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Violences en RCA: un deuxième jour de vote pour les électeurs touchés

Une prolongation exceptionnelle, a dit un responsable au sein de l’agence nationale des élections, qui a décidé de rallonger d’une journée les opérations de vote pour le référendum

A Bangui, après les violences de dimanche l’agence nationale des élections a prolongé le vote référendaire. Dans certains quartiers, mais aussi dans certaines autres provinces du pays, les Centrafricains ont eu un deuxième jour pour voter.

« Une prolongation exceptionnelle », ce sont les mots d’un responsable au sein de l’agence nationale des élections, qui a décidé de prolonger d’une journée les opérations de vote pour le référendum. Dans quatre quartiers de Bangui touchés par les violences de dimanche 13 décembre, les urnes sont donc restées en place et les électeurs ont pu cette fois-ci voter sans incident.

Le général Bala Keita, commandant des casques bleus en Centrafrique, a supervisé l’ouverture des bureaux dans l’école Gbaya Dombia, dans le quartier du PK5, violemment attaqué dimanche par une poignée d’extrémistes opposés au scrutin. Il s’est ensuite envolé direction Kaga Bandoro, le fief de Nourredine Adam, le leader des FPRC (Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique), dont les partisans ont perturbé le scrutin à Bangui, mais aussi en province à Bria, Ndélé et Kaga Bandoro notamment.

Le but de ce déplacement, c’est d’assoir la légitimité de la Minusca – la mission de maintien de la paix en RCA – qui est bien décidée à ne pas céder un pouce de terrain face « aux saboteurs ». C’est comme ça que Parfait Onanga, le chef de la Minusca, appelle désormais les hommes qui s’opposent au processus électoral. Au total, le vote a donc été prolongé dans six villes de province et dans la capitale. Les résultats, eux, ne devraient pas être publiés avant la fin de la semaine prochaine « dans le meilleur des cas », glisse-t-on du côté de l’agence nationale des élections.

De nombreux électeurs centrafricains se sont rendus aux urnes le 14 décembre 2015, au lendemain de violents affrontements qui ont émaillé le référendum sur la Constitution. Ici, dans un bureau de vote dans l’école de Koudoukou, quartier du PK5.
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