D’après le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, ces engins constituent le gagne-pain d’une partie de la population jeune “sans emploi stable et fiable”. Un parc en constante progression
Les capitales politique et économique du Cameroun – Yaoundé et Douala – ont vu ces deux dernières décennies “l’émergence du mode de transport motorisé à deux roues qui, avec un parc en constante augmentation et estimé à environ 100 000 engins, représente à ce jour non seulement le moyen de transport le plus usité par les populations mais également le gagne-pain d’une partie de cette dernière sans emploi stable et fiable”, affirme le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded).
Ces motocyclettes “constituent une source importante d’émission des polluants atmosphériques”, met en exergue le Minepded, Hele Pierre, dans un document publié ce mois d’août et relatif à un projet envisagé par son département ministériel pour étudier “la qualité de l’air” dans les deux plus grandes agglomérations du Cameroun.