Depuis le 17 mai 2014, date de la riposte officielle du Cameroun aux incursions du groupe terroriste, 33 soldats sont tombés sur le front contre un millier de combattants de Boko Haram
L’armée camerounaise a déjà perdu 33 de ses soldats dans la guerre contre Boko Haram et causé la mort d’un millier d’hommes du côté du groupe terroriste nigérian, rapporte la presse publique ce mardi, citant des chiffres communiqués par le chef de la division de la Communication au ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Didier Badjeck. Les mêmes chiffres ont été rapportés par RFI lundi, dans le sillage d’un voyage de presse organisé par le ministère de la Défense dans l’Extrême-Nord.
Ce bilan aurait été enregistré au cours de 18 attaques essuyées par les forces de défense camerounaises déployées sur le front. «Nous n’avons pas de velléités offensives. Nous défendons notre territoire. Chaque fois qu’il y a une incursion, nous traitons l’objectif», relève le lieutenant-colonel Didier Badjeck, cité dans Cameroon tribune de ce 11 novembre.
Le Cameroun a déclaré la guerre au groupe terroriste nigérian Boko-Haram le 17 mai dernier à Paris, au cours d’un sommet sur la sécurité au Nigéria. La déclaration de guerre a été faite par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya, devant ses pairs du Nigéria, du Niger, du Tchad, du Bénin et de la France.

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