L’ambassadeur du Tchad au Cameroun revient sur l’objetif de sa visite à l’Université de Ngaoundéré
Quel est l’objet de votre visite à l’Université de Ngaoundéré?
C’est une visite tout à fait normale. Il faut surtout reconnaitre que c’est une université et je peux venir à tout moment. Je suis de passage dans la région de l’Adamaoua et je rends une visite de courtoisie au Recteur. Nous avons beaucoup de nos compatriotes dans cette institution, je profite donc de l’occasion pour m’enquérir de leurs nouvelles. C’est tout à fait normal.
Quelle appréciation faites-vous de la qualité de formation que vous compatriotes reçoivent de cette institution ?
Vous savez les universités camerounaises ont des très bonnes formations. Moi-même je suis un produit des universités camerounaises précisément de l’IRIC (Institut des relations internationales du Cameroun, Ndlr) rattachée à l’époque à l’Université de Yaoundé I. le Cameroun contribue à la formation de nombreux de nos compatriotes qui sont très appréciés par les usagers Tchadiens. Ils font leurs preuves et c’est d’une très bonne qualité.
Peut-on songer à un partenariat entre les institutions camerounaises et Tchadiennes?
Le partenariat existe déjà de toutes les façons. Les séjours des universitaires tchadiens au Cameroun et vice-versa ne se comptent plus. Ce ne sont que des formalités administratives qu’il faudrait peut être mettre en place.
Quel message à l’endroit de vos compatriotes ?
Ils doivent savoir d’où ils viennent. Le Tchad les attend, donc ils doivent impérativement à leur travail. Le développement passe par eux. Tout universitaire actuel est un acteur du développement du demain, ils dirigeront le pays.