Le journaliste camerounais à travers ce roman de société raconte l’Afrique de l’intérieur
Un jeune homme disparu pendant la chute du régime qu’il défend laisse derrière lui un journal décrivant les pratiques à la fois cocasses et pernicieuses érigées en méthodes de fonctionnement par les élites et le gouvernement de son pays.
Entre libertinages sexuels, pratiques ésotériques, corruptions excessives, crimes en tous genres, La République du sissongho étale sans pudeur, dans une langue éclatante et une écriture décomplexée, la vie d’une Afrique en proie à de nombreuses mutations.
Un récit drôle et pourtant grave, qui colle à l’actualité politique bouleversante de plusieurs pays africains
Dans un style typique fait de cette écriture ciselée, une langue soutenue et libre à la fois, Venant Mboua Bassop raconte l’Afrique de l’intérieur, celle des dirigeants corrompus, des perversions sexuelles, des coutumes ancestrales viciées, mais également celle de cet extraordinaire esprit libertaire, de cette folle propension à l’humour, celle des filles toutes en rondeurs et des fêtes bien arrosées. Un livre d’une rare authenticité, drôle et provocateur, qui en apprend sans en dire trop, et que l’on adopte avec joie pour ne plus le lâcher.
Venant Mboua Bassop est camerounais. Sa longue expérience au sein des organismes de défense des droits de l’homme et sa double casquette de comédien et journaliste ayant pratiqué pendant près de deux décennies dans plusieurs pays en font un fin connaisseur des m urs sociopolitiques sur le continent africain.