D’autres compatriotes abandonnés à eux-mêmes toujours en attente d’être rapatriés
L’information est donnée par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune dans sa parution de ce lundi, 14 mars 2011, 22 ressortissants camerounais ont été rapatriés vendredi dernier de la Libye. A l’aéroport international de Douala, ils ont été accueillis par le conseiller aux affaires économiques, Joseph Elongo qui représentait le gouverneur de la région du littoral, Faï Yengo Francis. Ces compatriotes apprend-t-on également dans les colonnes du journal, ont pu rejoindre le bercail grâce au concours de l’ambassade du Cameroun en Egypte, dont un collaborateur les attendait au niveau de la frontière de la Libye avec l’Egypte, afin de faciliter leur entrée sur le sol égyptien. Les compatriotes munis alors d’un laisser-passer attribué par l’ambassadeur Mohamadou Labaran, ont dû tout de même passé dix jours en Egypte dans l’attente du règlement des formalités administratives liées notamment au rapatriement vers leur pays natal. Une fois au bercail, ceux-ci qui ne cachent pas leur soulagement, affirment avoir été dépossédés de tous leurs biens matériels et papiers importants au cours des violences qui secouent actuellement la Libye.
Des compatriotes abandonnés en Libye
De même, ils disent craindre le pire pour les autres camerounais abandonnés à leur triste sort au pays du colonel Mohammar Khadafi, et appellent les autorités gouvernementales à prendre des mesures pour leur retour au bercail. Toujours d’après le journal, des sportifs en occurrence des volleyeurs évoluant au sein du championnat libyen de première division, ont pu regagner le sol camerounais. Il s’agit de Valéry Tatsi, Sege Ag, Georges Kari, Jean Pierre Ndongo et Adege. Le championnat a été interrompu en raison des tensions actuelles en Libye. Dans l’espoir de voir leurs coéquipiers revenir au pays également, ils n’écartent pas la possibilité de rejoindre les équipes locales pour poursuivre leur carrière, certains ayant déjà écarté toute possibilité de retour en Libye, même si la situation venait à se calmer.
