Les trois plans de l’animateur camerounais Yves de Mbella

Producteur radio-télé et présentateur de spectacles, il est aussi un homme d’affaires dans le showbiz

Né le 3 Janvier, Yves est l’aîné d’une famille de trois enfants désormais (deux garçons, une fille) après le décès du benjamin de cette famille. Ses parents ont été rappelés par la divine volonté (Dieu) après leur avoir offert une enfance pas trop misérable. Plusieurs le taxe de « pigeon voyageur » parce qu’il est le père de cinq enfants de mères différentes mais, il s’en sort plutôt bien. Trophées des périodes insouciantes de notre vie et volontés échouées de bâtir une relation durable avec certaines. Le seul problème, ce sont les vacances. Il faut envoyer chaque enfant chez sa mère pour ne pas que les unes et les autres disent ceci ou cela. Mais à part cela, ça va], se défend t-il. Le capricorne comme il aime bien se faire appeler car c’est son signe astrologique et c’était aussi un nom d’emprunt pour éviter de décliner son identité à ses débuts en Côte d’Ivoire, est né au Cameroun où il a eu un parcours scolaire brillant à l’exception de la classe de seconde. i J’ai repris suite à de mauvaises fréquentations et une crise d’adolescence déclare Yves. Titulaire d’un Baccalauréat A4 avec mention assez-bien, il a ensuite eu un Deug (Diplôme d’Etudes Universitaires Générales) en droit. Il ne s’est pas arrêté là car son amour pour les langues l’a poussé à faire une année de langue en Italie. Il a aussi obtenu un BTS (Brevet de Technicien Supérieur) en communication et action publicitaire à Abidjan.

Pour ses débuts, Yves de Mbella officie à la FM 94. Après des soucis à la CRTV, il choisit de s’installer en Côte d’Ivoire où il est Présentateur du loto et désigné présentateur du millionnaire après un casting des meilleurs présentateurs camerounais de l’époque. Je n’ai jamais pu tenir ce dernier rôle car des «bouches obscures» sont passées par là. Suite à une suspension injustifiée des antennes de télé et de radio (Crtv) pour soi-disant blasphème. Ce qui me donne l’occasion de confirmer l’adage qui dit qu’«à quelque chose, malheur est bon». Je remercie encore aujourd’hui ceux qui ont suscité cette sanction, affirme le capricorne. Yves de Mbella est un camerounais bientôt quarantenaire qui a cru en son étoile et cela malgré le refus de ses parents. Pour lui, le Cameroun a toujours été le souvenir d’un pays où il faut se battre pour réussir et s’imposer facilement ailleurs. Mais aussi un pays de jalousie, de méchanceté de la part de certaines personnes. Ses loisirs sont tout simplement la lecture des magazines, la télé et la radio. Selon lui si un jeune doit réussir, il lui faut ces trois plans: Ambition, travail et talent. Il est quelqu’un qui rigole mais sérieux, très honnête. Il adore les choses qui sortent des normes surtout avec les femmes. A la question «à quand la date de votre mariage?» Il rétorque en souriant: J’attends moi-même la réponse de Dieu à cette question pourtant ce n’est pas la volonté qui fait défaut. J’avoue toutefois qu’étant fils de parents divorcés dans la douleur, la haine et devant le taux élevé de divorces, je me pose la question d’un engagement. En plus on a jamais remboursé à qui que ce soit l’argent investit dans un mariage après le divorce.

Yves de Mbella devant sa console
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