Un séminaire y relatif, ouvert lundi par le Conseil national de la communication à l’intention des hommes de médias, se tient à Yaoundé
Le Conseil national de la communication (CNC) veut mettre un terme à la diffusion d’images choquantes par les médias à «longueur de journée, sans tenir compte des enfants». L’instance a exprimé ce souhait à l’ouverture, lundi 31 août 2015 à Yaoundé, d’un séminaire national sur la protection de l’enfance dans les médias, organisé à l’intention des acteurs du secteur de la communication.
Vidéogrammes obscènes, images choquantes, sont autant de clichés auxquels sont exposés les enfants dans la diffusion des programmes d’information et de divertissement sur les chaînes de télévision camerounaises, déplore le CNC.
A cette cérémonie placée sous le patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, représenté par le ministre de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, il s’est agi d’interpeller les professionnels des médias sur le choix de ce qui doit être diffusé à l’endroit des enfants.
Selon le vice- président du Conseil national de la communication, Peter Essoka, «si rien n’est fait aujourd’hui, demain il sera trop tard. Protégeons nos enfants», a-t-il exhorté. De fait, le Mincom a invité les médias à plus de sensibilisation et d’information du public sur la protection des enfants. «Avec l’avènement de la Télévision numérique terrestre (TNT), il devient plus qu’important, voire impératif pour les producteurs de prendre en compte les valeurs sociétales afin d’éviter les effets pervers de la mondialisation, l’aliénation culturelle et les déviances morales», a-t-il souligné.
Pour mieux outiller les participants, un bref aperçu des images diffusées dans les différentes chaînes au cours des journaux télévisés, documentaires, séries ont été projetées afin d’éveiller leur conscience. Pendant deux jours, les participants venus des dix régions vont examiner et analyser les éléments qui leur permettront d’élaborer un guide stratégique des médias en vue de la protection des enfants au Cameroun.