Réunis depuis lundi dans la capitale camerounaise, ils réfléchissent sur les moyens d’organiser une nouvelle stratégie de protection des biens et personnes, face aux catastrophes naturelles
La double cérémonie officielle, du lancement des activités du Comité d’élaboration de la Stratégie de mise en place de la composante nationale du système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM) et l’installation du comité ad hoc chargé de la mise en place de ce dispositif, s’est tenue mardi, 22 septembre 2015.
En présidant la rencontre de Yaoundé, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Jean-Pierre Biyiti bi Essam, a indiqué qu’il s’agissait de s’engager dans un vaste chantier de modernisation, de développement des infrastructures portuaires et de sécurisation du secteur maritime. Pour le Minpostel, le Cameroun a plus que besoin de ses installations nationales, afin que ses ports soient plus compétitifs.
Le Minpostel explique que le secours à apporter à un navire ayant à bord des passagers ne saurait être le même qu’à un bateau transportant du pétrole ou à une embarcation transportant du poisson.
Durant trois jours, il est donc question pour les experts de la communauté internationale de réfléchir aux moyens de communication à mettre sur pied et à une organisation avec des missions biens définies pour la mise en place d’un nouveau dispositif de sécurité «plus fiable et efficace» pouvant faire face à des catastrophes.
Le coordonnateur du comité ad hoc, François Kamgam, conseiller technique n°3 à l’Agence de régulation des Télécommunications (ART), a tenu à préciser de quel type de catastrophe il s’agit. «Ce n’est pas un problème d’agression de pirates en mer, mais de catastrophes naturelles. Il est question ici, d’un bateau qui coule et qui a perdu tous ces moteurs», explique-t-il.

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