La base de données lancée en début de semaine vise à archiver des informations sur les exactions des bandes armées et des forces de sécurité et de défense dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
L’Université de Toronto, au Canada, est à l’initiative de l’ouverture d’une basse de données pour documenter les violences dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Ouverte à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme 2019, ladite base de données vise à favoriser d’éventuelles initiatives en faveur de la paix dans cette partie du pays. Elle a par ailleurs pour objectif d’exposer les exactions commises par les belligérants et de desservir aux chercheurs, journalistes, etc. Elle est créée en prévision à la mise en place éventuelle d’une commission nationale vérité, justice et réconciliation et de plaidoyers.
La base de données sur la crise anglophone est créé alors qu’au Cameroun, la crise anglophone bat son plein depuis trois ans. Elle a déjà fait près de deux mille morts et forcé plus de 500 000 personnes à fuir leurs foyers.