C’est la phase qu’a atteinte le groupe Victoria Oil and Gas, à travers sa filiale Rodeo Development Limited basée à Douala la capitale économique
L’entreprise britannique Victoria Oil and Gas (VOG), a fait savoir qu’elle avait débuté la phase de production continue de son exploitation de gaz dans la localité de Logbaba, située à Douala, la capitale économique camerounaise. La pose des pipelines de distribution s’est achevée le mois de juin dernier, permettant l’accès à un marché aujourd’hui constitué de plus de 20 gros consommateurs d’énergie. Les responsables de VOG ont fait savoir à leurs investisseurs, que les trois plus gros clients consomment aujourd’hui une quantité de gaz qui permet de justifier le démarrage d’une production de 24 heures sur 24, avec une consommation globale de 700 mètres cubes de gaz par jour. A travers sa filiale Rodeo Development Limited basée à Douala, l’entreprise VOG envisage aujourd’hui d’assister ses autres clients dans l’adaptation de leurs infrastructures à la consommation de l’énergie produite à partir du gaz. Elle espère ainsi parvenir à la livraison par jour, de 8 millions de mètres cubes de gaz d’ici la fin de l’année. Une performance que l’entreprise croit pouvoir réaliser grâce à la fourniture des unités de transformation de gaz en électricité sur le site de ses entreprises clients. Les premières unités de ce type sont attendues vers le milieu du quatrième trimestre.
La localité de Logbaba devient progressivement un quartier gazier dans la ville de Douala, avec des retombées importantes pour la mairie de Douala 3ème. Les réserves mises en évidences font état de près de 212 milliards de mètres cubes de gaz en volume et près de 4,2 millions de barils de condensat. L’entreprise annonce que deux puits sont déjà productifs et que d’autres sont en cours de mise en service. Les réserves annoncées et non encore atteintes seraient beaucoup plus importantes. Les responsables de VOG sont confiants sur la croissance en termes de production et de fourniture de gaz. Ces bonnes nouvelles sont données alors que, sur le terrain, la localité tarde encore à prendre le visage d’une localité gazière. La route qui mène vers la zone d’exploitation reste désespérément non-bitumée et pour les populations environnantes, rien ne semble avoir changé. De part et d’autre, on affirme que tous les droits des riverains ont été réglés. Les populations elles ne sont pas de cet avis. D’un autre côté, la mairie de la localité n’a pas fait des révélations sur les retombées financières de cette opportunité. Mais elle devrait recevoir des redevances intéressantes. L’exploitation gazière de la localité de Logbaba est la première qui profite entièrement au marché camerounais. L’Etat détient 5% des actions dans le projet et le partenaire 95%.

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