’itinéraire de leurs victimes, qui étaient pour la plupart des femmes. Ensuite, ils éteignaient le plafonnier du véhicule, se dirigeaient vers un coin sombre et dépouillaient leur victime (tous les objets de valeur : sac à main, téléphones portable, argent, etc.) avant de l’abandonner sur place.

Dans leur course, les trois supposés malfrats ont été stoppés par une plainte déposée par une de leurs victimes le 03 août dernier. Au cours de l’enquête, un suspect a été identifié par des policiers au quartier Essos à Yaoundé, la capitale camerounaise.

C’est alors qu’une chasse à l’homme va s’ouvrir et aboutir à l’arrestation d’un certain André Jules Tsala, repris de justice. Lors de son exploitation, ce dernier finit par avouer qu’il est le chef de gang et dénonce ses deux complices. La bande va aussitôt être placée en garde à vue, en attendant d’être présentée au procureur de la République dans les prochains jours.

Constitué il y’a environ un an, ce gang faisait en moyenne quinze victimes par sortie. Les éléments de la police précisent qu’au moins une trentaine de plaintes avec le même mode opératoire ont été enregistrées dans la seule ville de Yaoundé.


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L’AUF et la fondation Orange pour la création du premier FabLab au Cameroun

Le projet, lieu de fabrication ouvert à tous, a été retenu dans le cadre d’un programme international d’éducation numérique soutenu par la Fondation Orange: « FabLabs Solidaires International »

Le projet Ongola FabLab présenté conjointement par l’AUF et la Fondation Orange Cameroun, a été retenu dans le cadre d’un programme international d’éducation numérique soutenu par la Fondation Orange : « FabLabs Solidaires International ». Le FabLab sera ouvert dans les locaux du campus numérique francophone de l’AUF à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Un FabLab est un lieu de fabrication ouvert à tous. Il donne accès aux machines à commande numérique mais également aux outils et techniques d’atelier classique. Il permet de partager les connaissances, de former par la pratique et le pair à pair.

Le projet Ongola Fablab accompagnera les jeunes camerounais défavorisés dans leurs projets professionnels. En travaillant en partenariat avec des associations d’encadrement de jeunes défavorisés, dont notamment l’ONG Asseja (Association Enfants, Jeunes et Avenir), les jeunes bénéficieront de formations dans des domaines variés comme l’artisanat, la menuiserie, l’électronique ou encore l’informatique, et d’autres techniques ou savoir-faire plus spécifiques comme par exemple, la fabrication de savon.

Le but final du projet est de permettre aux jeunes d’intégrer les pratiques numériques à leurs projets de vie et d’accroître leur employabilité, en développant leur créativité et leurs compétences.

Ongola FabLab sera logé au Campus numérique francophone de l’AUF à Yaoundé. La signature de l’accord de partenariat entre l’AUF et la Fondation Orange est prévue en octobre 2016. Le FabLab sera inauguré en février 2017.


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Jean C. Defosokeng: « 40% des véhicules sont en bon état à Yaoundé »

Le président national du syndicat national des employés du secteur des transports terrestres l’a déclaré à la télévision publique camerounaise (Crtv) mardi, 20 septembre 2016

Le président national du syndicat national des employés du secteur des transports terrestres, Jean Collins Defosokeng, était l’invité au journal de midi à la télévision publique camerounaise (Crtv), mardi 20 septembre 2016.

Crtv : Que pensez-vous de cette initiative de la Communauté urbaine de Douala (de nouveaux taxis en circulation, Ndlr)?
Jean Collins Defosokeng : Je crois que tout ce qui va dans le sens du service public adéquat est bien ; sauf que je découvre cette initiative autant que vous sur votre téléviseur. Nous accueillons tout ce qui pourra permettre qu’il y ait un transport décent au Cameroun pendant la Coupe d’Afrique des Nations. Pour le moment, nous regardons cela étant heureux de voir les taxis propres. Seulement, il me semble que dans tous les pays, les couleurs de taxi sont uniformes et quand je jette un regard, tout se passe comme si nous avions plusieurs couleurs au Cameroun et déjà ça pose un problème. Il n y a pas eu une concertation véritable entre les principaux acteurs que nous sommes, la communauté urbaine de Yaoundé et même le ministère des Transports. C’est pratiquement la communauté urbaine, qui surement de manière individuelle s’est alliée à un partenaire lambda pour mettre sur pied une telle initiative.

