Les derniers réglages ont débuté depuis quelques jours, malgré la menace des inondations.
Il y a des signes qui ne trompent pas ! L’intense activité observée depuis un certain moment sur le site du palais des sports de Yaoundé, situé au carrefour Warda laisse présager l’imminence de son inauguration. Le visiteur qui arrive au palais des sports de Yaoundé est dans un premier temps accueilli par les vrombissements des engins. Niveleuses, pelleteuses et bulldozers travaillent sans interruption. Dans un bout du site, des tâcherons mobilisés pour les travaux de finition travaillent allègrement. Au niveau de la façade principale du bâtiment, les travaux sont pratiquement arrivés à leur terme. Dans ce secteur l’heure est au rodage des installations. Tandis que les jardiniers tondent le gazon planté à l’entrée principale du palais des sports, des techniciens chinois et camerounais vérifient le parfait fonctionnement du dispositif des jets d’eau. C’est avec le même soin qu’on s’assure du bon fonctionnement des lampadaires. Les ampoules défaillantes sont remplacées par des neuves. En attendant la construction d’un parking externe, celui situé à l’intérieur du palais des sports prend un coup de neuf.
Le véritable souci pour l’instant est celui relatif aux inondations. Il y a quelques jours en effet, les populations de Yaoundé observaient une inondation sur le site qui abrite le palais des sports, après une forte pluie. La préoccupation est d’autant plus inquiétante dans la mesure où en période de crue, les eaux de l’Abirgue et de l’Engozo’o, les deux cours d’eaux qui serpentent à proximité du palais des sports sortent généralement de leurs lits et inondent la zone. Interrogé sur la question par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, fustige l’alarmisme de certains de ces compatriotes. A son avis, il n’y a pas péril en la demeure surtout que les inondations ne sont pas une particularité de la ville qui abrite les institutions républicaines pour moi, c’est tellement fréquent qu’avec les désordres climatiques que le monde connait en ce moment, on ne sait plus à quel moment tel pluie va tomber et quel sera son intensité. Si bien que là où on ne connaissait pas les inondations, subitement on les vit.
Pour surmonter ce problème les techniciens chinois s’attèlent à calibrer le lit des deux cours d’eaux. De son côté, la communauté urbaine de Yaoundé en collaboration avec le ministère du Développement urbain et de l’Habitat envisage de mettre sur pied un projet d’assainissement de ce site. A en croire Gilbert Tsimi Evouna, ce projet devrait intégrer ce qui est fait maintenant par nos partenaires chinois. Donc il y aura des aménagements sur le site qui vont intégrer l’assainissement. Je m’en presse de dire que ce n’est pas parcequ’on aura entrepris des aménagements qu’il n’y aura plus d’inondations prévient jack Bauer qui, le temps d’une interview, s’est transformé en enseignant de géographie En hydraulique, nous avons ce qu’on appelle des pluies quinquennales, des pluies décennales, des pluies tratenaires. Ce sont donc des pluies dont les conséquences sont difficiles à contenir. Les gens doivent le savoir dans la mesure où ils parlent de tout et de rien clame t-il sur un air de défi.