Politique




Tuerie de Ngarbuh : Maurice Kamto questionne les résultats de l’enquête

Pas satisfait des conclusions de l’enquête du chef de l’Etat sur le massacre de Ngarbuh, village de la région du…

Pas satisfait des conclusions de l’enquête du chef de l’Etat sur le massacre de Ngarbuh, village de la région du Nord-Ouest, le président du MRC relève ce qui lui parait être des zones d’ombre à éclaircir.

Maurice Kamto rame à contre-courant du satisfecit quasi-général qui se dégage de la publication des résultats de l’enquête du massacre de Ngarbuh. Pour le Prof, le rapport d’enquête ne rend pas compte sur tout ce qui s’est passé dans la nuit du 14 février à Ngarbuh. Dans un communiqué signé le  22 avril dernier, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun pose quelques questions qui d’après lui auraient rendu l’enquête exhaustive.

Maurice Kamto demande :

  • Combien de personnes au total ont-elles été massacrées le 14 février 2020 ?
  • Combien de maisons ont-elles été brûlées ?
  • Qui sont ceux, dans l’armée, au sein des institutions de l’Etat, dans l’administration, au sein de la société civile, ont ordonné, supervisé, couvert et/ou tenté de manipuler l’opinion nationale et internationale ?
  • Que sont devenues toutes les personnes arrêtées arbitrairement et torturées par les services au motif fallacieux qu’elles auraient collaboré avec les organisations de défense des droits de l’homme ayant dévoilé les crimes et l’implication de l’armée ?
  • Qui finance et entretient les miliciens supplétifs enrôlés par le commando de Ngarbuh?
  •  Qui a instrumentalisé la communauté Fulani et à quelles fins?
  • Qu’en est-il des autres cas de tuerie ou de massacres de civils dans les régions anglophones?

En l’absence des réponses à ces questions,  Maurice Kamto demande toujours  «L’ouverture d’une enquête internationale sur les massacres de Ngarbuh et tous les autres massacres de civils, aussi bien dans le conflit armé en cours dans les régions anglophones que dans la région de l’Extrême-Nord, où l’armée combat la secte extrémiste Boko Haram»