Nous sommes à moins de deux semaines du deadline imposé par le ministère des Transports, on ne voit pas encore des changements dans les rues de la capitale (Yaoundé, Ndlr). Que se passe-t-il ?
Nous sommes déjà en train de remplir notre cahier de charge parce qu’il y a quatre mois, l’ex délégué de transport pour le Centre, nous avait demandé de rénover nos véhicules pour qu’on ait pratiquement un décor urbain agréable. Et nous avons déjà commencé. Si vous regardez bien à Yaoundé, il est possible de voir de beaux taxis. Cependant, on a dit au ministère que nous ne pourrions avoir de beaux taxis que lorsque nous serions accompagnés par des centres de visite technique. Ces véhicules brinquebalants qui circulent encore sont ceux qui ont obtenus des documents de manière frauduleuse. Si les visites techniques jouaient leur partition à terme, on aurait des véhicules bons état. A l’heure où je vous parle, à Yaoundé 40% des véhicules sont en bon état.

Par ailleurs, nous ne sommes pas aussi accompagnés par le ministère des Transports qui devrait normalement descendre sur le terrain contrôler ces véhicules et se demander comment ces véhicules vieux ont-ils fait pour obtenir des visites techniques. S’ils le font, je sors d’une réunion avec madame le délégué des Transports pour le centre. Nous avons conclu que d’ici la fin de la semaine, il y’aura une équipe qui sera déployée sur le terrain pour amener nos camarades à se conformer et vous verrez que 90% qui se conformeront avant la fin de ce mois.

Vous êtes syndicaliste, alors est-ce que cette mesure pose un problème à certains propriétaires de taxi ?
Oui c’est vrai ! Vous savez qu’à chaque fois qu’on demande à un citoyen de créer une poche supplémentaire de dépenses, c’est toujours quelque chose dont on n’est pas prêt à exécuter à l’immédiat. Seulement, nous avons pris le temps de conscientiser, de sensibiliser nos camarades et de leur faire savoir que c’est l’image du Cameroun que nous devons défendre lors de cette Can. Aussi, si nous essayons d’avoir les véhicules propres forcément, les officiels et touristes qui arrivent vont emprunter nos taxis. Ainsi on compensera les dépenses qu’on a eu à faire. Les camarades ont été réceptifs, c’est pour ça qu’ils sont à pied d’ uvre pour être à jour.

Je rappelle que les réfections concernent entre autre la carrosserie, la peinture, la propreté à l’intérieur du véhicule. Qu’est-ce que ça coute concrètement ces travaux de réfection ?
Lorsqu’on parle d tôlerie, de peinture et de tapisserie, les trois peuvent pratiquement couter 200 à 250 000 F cfa. En termes de rénovation de véhicules, ces derniers n’ont pas le même niveau de vétusté. Il y en a qui sont plus vieux que les autres, dans ce cas, la rénovation peut aller à 300 000 F cfa par contre, pour un véhicule en bon état, les travaux peuvent vous revenir à 150 000 F cfa.

Est-ce qu’il fallait vraiment attendre les instructions du ministère des Transports pour le faire ? Cela ne devrait-il pas aller de soi ?
Quand on a eu un véhicule en bon état neuf, il a pratiquement un an au Cameroun pour être déprécié. Vous voyez l’état de nos routes. Nous effectuons le transport de ramassage. Ce qui détruit le véhicule. Les taxis qui effectuent le ramassage marquent un arrêt à tout moment, forcément vous abimez et endommagez la voiture en permanence. Chaque année, on a les camarades qui vont en tapisserie et en tôlerie.
Maintenant, c’est un évènement ponctuel, c’est un évènement qu’il faut encadrer pendant un temps bien précis donc c’est pour ça que nous sommes partis pour aller ensemble pour que lors de la Can que tous les taxis du Cameroun soient en norme.

Monsieur Defosokeng, nous avons longuement parlé de la beauté et de l’esthétique, la sécurité est aussi concernée. Aujourd’hui est ce que si l’on vient se plaindre d’un délit commis par un taximan, vous serez capable de l’identifier ?
Oui, c’est possible. Seulement, nous avons posé le problème au gouvernement que tous les taximen du pays devraient être identifiés. On devrait avoir un fichier département des taxis de manière à ce qu’à partir du badge du taxi, son identification puisse être possible. Ce fichier devait mettre hors d’état de nuire les taximen délinquants. C’est-à-dire que si vous avez par exemple fait la prison pour des motifs détestables, vous ne pourrez plus être taximan grâce ainsi aux informations recueillies en collaboration avec le Ministère de la Justice.

