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UMA, la septième université du Cameroun

L'université de Maroua dans la région de l'Extrême Nord a ouvert ses portes en début d'année 2010 C'est avec le…

L’université de Maroua dans la région de l’Extrême Nord a ouvert ses portes en début d’année 2010

C’est avec le fonctionnement de cinq filières sur huit que l’université de Maroua démarre ses activités académiques. Elle parachève ainsi une idée vieille de plusieurs années et complète l’offre de formation en matière d’enseignement supérieur publique au Cameroun. C’est le rêve des populations de la province la plus peuplée du Cameroun qui se réalise ainsi. L’université de Maroua est l’aboutissement d’un parcours de formation qui va du primaire au supérieur.

Pour cette rentrée académique environ 7000 étudiants pré inscrits ont pris d’assaut sept des huit sites qui abritent les locaux de l’université de Maroua. Encore en chantier, les travaux de construction et d’installation se poursuivent pour donner un minimum de confort aux étudiants et aux personnels enseignant et administratif. Néanmoins, les salles de cours du lycée bilingue de Maroua, les amphis du Lycée classique et du centre de formation zootechnique et vétérinaire et de l’Eta-Cra qui ont été rénovés, peuvent accueillir les nouveaux pensionnaires. Les emplois de temps sont également disponibles. Les enseignants ont reçu leur charge de cours et d’autres viendront universités « aînées » en renfort si, cela s’avère nécessaire. Au regard des conditions de logement des étudiants dans cette ville qui commence à changer de visage, tout laisse penser que l’UMA ne sera pas mieux lotie que les six autres institutions universitaires du Cameroun.

Son cahier de charge
Ses missions essentielles recoupent le renforcement des capacités humaines dans les métiers de l’ingénierie et des sciences humaines ainsi que la consultance des institutions et des Etats dans la sous région. Pour cela les domaine de compétence arrêtés dans le programme de formation présente les enseignement suivant : les énergies renouvelables, l’environnement, la lutte contre l’avancée du désert, l’érosion des sols, l’informatique et TIC, le traitement du coton, du cuir et la teinture, les beaux arts, les sciences du patrimoine, la sociologie du développement.

Pour remplir ce vaste programme qui semble combler le déficit de formation observé dans l’enseignement supérieur, l’université compte en son sein une école normale supérieure et le nouvel Institut supérieur du Sahel. Les autres installations de l’avis du recteur le Pr. Ako Edward Oben, les autres filières attendues se mettront en place progressivement et de manière méthodologique.

Ainsi, outre les établissements traditionnels de l’UMA, l’innovation dans l’institution questionne le développement de manière générale et se présente sous la création des facultés de génie culturel, sciences agronomiques et halieutiques et les Ressources environnementales, la faculté des Mines et des Industries pétrolières ; la faculté de l’Ingénierie linguistique et sociale, la faculté des Sciences et Techniques. Elle envisage aussi d’abriter des centres spécialisés tels que le Centre de Gestion des conflits, ou le Gender studies.

A l’université de Ngaoundéré
cameroun-guide.com)/n