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Torture, violences faites aux femmes… ces maux dont le Cameroun ne parvient pas à se débarrasser

Le Cameroun a été exhorté le 16 mai par les Nations unies à mettre fin aux pratiques de torture, de…

Le Cameroun a été exhorté le 16 mai par les Nations unies à mettre fin aux pratiques de torture, de détention abusive, de la traite d’humains, entre autres.

Les efforts du Cameroun pour garantir les droits de l’Homme ont été salués le 16 mai dernier au Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies. Toutefois, des mesures fortes restent à entreprendre dans certains domaines tels que l’éradication des actes de torture dans les prisons, les détentions arbitraires, la défense des droits des femmes et des enfants, entre autres.

La Nouvelle Zélande, l’Espagne, l’Allemagne et les Etats-Unis appellent le Cameroun à lever les restrictions sur les services mobiles et Internet ; à adopter des mesures pour garantir la liberté de la presse en permettant un libre accès à l’information. S’agissant des droits des femmes, Djibouti exhorte le gouvernement à prendre des mesures concrètes contre les violences faites aux femmes, tandis que l’Islande et l’Argentine invitent l’Etat à adopter des mesures juridiques visant à punir les auteurs des actes de mutilation génitales, de repassage des seins, de rites « discriminatoires » de veuvage ou de mariages forcés. « Interdire toutes les formes de violence domestique à l’égard des femmes, en particulier le viol conjugal, car le nouveau Code pénal ne couvre pas toutes les formes de violence à l’égard des femmes et abroger les dispositions légales qui éliminent le crime de viol si l’auteur épouse la victime », renchérissent l’Allemagne et l’Espagne.

Deux autres points sur lesquels le Cameroun est invité à redoubler d’effort concernent les conditions de détention carcérale et la lutte contre la traite humaine. Il est principalement question pour le pays d’abolir la peine de mort, de mettre un terme aux pratiques de torture et de détention arbitraire, d’exploitation des femmes et des enfants pour des fins sexuelles ainsi que le mariage forcé.

L’ensemble des 197 recommandations faites au Cameroun ont été adoptées le 18 mai par le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu. Il ne reste qu’à l’Etat du Cameroun d’indiquer sa position sur lesdites recommandations.

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