Les Tchadiens iront aux urnes le 24 Avril prochain
«Nous pouvons déjà dormir sans trop d’inquiétude. La présidentielle est source de plusieurs conflits dans beaucoup de pays africains. Si la Ceni et les candidats ont trouvé un terrain d’attente cela est un acte à encourager», a lancé un fonctionnaire des Travaux publics dans une alimentation dès l’annonce de cette date de la nouvelle présidentielle par le président de la Ceni, Yaya Mahamat Liguita. Un point de vue soutenu et partagé par de nombreux N’Djaménois qui estiment qu’il faut éviter le conflit et aller à cette élection dans l’attente et la paix. «Le Tchad a consacré une grande partie des années à faire la guerre. Le moment est venu de se tourner vers la construction du pays et les acteurs politiques doivent s’entendre pour éviter un autre conflit», a confié l’un des candidats à la présidentielle. Alors que les c urs battent déjà parce qu’ils attendent la proclamation par le Conseil Constitutionnel des résultats des législatives, le report de cette élection avait coupé le sommeil à nombre de Tchadiens qui sont restés complètement dans l’angoisse. Ainsi, la publication de ce nouveau chronogramme pour la présidentielle du 24 Avril vient situer la population et permettra à chacun de se préparer pour attendre cette date.
Saleh Kebzabo se prononce
Le retard dans la publication du nouveau chronogramme a obligé l’un des candidats à cette course pour la présidentielle, Saleh Kebzabo à se prononcer quelques heures avant l’annonce du président de la Ceni. «Nous avons rencontré deux fois le chef de l’Etat et deux fois la Ceni. Avec la Ceni, il se pose un problème, elle évoque la question du vide juridique et ne veut pas prendre en compte nos revendications. Nous disons que la Ceni n’a pas compétence d’évoquer cette question de vide juridique», a déploré le candidat Kebzabo. Pour lui, seule la nouvelle carte sécurisée permettra d’aller à une élection moins contestée et acceptée de tout le monde. «La Ceni peut faire recours à plusieurs imprimeries sur place pour concevoir des nouvelles cartes sécurisées afin d’éviter de contestations. Quelque soit la durée que cela prendra, il nous faut ces cartes», a souligné le leader de l’UNDR.