Malheureusement ça fait sept ans que nous avons fait cette proposition jusqu’à présent ce n’est pas encore implémenté. Vous voyez donc que nous avons bien de propositions que nous soumettons. Nous dévons être accompagnés du Ministère des Transports parce que je suis sure que si celui-ci décrète que d’ici la fin du mois que tous les taxis soient identifiés et identifiables, ils le feront. Il faut simplement que ce ministère joue son rôle, celui d’amener ces taximen à se conformer à la réglementation.


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Karaté: les vainqueurs de la Coupe du Cameroun sont connus

Oshiro chez les dames et FAP chez les messieurs ont dominé la compétition dont les finales par équipe se sont disputées le week-end dernier à Yaoundé

Les finales par équipes de l’édition 2016 de la Coupe du Cameroun de karaté ont été remportées par les clubs Oshiro (dames) et FAP (messieurs). Samedi 17 septembre 2016 à Yaoundé, les deux clubs ont été les plus forts respectivement au kata et en kumité. Les deux clubs vainqueurs ont donc célébré les trophées engendrés en attendant, les championnats nationaux individuels qui auront lieu le 1er octobre 2016 dans la ville de N’Gaoundéré, région de l’Adamaoua.

Lors de cette compétition, les athlètes chercheront à s’illustrer question de mieux préparer le championnat d’Afrique que le Cameroun organisera en 2017. Ce championnat d’Afrique devrait regrouper environ 80 combattants venus de plusieurs pays africains.

Il faut noter que l’organisation du championnat d’Afrique 2017 avait été attribuée au Cameroun par l’Union des fédérations d’Afrique de karaté (UFAK) au détriment du Gabon, de l’Afrique du sud, de la Namibie et du Rwanda.

« Le Cameroun a une expérience dans l’organisation des grands évènements. C’est une terre qui a engendré beaucoup de champions. Il y a une dynamique qui suit l’évolution du karaté. L’organisation des championnats de 2017 était importante pour le pays dans la perspective de glaner des étoiles pour être admis parmi les pays qui vont représenter le continent aux J.O », déclare à Cameroon-tribune, Yacine Arab, membre du bureau exécutif de l’UFAK pour expliquer le choix du Cameroun.

Pour la Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires, dirigée par maître Emmanuel Wakam, il est question de mettre les bouchés double pour mieux organiser cet événement continental.

(Photo archive).
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Coupe du Cameroun de volley-ball: INJS et Bafia remportent les trophées

Les deux clubs se sont imposés lors des finales dames et messieurs disputées samedi, 17 septembre 2016, dans l’enceinte du gymnase de l’Ecole des travaux publics de Yaoundé

L’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) et Bafia Evolution Volley-ball ont décroché les trophées de la Coupe du Cameroun de volleyball respectivement en dames et messieurs.

Lors des finales disputées le samedi 17 septembre 2016 au gymnase de l’Ecole des travaux publics de Yaoundé, les deux clubs ont pris le meilleur sur leurs adversaires respectifs du jour : Bafia EV et FAP.

Dans la finale messieurs, Bafia Evolution a dû cravacher dure pour s’imposer devant l’équipe des Forces armées police (FAP). Une victoire qui s’est obtenue après une partie disputée en cinq sets (25-18, 23-25,25-19,19-25,10-15).

Bien avant cette finale messieurs, l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) avait déjà fait le boulot chez les dames en dominat Bafia EVB au bout du suspens. Après avoir résisté, Bafia EVB a fini par céder au cinquième set. Le rencontre s’est achevée sur le score de 3 sets à 2 (28-30, 22-25, 25-10, 26-24, 16-14).

Malheureuse finaliste en équipe, Monica Oum (Bafia VB) peut se consoler avec le titre de meilleure joueuse de la finale. Cette récompense individuelle est revenue à Yves Amang (Bafia VB) chez les messieurs.

Pour le reste, Douala vétéran VB a battu SCLVV en trois sets (25-15, 15-25, 15-08) chez les vétérans.


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